Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 3

<Le voici,> Tobias a averti. <Tout le monde en place. Il se dirige vers la porte du vaisseau. Presque... presque là...>

Visser Trois, dans son corps volé d'Andalite, le seul Yirk à avoir jamais forcé un Andalite à être son hôte, franchit la porte du vaisseau. Il observa la vallée. Puis il fit un signe de tête aux quatre Hork-Bajir qui flanquaient la rampe et descendit.

<Attendez qu'il soit à environ dix ou quinze mètres du vaisseau,> dis-je. <Ensuite, on attaque. L'un après l'autre. D'abord moi. Puis Ax. Puis Marco. Puis Cassie.>

<D'accord, Xena,> dit Marco. <Tu veux diriger, pas de problème.>

<Cette morphose veut se libérer,> dit Cassie. <Je suis prête.>

Nous étions quatre à entourer le visser. Accroupis bas dans les herbes doucement ondulantes et les fleurs sauvages de la vallée.

Le plan était de le neutraliser. D'attaquer avec une rapidité et une précision mortelles. Quatre chasseurs terrestres maigres et puissamment musclés contre une proie extraterrestre. Ha ! Le temps que les gardes Hork-Bajir fassent dix pas depuis le vaisseau, les faisceaux Dracon prêts à tirer, le visser serait mort.

Plus près. La tête haute, Visser Trois descendit de la rampe et marcha sur l'herbe. Testant sa saveur à travers ses sabots d'Andalite. La trouvant à son goût.

Il hocha la tête et s'avança plus audacieusement sur le terrain. Jusqu'à ce que . . .

<Maintenant !> cria Tobias.

Je bondis.

Hors de la couverture protectrice des longues herbes. De zéro à soixante-douze km/h. En deux virgule cinq secondes.

C'était vrai. Chaque fait incroyable que je connaissais sur ce félin était vrai !

Je fus projetée vers le visser. Ses quatre yeux regardaient devant, mais pas pour longtemps. Il me vit arriver, sur sa gauche. Du moins, il vit quelque chose. Une silhouette floue.

Il s'arrêta. Commença à tourner brusquement à droite et -

CRAC !

Je frappai sa patte arrière gauche avec ma patte avant droite ! Il trébucha. J’esquivai sa queue tranchante et tendis la patte à nouveau.

CRAC !

Il était à terre ! À genoux !

Bien. Je commençais déjà à fatiguer. Juste un peu.

Le visser se releva ! D'accord, il était plus coriace qu'une gazelle. Pas de problème parce que . . .

Ax !

Incroyable ! Ma vision grand angle capta une silhouette dorée à ma gauche - puis une autre à droite. Et une autre.

Je me lançai à nouveau à la poursuite du visser.

Nous le cernions. Quatre guépards puissants et rapides décrivant des cercles vertigineux autour d'un Andalite désorienté, soulevant frénétiquement des mottes d'herbe et de terre, sa queue tranchante ne frappant que de l'air.

Nous allions réussir !

Nous allions le neutraliser !

L'un de nous - juste l'un de nous - devait se glisser sous cette queue d'Andalite, l'abattre, viser la gorge . . .

<Hork-Bajir !> appela Tobias.

TSEEEW ! TSEEEW !

Des faisceaux Dracon sifflèrent autour de nous. Nous les esquivions sans vraiment essayer.

<Nous sommes trop rapides pour leurs armes !> m'exclamai-je.

<Mais dès que nous ralentissons ou nous arrêtons, nous sommes vulnérables,> dit Ax, se faufilant plus près du visser, le faisant glisser et trébucher.

<Et le guépard fatigue,> dit Cassie.

Je le sentais aussi. Le félin était presque prêt à s'effondrer. Son endurance était presque épuisée.

<Seulement quatre Hork-Bajir,> appela Tobias.

<Alors nous tentons notre chance, maintenant !> ordonnai-je. <À trois, on plonge sur le visser et . . .>

<AAAHHHH !>

L'un de nous avait été touché ! Lacéré par un garde Hork-Bajir audacieux qui nous avait attaqués, trop soudainement pour que Tobias ait pu anticiper. Du sang coulait d'une vilaine blessure sur le dos du guépard.

<Je suis touché !> Marco.

SLASH ! Un autre Hork-Bajir, lâchant son rayon Dracon, se jetant dans la mêlée. Nous serions fatalement lacérés en quelques instants ! Il était impossible que des ongles émoussés et un ergot puissent vraiment endommager la peau dure et cuirassée des troupes de choc Yeerk. Avant que nos dents puissent atteindre leurs gorges, nous serions transformés en charcuterie.

<Enfin ! Imbéciles !> hurla le visser.

Pas le choix. Je frappai un Hork-Bajir. Raté. Essayai de frapper à nouveau. Mes poumons semblaient sur le point de s'effondrer.

SLASH ! SLASH !

<RACHEL !> cria Tobias.

Je me retirai rapidement de mon assaillant, le sang coulant dans mes yeux. Je vis Marco, Ax et Cassie défendre vaillamment notre proie - le visser - et échouer. Haletants, se traînant pratiquement sur le sol déchiré pour éviter une autre attaque de Hork-Bajir.

Nous étions en train de perdre !

Non.

<Encore une fois !> criai-je. <Attrapez . . .>

WHOOOOOOSSH !

Je tombai, face en avant, culbutant pattes arrière par-dessus tête. J'étais touché ! Touché par . . . quelque chose. Renversé violemment par la rafale de vent qui suivit son passage.

Quoi que ce soit.