Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 26

<La lumière!> cria Ax. <Va vers la lumière!>

<Si ce gaz nous atteint, non seulement nous irons vers la lumière, mais nous dirons "bonjour" à tous nos proches décédés et expliquerons nos pensées impures à Saint Pierre!> m'écriai-je.

<Quoi?> demanda Ax, perplexe.

<Cours!>

Le gaz. La lumière. Le gaz. La lumière.

Un poteau, montant vers la lumière.

Zoooom! Un cafard monta le poteau.

Zoooom! Zoooom! Zooom!

Et puis moi. Le petit cerveau de cafard, qui n'était pas assez intelligent pour ajouter deux plus deux, était un expert mondial de la fuite. Je sautai, pris de la hauteur, atteignis ce poteau, et je montai. Zoooom!

La vague de gaz passa en dessous de moi. Je montai directement. Sorti dans la lumière.

<Yeeeee-haaahhh!> hurlai-je dans une joie idiote totale d'avoir survécu. <Rachel va être tellement en colère d'avoir raté ça.>

Nous étions dans une pièce très lumineuse. Sol en acier tout autour, mais juste une paire distante de jambes de Hork-Bajir. Et puis, au-dessus de ma tête, je le vis : la Tour penchée de bout d'aile. Une chaussure gigantesque, inclinée à un angle, totalement immobile. Elle semblait si haute qu'elle disparaissait dans les nuages. Elle faisait probablement une taille treize.

Plus important encore, mes yeux étranges, colorés, fragmentés, fous, de maison de fun, remarquèrent que le talon avait une entaille.

<Homme à la chaussure coupée!> dis-je.

<Qui?> demanda Cassie.

<Le président des États-Unis!> dis-je. <J'ai toujours voulu le rencontrer. Mais d'une manière ou d'une autre, je n'imaginais pas cette scène particulière. Je pensais que nous nous serrerions la main. Et je pensais que j'aurais des mains.>

Le son de pas qui approchent. Des pas étranges.

<Quelque chose avec quatre pattes,> dit Ax de manière sinistre.

Cela ne pouvait signifier qu'une seule personne.

<Cacher!> dit Jake.

<Où?> me demandai-je.

<Sur sa jambe!> cria Cassie.

Nous avons grimpé sur la jambe du Président. Par-dessus la chaussure bien cirée. En traversant la chaussette. Jusqu'aux poils de la jambe. Et nous nous sommes blottis là sous le tissu gris, au milieu d'une forêt clairsemée de poils.

Clip-clop. Clip-clop.

Des sabots entrèrent dans la pièce.

Visser Trois.

<Nous n'avons plus de temps,> murmura le Visser au garde Hork-Bajir.

<Des insectes ont été découverts sous l'hélicoptère. Les bandits andalites en morphose ? Ou juste des insectes ? Quoi qu'il en soit, plus de temps. Je vais l'acquérir maintenant.>

<Acquérir?> répétai-je dans mon esprit. <Hein?>

Puis cela m'a frappé. Slash-shoe n'allait pas être infesté. Visser Trois acquérait son ADN. Il voulait être capable de prendre la forme du Président !

Bien sûr ! Comment avais-je pu être si stupide ? Comme si Visser Trois laisserait jamais un autre Yeerk prendre le contrôle de l'humain le plus puissant sur Terre ?

Il allait l'acquérir. Ensuite, il pourrait devenir le Président quand il le voudrait.

Soudain, nous étions en mouvement. Le Hork-Bajir traînait Slash-shoe le long du pont.

<Et maintenant?> demanda David.

<Bonne question,> murmura Cassie.

Slash-shoe n'était pas traîné loin.

<Ils le remettent dans l'hélicoptère,> dit Ax. <Je crois qu'ils ont l'intention de revenir au plan de vol initial de l'hélicoptère, en remplaçant l'hologramme. Ils vont inverser l'effet de paralysie et tous les humains à bord se réveilleront, ne se souvenant de rien. Ce sera comme si rien ne s'était passé.>

<Je suis d'accord,> dit Jake.

<Restons-nous avec la jambe poilue ici, ou est-ce qu'on s'échappe pour peut-être causer des dégâts sur le vaisseau Lame?> demandai-je.

<S'échapper,> dit Jake. <On ne peut pas simplement démorphoser dans l'hélicoptère du Président. Le Président ne sera pas seul. Et même s'il est clean, d'autres ne le seront peut-être pas. Il pourrait y avoir une fusillade.>

<Et alors?> dit David audacieusement. <Je croyais qu'on était censés botter des fesses?>

<Pas sur notre propre Président, duh,> dis-je.

Nous nous sommes échappés. Descendant la jambe poilue. Traversant la chaussette. Descendant l'arrière de la chaussure pour tomber sur le pont en acier.

<De retour à notre point de départ,> remarqua Cassie. <Sous l'hélicoptère.> Il ne fallut que trois secondes pour que nous formions tous une image mentale de ce que cela signifiait. Nous étions debout sur la trappe. La trappe qui serait ouverte pour libérer l'hélicoptère.

<Oh-oh,> dis-je, puis la trappe commença à bouger sous nous. Directement sous nous. Une ligne lumineuse de jour apparut au sol à moins d'un centimètre.

Je me suis retourné pour courir.

La ligne s'élargit.

Et c'est à ce moment-là que j'ai réalisé qu'un cafard ne peut pas échapper au vent.

Le vent s'est engouffré, m'a attrapé, m'a balayé dans l'air en fuite, et m'a aspiré à travers la fissure qui s'élargissait dans le sol.

<Noooooon!> criai-je.

J'ai vu deux cafards voler devant moi, comme des jets dans le vent puissant.

J'ai agrippé le pont avec mes deux pattes avant et je me suis accroché. Pendant environ un millionième de seconde.

Et puis je tombais.

Je tombais, tourbillonnais, virevoltais, vers le sol en dessous.

À suivre...