Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 4

WHOOOOOOOSSH !

Je me relevai.

Essayai de bondir après cela.

Où était-ce ? Là !

Rien que de l'air !

THUUMPF !

Je retombai.

WHOOOOOOSSSH !

<Je ne peux même pas le voir !> cria Cassie.

ZZIIIIISSSSPPP !

<Voir quoi ?> demanda Marco. <A-umpfh !>

En quelques secondes - si ce n'est moins - cela nous avait rassemblés en un amas aveugle, haletant, et emmêlé. Quatre chasseurs incroyablement rapides, incroyablement agiles, maîtrisés.

La chose me faisait penser à du caramel étiré.

Ou à une représentation de la vitesse dans un dessin animé.

Vous savez, quand la peau du personnage de dessin animé s'étire alors qu'il accélère de plus en plus - jusqu'à ce que son squelette sorte de sa combinaison de peau.

C'est là que cette chose appartenait. Dans un dessin animé. Où l'impossible est possible.

Une impression. Un éclair. Un flou.

Un petit tourbillon ou tornade.

Et puis cela s'arrêta. Soudainement.

S'arrêta net. Pas de ralentissement. Juste - arrêté.

<C'est quoi ce . . .>

C'était une créature. Maintenant je pouvais le voir clairement. Pas une machine mais de la chair et du sang.

Une créature bizarre capable de fuser à travers l'herbe comme un insecte à grande vitesse.

Comme une balle tirée d'un trente-trente. Un fusil de chasse.

Seulement d'environ la taille d'une gazelle.

Quatre longues jambes maigres. Une queue fine mais robuste, aussi longue que son corps, qui se balançait et se tordait même lorsque les jambes de la créature ne bougeaient pas.

Une poitrine de pigeon, haute et arrondie.

Une tête en forme de casque de course de vélo aérodynamique sur mesure. Visage courbé et serré, comme la moitié d'une balle lisse. Crâne qui s'étend à partir du bord de cette balle en un triangle pointu. Comme un cornet de glace sur le côté. Sauf que le cornet était aplati.

Mais ce qui attira vraiment mon attention, c'était le fait que cette chose était couverte de fourrure bleue.

Et n'avait pas de bouche.

Et arborait deux bras fins, à l'air fragile.

Comme un Andalite. Comme Ax.

<Partez ! Allez-y !> cria Tobias frénétiquement. <Je vais le distraire.>

Mais Tobias n'eut pas besoin de le distraire. La créature nous quitta soudainement et apparut aux côtés du visser en haillons. En un clin d'œil.

<Maintenant !> criai-je.

Nous avons couru, la peur et les restes d'adrénaline aidant les guépards épuisés à atteindre une sécurité relative, dispersés à travers les bois épais entourant la vallée.

Nous nous sommes échappés seulement parce que la créature nous l'avait permis. Je le savais.

Et je n'aimais pas ça du tout. Ça me rendait furieux. Plus agaçant, ça me rendait nerveux.

Pourquoi nous avait-elle laissé partir ?

Nous avons démorphosé, en route vers nos morphes d'oiseaux habituels pour le voyage de retour.

Et nous avons écouté la créature parler avec Visser Trois.

Par télépathie. Ultra-rapide.

Les mots devenaient clairs un instant après que la créature avait cessé de parler. Un décalage entre le son et le sens. Un peu comme quand on parle au téléphone avec quelqu'un en Europe. Ou sur n'importe quel autre continent, je suppose.

<Exhibitionapathétique,VisserTrois.Vousêtespoursuivis suruneplanètequevousauriezdûconquérirdepuislongtemps.Celaseradansmesnotes,vouspouvezenêtrecertain.>

<Vous aussi, vous avez échoué à capturer les bandits andalites, Inspecteur,> ricana le visser. Fortement.

<Mepriverdevotredesetvotreresponsabilité ? Etdevotreechecquej'apprécievoir?Finalement,vousmedresserezcommeConseillerTreize,Visser.>

<Vous n'êtes pas encore membre du conseil. Pas tant que vous n'avez pas reçu l'approbation finale,> déclara platement le visser.

L'inspecteur émit un son qui aurait pu être un rire. Aigu et trillant. Un son qui me donna des frissons dans ma colonne vertébrale temporairement humaine.

<Onm'aoffertunspécimendenotreespècehôte lanouveautélapluscapable.LeGaratron.Jen'échouerai pasàêtrepromu.>

À genoux sur le sol sombre, mon dos courbé, mes cheveux tombant sur mon visage, une brindille s'enfonçant dans la peau de ma paume droite. Une paume humaine.

Ressentant encore, étrangement, une partie de l'épuisement du guépard.

Mais il était trop dangereux de retarder. J'ai pris une grande inspiration et me suis précipité dans la morphose suivante.

En quelques secondes, il me semblait, j'avais des plumes marron et blanches, des ailes massives, un bec dur et cruel.

J'étais un pygargue à tête blanche.

<Tout le monde?> appelai-je en privé. <Décollez, un par un. Je partirai en dernier. Tobias en premier, Ax, Marco, et Cassie. Rendez-vous à la grange.>

<Rachel?> C'était Tobias. <Je t'attendrai.>

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