Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

Icône de l’article

Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 14

J'ai tourné la tête.

Fllooooommph!

Le visser avait commencé à se métamorphoser.

En une chose massive et horrible.

De son fier corps d'Andalite sortaient des plis de peau grise. Des lambeaux de chair puante, s'empilant les uns sur les autres, couche après couche. Comme un pudding versé d'un bol.

Une peau comme des seaux de sable mouvant appliqués sur un monstre de deux, trois, quatre mètres !

Des yeux comme de minuscules raisins pourris. Des bras et des jambes comme des colonnes de boue coulée, de soixante centimètres de diamètre.

Un ventre qui se déployait comme une vague et s'écrasait sur le sol !

Qui continuait de grandir !

Une peau qui exsudait une puanteur incroyablement nauséabonde. Pensez aux égouts. Puis aux cadavres.

Le peu d'air qu'il y avait dans cette petite pièce surpeuplée était déjà vicié par les odeurs de sueur et de sang. Bouillant de la chaleur de tant de corps. La métamorphose nauséabonde du visser rendait la respiration presque impossible.

Et la chaleur !

Mon corps se sentait gonflé par elle. Ma peau tendue sur des couches de graisse dense. Mon manteau de fourrure ressemblait à la lourde couverture de plomb que le médecin pose sur vous avant de pointer une machine à rayons X sur votre poitrine.

Oppressant !

Trop tard, j'ai réalisé que l'ours polaire - un animal qui dépense deux fois plus d'énergie à une vitesse donnée que n'importe quel autre mammifère - un animal couvert de couches de graisse isolante - n'était pas la métamorphose appropriée pour cette tâche.

<Trop chaud. Je dois... je ne peux pas respirer.>

<Et, euh, les gars, je saigne assez fort,> dit Tobias.

<Peut-être aurions-nous dû choisir nos morphs de combat habituels,> dit Ax inutilement, sa voix grave. <Nous sommes tous une seule chose, sans flexibilité. Nous devons nous retirer.>

<Ouais. Allez vers la fenêtre !> ai-je crié. <Je vais retenir le visser. Allez ! Allez !>

<Rachel, ne sois pas folle...>

<J'ai dit de sortir, Tobias ! Maintenant !>

J'étais vaguement consciente de formes blanches massives, éclaboussées de gore, se dirigeant vers le mur extérieur. Se traînant sur un tas de Hork-Bajir sanglants. Guerriers morts et mourants.

"HHHSSSRRROOOAAARRWW !"

Avec toute la volonté que je pouvais rassembler, je me suis redressée sur mes pattes arrière. Ma tête oblongue et meurtrie se balançait d'un côté à l'autre alors que je faisais un pas de plus vers le monstre dégoûtant et toujours croissant du visser.

Je ne survivrais jamais à une attaque. Une seule chose à faire.

Attaquer !

Je lançai mon corps soudainement chétif contre le monstrueux être de chair. Je chancelai en rencontrant peu de résistance contre la masse pulpeuse et nauséabonde.

<Imbécile d'Andalite !> ria le visser. <Tu n'as même pas réussi à meurtrir la chair de cette créature, il est vrai, abominable. Tes efforts pour endommager ce corps sont futiles !>

Je me retirai. De nouveau, je me lançai contre le tas de chair grise puante. Encore. Encore !

Jusqu'à ce que le visser tende une griffe putride et arrache mon corps de sept cent kilos de la sienne comme un chimpanzé arrachant une puce de son ventre.

Et d'un souffle humide et fétide - il me projeta contre le mur opposé !

Je m'écrasai contre le plâtre et glissai au sol. Mes sens étaient émoussés. Un feu parcourut mon dos et mes côtes. Ma patte avant gauche était pulpeuse et rouge. Mais je n'étais pas mort.

Et c'était tout ce qui comptait.

La fenêtre ! Sur le mur au-dessus de moi !

Un rapide coup d'œil à la pièce détruite.

Marco, Ax, Cassie, Tobias.

Je ne voyais aucun d'eux.

Bien.

Juste des tas de Hork-Bajir et de Contrôleurs humains mal en point, gémissant, luttant pour se relever.

Pas d'inspecteur.

Et la métamorphose outrancière de Visser Three se rétrécissant lentement.

Il était temps de s'éclipser.

Je me relevai lourdement. Ma tête tournait à cause de l'effort. Je sentis un filet de sang couler sur mon front. Et une autre douleur lancinante - atroce ! - dans mon dos, là où ma colonne vertébrale avait heurté le mur.

La fenêtre était à environ deux mètres du sol. Le verre et le cadre avaient été brisés lorsque nous avions pris la pièce d'assaut.

Avec effort, je me dressai sur mes pattes arrière. Je montai sur le dos d'un Hork-Bajir abattu. Je tendis le bras. Et avec ma dernière once de force, je hissai mon corps brisé par-dessus le rebord déchiré.

Et je tombai sur le sol jonché de détritus.

J'étais dehors !

Nous étions en sécurité !

<Marco ! Ax ! Tobias ! Où est . . .>

Je ne terminai pas la question.

Car le regard sur le visage de Marco, la posture des épaules d'Ax, et la façon dont Tobias se détourna me donnèrent ma réponse.

Cassie était encore à l'intérieur.

---