Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 13

Le vaisseau andalite était camouflé dans un grand champ vide à l'extérieur de la clôture d'un centre de divertissement familial appelé Les Jardins. Je connaissais bien Les Jardins. À l'intérieur, il y avait un zoo où le Prince Jake, les autres et moi avions acquis un certain nombre de morphs utiles.

Nous y volâmes depuis la grange. Avant de partir, Estrid acquit une morph terrestre d'oiseau. Une corneille. Nous volions, mais assez loin l'un de l'autre pour dissiper les soupçons.

Alors que nous descendions, un « trou » carré apparut dans le ciel. La trappe supérieure du vaisseau. Nous y pénétrâmes et elle se referma derrière nous.

<C'est le pont supérieur,> expliqua Estrid. <Démorphons et je te conduirai au pont de commandement.>

Nous reprîmes nos formes et elle me guida à travers les couloirs et corridors qui reliaient ce qui semblait être plusieurs ailes. C'était grand pour un vaisseau de guerre. Petit pour un transport.

<Ce vaisseau est désigné le Croisé. C'est un MSTL-37,> expliqua-t-elle. <Un vaisseau de laboratoire mobile en science et technologie. Pratiquement obsolète maintenant.>

<Un choix étrange de vaisseau pour une telle mission.>

Elle haussa les épaules. <C'est ce qu'ils pouvaient épargner. Les chasseurs et transports étaient nécessaires à Nine-Sifter.>

Nous nous tenions devant un puits de descente et attendions que les portes s'ouvrent. <Estrid, j'aimerais te demander une faveur.>

Ses quatre yeux regardèrent curieusement mon visage.

<Je respecte toujours mon ancien prince. Nous avons combattu de nombreuses batailles ensemble. J'apprécierais que tu t'abstiennes de rapporter qu'il n'a pas pu garder le contrôle de ses guerriers. Je ne voudrais pas que les autres perdent leur respect pour lui. Il a bien combattu.>

<Tu as gardé mon secret. Je garderai le tien.>

La porte du puits s'ouvrit et j'entrai à ses côtés.

J'étais mal à l'aise. Ma demande avait été un test. Mais je n'étais pas sûr qu'elle l'ait réussi ou échoué.

J'étais reconnaissant de sa volonté de protéger mon prince.

Mais quel genre d'arist accepterait de retenir des informations sensibles de ses supérieurs ?

Avait-elle reçu l'instruction de gagner ma confiance afin de m'espionner ?

Ou était-elle simplement sous-formée ? Inapte au service militaire en raison de son sexe ?

Je décidai de rester sur mes gardes et de garder les yeux ouverts. Je regardai ses doigts danser sur un panneau de contrôle alors qu'elle programmait un code d'accès pour moi.

Ses mains étaient petites. Et gracieuses. Lorsqu'elle eut terminé, elle tourna ses quatre yeux vers moi. Mon rythme cardiaque s'accéléra.

J'avais remarqué que ses quatre yeux me fixaient souvent.

Cela aussi était étrange.

La première leçon que chaque aristh apprenait à l'académie était : "Deux yeux devant. Deux yeux en surveillance." Toujours. Un soldat ne concentre jamais, jamais, toute son attention sur le même point.

Le puits nous fit descendre de deux ponts et nous y maintint. Nous sortîmes sur le pont de commandement. Gonrod, Aloth et Arbat attendaient.

<Aximili !> Arbat s'avança pour me saluer. Sa voix était accueillante.

Je saluai et fis la révérence traditionnelle andalite. <Commandant Gonrod. Mon prince m'a libéré et je vous fais maintenant allégeance.>

Gonrod parut apaisé par le respect que je lui témoignais.

<Nous sommes assez informels sur cette mission,> dit Arbat.

Gonrod se hérissa. <Mais la chaîne de commandement est claire.>

<Bien sûr. Bien sûr,> dit Arbat à Gonrod. <Je n'ai pas voulu insinuer le contraire.>

Arbat se dirigea vers un poste de travail où Aloth calibrait une collection de déchiqueteuses portatives. <Avec l'une de celles-ci, j'espère détruire Visser Trois.>

<Comment puis-je vous aider ?> lui demandai-je.

Arbat me prit par le bras. Me guida jusqu'au périmètre en terrasses du pont d'où nous pouvions regarder par les fenêtres l'herbe aride à l'extérieur. Il me parla par télépathie en privé. <Je suis prêt à faire tout ce qu'il faut pour détruire Visser Trois. Et vous ?>

<J'attends avec impatience le jour où Visser Trois ne menacera plus les peuples libres,> répondis-je prudemment.

<Je vous fais confiance, Aximili. Vous avez bien fait de survivre ici. J'espère bénéficier de vos conseils et de vos expériences.> Je déplaçai mon poids, mal à l'aise. Un Conseiller en Intelligence de Niveau Apex est le rang le plus élevé dans la division du renseignement. Un aristh est le rang le plus bas dans l'armée régulière. Sur Terre, j'avais suivi, pas dirigé. Je n'avais pas non plus réussi à tuer Visser Trois. De plus, j'avais violé - par mes paroles et mes actes - plus de codes militaires andalites que je ne pouvais en compter.

Alors pourquoi Arbat me traitait-il avec un respect si élaboré ? Un respect que je n'avais pas mérité selon les normes andalites.

Il voulait quelque chose de moi.

Mais quoi ?