Le blog de Serpentfou

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Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 35 - Ax

Je commençai à me dé-morphoser lentement. Je n'avais pas l'intention de revenir complètement à ma forme initiale. Mon plan dépendait de ma capacité à rester une puce.

Alors que je commençais à me transformer, je pouvais sentir l'air tourbillonner sauvagement autour de moi. Ça marchait ! Mon morphing avait attiré le Veleek. Il avait détecté l'énergie de morphing et faisait maintenant ce que Visser Three l'avait programmé pour faire : il capturait le morphing.

Bien sûr, en me capturant, il capturait aussi le Visser.

J'entendis Visser Three crier pour de l'eau. Pourquoi ? Quel était le but de cela ?

Puis, j'entendis Marco dire, <Ax? Euh... J’ai ouvert la trappe. Et quoi que tu prévoies de faire ensuite, ce serait vraiment le bon moment. Là, maintenant.>

Je repris ma morphose de puce. Les poils sur le dos de Visser Three, qui avaient rétréci à la taille d'arbres géants, se redressèrent autour de moi, plus grands que le plus grand des bâtiments.

Je sentis mon armure de puce se remettre en place. Je n'étais de nouveau guère plus grand qu'une virgule sur cette page.

Il était temps de bouger. Je libérai la puissance massive du ressort dans mes pattes arrière et me propulsai loin du corps du Visser. Je heurtai un mur de vent.

J'étais pris dans une masse tourbillonnante de poussière. Les particules étaient à peu près de ma taille. Elles me dépassaient à une vitesse incroyable.

CRAC !

Une particule me heurta ! Elle s'accrocha à moi. Elle était empalée sur mes propres "peignes" de puce, les pointes qui protégeaient les articulations de mon armure. Elle était collée à moi.

Et ce n'est qu'alors, verrouillé avec elle, que je pus la voir à travers mes faibles yeux de puce. Elle était vivante ! C'était une créature de ma taille, mais avec une centaine de minuscules ailes qui battaient l'air. Elle avait des antennes, mais différentes de celles vues sur Terre. Ces antennes étaient recouvertes de minuscules bols retournés. Comme les paraboles des premiers radiotélescopes humains. C'étaient les structures qu'elle utilisait pour détecter les sources d'énergie.

Il n'y avait pas d'yeux. Et pas de bouche. Mais deux longs filaments, comme des fils de métal, s'étendaient à partir de l'avant de la créature. Ce devait être ainsi qu'elle se nourrissait : en canalisant l'énergie le long des fils.

Le Veleek n'était pas une seule créature. C'était des milliards ! C'était un essaim de milliards de ces minuscules créatures. Elles avaient évolué en un essaim capable de se rassembler et de devenir une entité destructrice de dents broyeuses et de lames tranchantes. Mais en réalité, elles étaient des créatures semblables à des insectes qui se nourrissaient d'énergie.

Je manœuvrai mes minuscules pattes avant et repoussai le Veleek. Ses ailes battirent, et en un éclair, il disparut.

Soudain... une énorme globule argentée de la taille d'une maison humaine passa en trombe. Elle heurta plusieurs des créatures de poussière et les repoussa. Puis d'autres. Encore plus !

Une globule tournoyante m'a frappé. Elle s'est enroulée autour de moi. J'étais piégé. Piégé, tombant, tombant !

Une étrange substance me pressait de toutes parts, m'enveloppant, m'étouffant.

De l'eau !

Les Yeerks avaient ouvert un tuyau d'arrosage ! C'est ce que Visser Trois avait demandé. De l'eau !

La goutte d'eau qui m'enveloppait s'est écrasée contre le sol. Je ne pouvais pas m'échapper. Elle s'accrochait à moi. C'était comme de la colle sur mon corps de puce.

Puis... j'étais dehors ! J'étais sur un sol sec. Mais des gouttes d'eau chargées de monstres de poussière impuissants pleuvaient tout autour de moi comme une pluie de météores.

<Marco ! Tape des pieds ! J'ai besoin de te trouver !>

<Je suis un peu occupé,> cria Marco. <J'ai des Hork-Bajir ici qui cherchent des ennuis ! Et quelqu'un a enclenché les sprinklers.>

<Tape des pieds !>

Je ressentis une nouvelle vibration résonner à travers le sol. Je savais d'où ça venait. J'ai sauté. J'ai volé dans l'air. Je suis atterri dans une forêt de poils gigantesques, chacun aussi épais que le plus grand des arbres.

<Où es-tu?> hurla Marco.

<Sur toi !> dis-je. <Nous devons sortir d'ici !>

<Comment?>

<Saute par la trappe ouverte !>

<Je suis un gorille, pas un... attends ! J'ai une idée !>

Je sentis une vibration tremblante comme un tremblement de terre qui traversait le corps de gorille de Marco. Puis, du mouvement. Puis, le vent fouettant à une vitesse incroyable.

<Où sommes-nous maintenant?> demandai-je.

<La bonne nouvelle, c'est qu'on est sortis du vaisseau. J'ai utilisé quelques Hork-Bajir comme échelle et j'ai grimpé par-dessus eux ! Ça, c'est la bonne nouvelle.>

<Tu sembles insinuer qu'il pourrait aussi y avoir une mauvaise nouvelle,> dis-je.

<Oh oui,> dit Marco. <La mauvaise nouvelle, c'est qu'on est à environ deux miles en l'air et qu'on tombe vers la Terre.>