Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 11

<Aaaaaaghhh !>

Le cerveau de poisson devint fou. Je me débattais sauvagement sur le sol.

<Marco. Qu'est-ce que tu fais exactement ?>

Tobias ?

Je concentrai mon œil de poisson déformé sur la fenêtre la plus proche.

<Je ne sais pas, mec !> criai-je, me sentant assez terrifié.

<Alors démorphe !> cria Tobias. <Sors de ce morphing ! Ce n'est pas normal.>

Panique ! Je ne pouvais pas respirer ! Et mon petit corps ne stockait pas beaucoup d'oxygène. J'étais étourdi...

<Allez, Marco, tu peux le faire. Concentre-toi !>

Je gémis. Mais les changements avaient commencé. Mon corps commença à grandir. Mes bras à rétrécir. Les fentes sur mes joues disparurent. Je haletai pour de l'air. De l'air doux, magnifique.

<Cassie, derrière toi !> Jake cria depuis le couloir.

William Roger Tennant hurla : "Tuez-les ! Détruisez-les. Je me fiche que vous brûliez cette maison en le faisant !"

TSEEEWWW !

Encore des rayons Dracon !

<Rachel ! Tobias ! On a besoin d'aide ici !>

TSEEEWWW !

<Ils sont trop nombreux. Repliez-vous dans le bureau !> Jake cria. <BOUGEZ !>

TSEEEWWW !

<Marco,> Tobias cria. <Ils reviennent par ici, augmentez l'intensité.>

J'avais presque terminé de me dé-morphoser. J'étais humain. Avec des bras et des jambes normaux, et des poumons fonctionnels.

Ce n'était pas forcément une bonne chose. Si Tennant me voyait, m'identifiait comme Marco le gamin - et non le bandit andalite - ma vie était finie. Celle de mon père aussi, d'ailleurs.

En fait, tous mes amis - tous ceux que je connaissais - seraient tués ou capturés par les Yeerks.

Mais si je n'agissais pas maintenant, mes amis pourraient être morts de toute façon. Je devais penser à quelque chose !

La porte du couloir s'ouvrit dans le bureau. Je me cachai derrière. C'était une grande porte. En chêne massif, d'environ deux pouces d'épaisseur.

TSEEEWWW !

<Continuez à bouger !> Jake ordonna.

J'entendis le halètement de grands mammifères. Le piétinement des guerriers Hork-Bajir.

À travers la porte ouverte ! Jake, Rachel, Cassie, Ax !

"Attrapez-les !" William Roger Tennant hurla. "Ils seront piégés dans le bureau ! Ils seront -"

BAM !

Je claquai la porte. Elle frappa quelque chose. À en juger par les mots imprononçables que Tennant cria, c'était son visage.

<Marco ! Que fais-tu hors de ta morphose ? > Jake cria.

"Pas le temps !" dis-je en verrouillant la porte. "On doit se tirer."

Et il nous faudrait passer par la fenêtre.

"Idiots !" Tennant hurla derrière la porte. "Brisez cette porte ! Désintégrez-la !"

Je regardai autour de la pièce. Que pouvais-je utiliser ?

Webster's College Edition ? The New York Public Library Desk Reference ? Les œuvres complètes de Léon Tolstoï ? La chaise ?

Non. L'ordinateur portable de William Roger Tennant. Je l'attrapai à deux mains et le retirai du bureau, arrachant le cordon au passage.

"Espérons qu'il n'a pas fait de sauvegarde de son disque dur," dis-je, tournant le dos à la fenêtre. Je fis tourner l'ordinateur portable comme si je faisais le lancer de marteau. Au sommet de mon arc, je lâchai prise.

L'ordinateur s'envola dans les airs.

CRASH !

La fenêtre massive éclata en milliers de morceaux de verre.

<On bouge !>

Tigre ! Grizzly ! Loup ! Andalite ! Tous traversèrent la fenêtre brisée en volant. Se relevèrent. Coururent, par-dessus le mur du complexe. Sains et saufs.

BOUM ! BOUM !

Un bélier ! La porte du bureau se déforma.

<Saute, Marco !> Cassie cria en arrière.

Je traversai la pièce en courant. Le bureau était au rez-de-chaussée du manoir. Mais le terrain descendait fortement vers l'océan.

Il y avait au moins une chute de vingt pieds jusqu'au sol.

L'arbre. Ses branches s'étendaient à quelques pieds de la fenêtre. En dessous, un patio en ciment solide.

Mais quels étaient mes choix ? Cheville cassée - ou vie de Contrôleur.

Je serrai les dents, montai sur le rebord et me jetai par la fenêtre. Je donnai un coup de pied, me débattis, attrapai une branche d'une main.

Je suis tombé de l'arbre. J'ai couru vers une rangée de buissons qui bordaient le mur entourant le domaine. Je me suis jeté derrière et je me suis recroquevillé en une minuscule boule.

William Roger Tennant m'avait-il vu ?