Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

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Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 12

<Je suis Aristh Aximili-Esgarrouth-Isthill,> dis-je.

<Le petit frère du Prince Elfangor ?> l'un des andalites s'exclama.

<Oui. Je suis le frère d'Elfangor.> Je soupirai un peu à cela. Je sais que c'est ridicule, mais autant j'aimais et admirais Elfangor, c'était agaçant d'être toujours appelé "le petit frère d'Elfangor."

Ils étaient trois guerriers andalites. On pouvait dire qu'ils étaient des guerriers par leur attitude. Par la façon dont ils parvenaient à paraître totalement droits et raides, tout en ayant un léger air décontracté dans leurs pattes arrière.

Cela, en plus du fait que chacun avait une arme Shredder de l'armée et des cellules d'énergie supplémentaires en bandoulière.

<Je suis Samilin-Corrath-Gahar, capitaine de ce vaisseau,> dit le plus âgé d'entre eux. <Mon officier tactique Hareli-Frodlin-Sirinial, et notre médecin de bord, le Docteur Coaldwin-Ashul-Tahaylik. Maintenant, que faites-vous en train de dériver dans l'espace Zéro avec cinq extraterrestres?>

<Les avez-vous sauvés ? Sont-ils en sécurité ? Les extraterrestres, je veux dire?>

Le Docteur Coaldwin répondit. <Oui, ils vont très bien. Mais quelle physiologie inhabituelle ! Quatre d'entre eux sont clairement bipèdes mais n'ont aucune sorte de queue. Ils marchent sur deux jambes et parviennent à le faire sans avoir de queue pour l'équilibre. Tout à fait fascinant. Le dernier extraterrestre est manifestement conçu pour voler et ->

<Oui, merci, Docteur,> interrompit le Capitaine Samilin. <La question pour l'aristh est ce qu'il faisait dans l'espace Zéro en compagnie de ces... ces fascinants extraterrestres.>

Je me suis levé. Je me sentais chancelant, mais je ne pouvais pas simplement rester allongé là. <Capitaine, j'étais en morph. Dans une morph très petite. Puis j'ai entendu un bruit de pop et soudain j'étais dans l'espace Z.>

<Quoi ? Vous êtes la masse extrudée d'une morph de faible masse ? C'est impossible !> s'écria le docteur, les yeux brillants d'excitation. <Je veux dire, ce n'est pas impossible, peut-être, mais cela ne s'est jamais produit. Cela anéantira toutes les théories existantes sur le déplacement de masse morphique. Ce sera une percée scientifique de ->

<Oui, sans aucun doute,> interrompit à nouveau le capitaine, semblant plus agacé. <Mais aussi fascinant que cela soit scientifiquement, j'ai une question plus importante. Nous savons comment vous en êtes venu à flotter dans l'espace Zéro, Aristh Aximili, mais comment ces extraterrestres sont-ils arrivés ici, puisque seuls les Andalites possèdent le pouvoir de morphoser?>

C'était une question directe d'un officier supérieur. Un officier très supérieur. Un capitaine de vaisseau est le seigneur et maître de son vaisseau. Un aristh est en gros quelque chose qu'un capitaine de vaisseau pourrait racler de son sabot.

Même si le ton du capitaine était très accusateur, j'ai eu soudain une envie de rire. C'était un pur soulagement. D'abord, parce que mes amis allaient bien. Mais aussi parce que j'étais de retour parmi les Andalites.

Ils me ressemblaient. Ils parlaient comme moi. Ils bougeaient comme moi. Je voulais rire et être triste.

<Répondez à la question du capitaine !> rugit l'officier tactique, parlant pour la première fois. En tant que numéro deux, les officiers tactiques sont les disciplinaires du vaisseau.

<Désolé, monsieur,> dis-je. <C'est juste que je n'avais pas vu un autre Andalite depuis très longtemps. Et je pensais que je ne pourrais jamais... que je pourrais être coincé sur Terre pour le reste de ma vie.>

L'expression féroce du T.O. s'adoucit. Mais pas beaucoup.

Le capitaine hocha la tête et dit, <Donnez-moi simplement votre rapport, Aristh.> Mais il le dit gentiment.

<OUI, Capitaine. J'ai été abandonné sur Terre pendant environ zéro virgule sept années standard andalites. Je crois être le seul survivant après une bataille entre le vaisseau dôme où je servais et un vaisseau-piscine Yeerk. Le vaisseau-piscine a été aidé par un vaisseau-lame dissimulé appartenant à Visser Trois.>

L'officier technique émit un son de mépris et de dégoût.

