Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

Icône de l’article

Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 38 - Cassie

< Est-ce que c'est... >

< Ouais. Je crois bien, > dis-je.

< Oh, mon Dieu. >

< Loin de Dieu, > murmurai-je.

Adolf Hitler. L'homme le plus maléfique d'une longue histoire d'hommes maléfiques.

Tobias était debout. Il bougea comme l'éclair. L'homme trapu à la drôle de moustache fut tiré en arrière, retourné, et plaqué contre le corps Hork-Bajir de Tobias.

La lame de poignet de Tobias était contre sa gorge.

<NON !> criai-je.

Les soldats laissèrent tomber leurs cigarettes et leurs cantines, se retournèrent, et pointèrent leurs armes sur Tobias.

<Tu sais qui c'est ? Tu sais ce qu'il est ?>

<Non. Et toi non plus ! Regarde-le. On dirait un vieux caporal ou quelque chose comme ça !>

<C'est Hitler. Il meurt. Fin de l'histoire,> dit Tobias gravement.

Hitler était figé de peur. Tremblant avec une lame Hork-Bajir pressée contre sa jugulaire.

<Tobias, tout est différent,> dis-je. <Visser Four a tout changé. Tout. Personne n'est là où il devrait être, faisant ce qu'il faisait dans notre réalité. Nous ne savons même pas si ces gars-là sont les méchants ou les gentils dans cette réalité.>

<C'est toujours Hitler !> dit Tobias.

<Est-ce que c'est lui ? Je ne sais pas. Jake, dans cette autre réalité, celle qui découle de tout ça, est-ce que Jake était toujours Jake ? Est-ce que Marco était toujours Marco ?>

<Tu plaisantes, j'espère ! Tu vas comparer Jake à cette ordure ambulante ?>

<On n'est pas maléfique pour ce qu'on est, personne ne l'est. On ne peut pas être maléfique pour être quelqu'un. C'est ce qu'on fait qui compte. Et ce type n'est qu'un chauffeur !>

Derrière nous, un nouveau bruit soudain.

BOUM ! BOUM !

Les premiers chars tiraient sur la plage.

<Tobias, tu ne peux pas faire ça,> dis-je. <Tu ne peux pas exécuter quelqu'un pour ce qu'il pourrait avoir fait ou même ce qu'il pourrait faire.>

"Libérez mon chauffeur, s'il vous plaît," dit sèchement le capitaine allemand à Tobias.

Visser Four bondit, les mains menottées tendues vers la Matrice du Temps. Je me précipitai après lui.

Il fit trois pas. J'en fis deux. Je serrai mes mâchoires sur sa jambe.

Pop ! Pop ! Pop !

Le capitaine tira. À bout portant sur Tobias.

Tobias réagit par réflexe. Sa lame de poignet coupa profondément.

Le chauffeur - Hitler - tomba au sol.

Visser Four roula avec moi sur lui. Roula, m'entraînant avec lui dans un fossé peu profond.

Et au-dessus de moi, je vis la vision surréaliste d'un pygargue à tête blanche, six pieds d'envergure.