Chapitre 25

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Tseeew ! Tseeew !

Le feu des Dracons brisa les vitres de plusieurs wagons.

Tout le long du train, les lumières clignotèrent, puis se rallumèrent. Et je sentis une odeur de fumée.

Des cris ! C'était Marco. Mais je ne comprenais pas ce qu'il disait.

L'odeur âcre de brûlé devint plus forte.

J'entendis le problème avant de le voir. Un câble craquant, grésillant, claquant, sous tension s'était détaché du plafond. Il volait follement à l'intérieur du wagon comme un fouet électrifié. Des étincelles bleu et blanc jaillissaient dans toutes les directions.

Le câble se balança vers nous !

Cassie se jeta sous un siège. Le câble la manqua de justesse. "Si ce truc touche le fusible, ce train explosera avant qu'on n'arrive à la piscine !" cria-t-elle.

Le câble claqua près de ma tête !

Je me suis baissé.

"Vous ne pouvez pas faire quelque chose ?" hurla Marco.

"Je m'en occupe." Cassie se roula hors de sa cachette, se releva avec difficulté et attrapa la barre supérieure pour passagers qui courait sur toute la longueur de la voiture.

<Cassie ! Non !>

Le câble sous tension toucha la barre métallique ! Des étincelles bleues et blanches filèrent droit vers Cassie !

Cassie lâcha la barre une fraction de seconde avant que la traînée bleue et blanche ne crépite à côté d'elle.

Le train prit un virage. Cassie fut projetée violemment de l'autre côté de la voiture.

Moi aussi. Mes sabots dérapèrent sous moi et je tombai lourdement sur le côté.

"On ne peut pas ralentir ?" cria Cassie.

"Non !" hurla Marco. "Je n'ai pas encore compris comment fonctionne le frein."

À ce moment-là, j'entendis les portes à l'arrière de la voiture s'ouvrir en coulissant.

Et je vis un escadron de trois Hork-Bajirs à bandes bleues avancer vers nous. Ils avaient dû se cacher dans le train depuis le début. Pas d'autre explication. Comment avons-nous pu les rater ?

Je me relevai. J'essayai désespérément de garder mon équilibre.

Cassie n'était pas en morphose. Marco non plus. C'était à moi de jouer.

Je devais empêcher les Hork-Bajirs de nous tuer avant que le train n'atteigne sa destination.

Je me préparai au combat. Je courbai ma queue au-dessus de ma tête.

Le câble sous tension claquait et crépitait autour de moi.

Les Hork-Bajirs avançaient régulièrement, les yeux rivés sur moi, les lames de leurs genoux et coudes sifflant.

Puis...

WHOOOSH !

Quelque chose passa en sifflant par la porte que les Hork-Bajirs avaient laissée ouverte.

Une buse à queue rousse !

"Tseeer !"

Elle survola la tête des bandes bleues, lacérant leurs têtes de ses serres acérées !

Le train prit un virage à une vitesse ahurissante.

Et dans leur surprise, les Hork-Bajirs attrapèrent la barre métallique pour se stabiliser.

Juste au moment où le câble sous tension la fouettait.

ZZZZZAAAAATTT !!!!

Les lumières dans la voiture vacillèrent. La barre métallique devint bleue et blanche. Des étincelles volèrent dans les airs.

Je vis les trois Hork-Bajirs à bandes bleues devenir momentanément translucides alors que des volts d'électricité les traversaient.

Puis, tout était fini.

Le courant électrique, surchargé, s'interrompit. Et les Hork-Bajirs tombèrent au sol.

Cassie se roula hors de sa cachette.

Il faisait presque complètement noir. La seule lumière provenait des faibles lampes fixées aux murs du tunnel.

<Tobias !> criai-je. <Où es-tu ?>

Tobias ne répondit pas. Mais je vis la buse à queue rousse sortir par une fenêtre brisée et disparaître.

<Je ne comprends pas,> dis-je à Cassie.

Mais Cassie avait couru vers la fenêtre. "Merci, James," cria-t-elle.

Mais sa voix était à peine audible par-dessus le cliquetis du train en course.