Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

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Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 23

Il n'y avait rien d'autre à faire qu'attendre. Attendre que le niveau de l'eau à l'intérieur du vaisseau monte et emmène mes amis vers le sommet de la chambre. Jusqu'à l'endroit où se trouvait la grille.

Je ne pouvais plus maintenir mon vol stationnaire sous le vaisseau. J'ai dit au revoir à mes amis et j'ai filé de l'autre côté. L'air libre était une bénédiction. J'ai plané haut sur un beau courant thermique créé par le vaisseau lui-même. Je me suis élevé haut et par-dessus le sommet du vaisseau.

Les gardes forestiers étaient partout sur le sol. Les hélicoptères et deux des chasseurs Bug étaient toujours stationnés dans la petite clairière. Le vaisseau-lame était là aussi.

Deux autres chasseurs Bug continuaient à filer à travers la cime des arbres.

Pendant que j'observais, ils amenèrent le Hork-Bajir qui avait imprudemment tiré avec le rayon Dracon. Ils le traînèrent devant Visser Three.

Nous en étions arrivés à penser aux Hork-Bajir comme à des monstres totalement intrépides et mortels. Mais ce Hork-Bajir-là n'avait pas l'air très courageux. Il s'effondra devant Visser Three. J'ai presque ressenti de la pitié pour lui.

C'était l'une des choses terribles de notre bataille contre les Yirks. Voyez, notre ennemi était juste la limace Yirk qui vivait dans la tête des Contrôleurs. Ce Hork-Bajir avait peut-être été transformé en Contrôleur totalement contre sa volonté. Il avait perdu sa liberté au profit du Yirk dans sa tête. Maintenant, il était sur le point de perdre la vie, pour quelque chose sur lequel il n'avait aucun contrôle réel.

Je ne pouvais pas entendre ce qui se passait au sol. Mais je pouvais voir. Mes yeux de faucon pouvaient voir trop bien.

Je me suis détourné. Je ne vous dirai pas ce qui est arrivé au Hork-Bajir. Ce souvenir sera mon propre cauchemar privé.

Mais quand j'ai regardé à nouveau, le Hork-Bajir avait disparu. Et à sa place, il y avait une ruée soudaine d'autres Hork-Bajir, de Taxxons et d'humains, tous entourant Visser Three. Le Visser avait l'air en colère. Il pointait le ciel.

En quelques secondes, les hélicoptères ont décollé.

Les deux chasseurs Bug ont pris de la vitesse et ont décollé.

J'avais un très mauvais pressentiment sur ce qui s'était passé. Le Hork-Bajir condamné avait dit à Visser Three qu'il avait tiré sur un oiseau. Et un autre Contrôleur avait probablement dit : "Oh, oui, j'ai vu un oiseau agir de manière suspecte, aussi." Et quelqu'un avait sans doute dit : "Hé, n'était-ce pas un oiseau qui avait distrait le Hork-Bajir hier et laissé cet humain s'échapper ?"

Visser Three avait fait le lien. Un animal agissant de manière inhabituelle signifiait une seule chose pour lui : des Andilites en morphose.

Je suppose que j'aurais dû être flatté que Visser Three croie que nous, les Animorphs, étions de véritables guerriers Andilites. Mais cela ne faisait aucune différence qu'il pense que j'étais un Andilite ou un humain. Il envoyait ses créatures dans le ciel. À la recherche d'un oiseau qui n'en était pas un.

Moi.

Un chasseur Bug a rasé les arbres. Ses deux rayons Dracon ont tiré encore et encore en courtes et vives lances de lumière brûlante.

Mon cœur était dans ma gorge. Ils tuaient tous les oiseaux qu'ils voyaient !

Le faucon ! C'était son territoire.

Mais ensuite, derrière moi, un hélicoptère ! Thwak thwak thwak thwak ! Ssshhhheewww !

Un rayon Dracon. Presque touché. Je ne pouvais pas m'enfuir. Entre les chasseurs Bug et les hélicoptères, ils étaient trop nombreux et trop rapides.

Mais il y avait un endroit où personne ne risquerait de tirer un rayon Dracon. Pas après ce que Visser Three venait de faire au Hork-Bajir imprudent.

Je lâchai l'air sous mes ailes et plongeai. En bas, en bas, en bas. Vers le vaste vaisseau-cargo, étendu en dessous de moi comme un pré d'acier.

En un instant, ils étaient tous sur moi. Mais les angles étaient mauvais. J'étais trop près du vaisseau. Ils ne pouvaient pas tirer !

Je me posai sur le dessus du vaisseau en vol stationnaire. Je plantai mes serres sur la surface métallique dure et froide. Elle s'étendait dans toutes les directions autour de moi. La surface se courbait vers le bas et s'éloignait de moi de sorte que je ne pouvais même pas voir les bords. C'était comme si je me tenais tout seul sur une lune de métal. Au-dessus de ma tête, des hélicoptères et des chasseurs Bug flottaient. Je pouvais voir les yeux humains, Hork-Bajir et Taxxon tous fixés sur moi.

Je connaissais le regard dans leurs yeux. Le regard du prédateur.

Et moi, leur proie.