<Le dôme a été séparé avant la bataille et... j'étais dans le dôme. Ce n'était pas par choix. On m'a ordonné d'aller dans le dôme.> Je me sentais bête de devoir défendre mes actions. Mais je ne voulais pas qu'on pense que j'étais une sorte de lâche. <Quoi qu'il en soit, le dôme est tombé de l'orbite et s'est écrasé dans un des océans de la Terre. J'étais là-bas sous l'eau pendant plusieurs semaines terrestres, jusqu'à ce que les humains viennent me secourir.>

<Les mêmes humains qui sont maintenant à l'infirmerie?> demanda le médecin.

<Oui.>

<Ils ont utilisé quelque engin de plongée humain?> demanda l'officier technique.

<Non. Ils se sont transformés en animaux aquatiques pour me sauver.>

Le capitaine ne montra aucune expression sauf un resserrement méfiant autour de ses yeux principaux. <Ils se sont transformés. Et où exactement ont-ils acquis la capacité de se transformer?>

Cela allait être difficile. Il y a quelque temps, j'avais réussi à entrer en contact avec le commandement andalite. Ils m'avaient essentiellement dit de prendre la responsabilité d'avoir donné aux humains la capacité de morphoser. Ils ne voulaient pas ternir la réputation d'Elfangor en tant que héros. Donner la technologie de morphose est un crime majeur.

Que devais-je dire ? Devais-je mentir au capitaine ? Cela semblait impossible. Mais j'avais des ordres de sources beaucoup plus élevées.

<Je l'ai fait, monsieur. Je leur ai donné la capacité de morphoser.>

Le capitaine me regarda simplement. <Je vois. Tu n'es pas un bon menteur, Aristh Aximili.>

Mes cœurs ont raté quelques battements. <Monsieur?>

L'officier technique soupira. <Jeune idiot, si tu as donné le pouvoir de morphose aux humains, comment se fait-il qu'ils aient déjà pu morphoser la première fois que tu les as vus ? De toute évidence, ils étaient déjà capables de morphoser au moment où ils t'ont découvert.>

Que pouvais-je dire ? Je n'avais pas vraiment eu le temps de préparer une bonne histoire. J'étais censé être un moustique à quelques milliards de kilomètres de là. Maintenant, j'avais l'air d'un menteur et d'un idiot.

Je ne dis rien, j'essayais juste de rester au garde-à-vous.

<Médecin, merci,> dit le capitaine, en congédiant le médecin. <Peut-être aimeriez-vous aller vérifier vos "humains". Et voir si vous ne pouvez pas analyser ce problème d'espace-Zéro que le jeune Aximili a découvert.>

Le médecin partit. Le capitaine se pencha près de moi. <Aristh Aximili, j'aimerais savoir pourquoi tu me mens.>

<Je ne mentirais jamais sauf si...>

<Sauf si quoi, espèce d'arist insignifiant !> cria l'officier technique. <Tu t'adresses à un capitaine de vaisseau !>

Je hochai la tête. <Oui. Je sais.>

L'officier technique commença à crier à nouveau, mais le capitaine l'interrompit d'un geste de la main.

<Aristh, as-tu à un moment quelconque établi un contact avec le monde natal pendant ton séjour sur Terre?>

<Oui, Capitaine,> dis-je, pratiquement en m'effondrant de soulagement. Le capitaine Samilin avait compris. Il avait compris.

<Et vous avez reçu des ordres à ce moment-là?>

<Oui, Capitaine.>

Il avait l'air de vouloir poser d'autres questions, mais il ne l'a pas fait. Il m'a regardé pendant un long moment. Puis, d'une voix beaucoup plus douce, il a dit : <Qu'est-il arrivé à Elfangor?>

<Il a été tué. Par Visser Trois. À la surface de la planète.>

Le capitaine hocha la tête. Le T.O. avait l'air choqué.

<Le Prince Elfangor a fait ça?> demanda le T.O. d'une voix impressionnée. <Le Prince Elfangor a enfreint la loi de la Bonté de Seerow?>

<Cette supposition ne quittera jamais cette pièce,> dit durement le capitaine. <C'est Aristh Aximili qui a bêtement donné le pouvoir de morphose aux humains. Mais entre nous, je dirai ceci. J'ai servi sous les ordres du Prince Elfangor. J'étais son T.O. à un moment donné. Et chaque fois qu'Elfangor faisait quelque chose, c'était pour une bonne raison.> Il me regarda droit dans les yeux et dit, <Elfangor était mon ami autant que mon prince. Je veux bien croire qu'il a enfreint les règles. Je ne croirai jamais qu'il a mal agi.>