Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 16

Non ! Pas encore !

« C'est comme... oh, oh ! C'est comme un mouffette miniature à huit pattes ! » cria quelqu'un.

« C'est un mutant ! »

« Tue-le ! »

« Tue-le toi-même ! Je ne m'approche pas de ce truc ! »

Je me précipitai sous l'un des réfrigérateurs, mes huit petites pattes grattant le sol en carrelage. Deux paires de pieds gigantesques se précipitèrent vers moi. Je me reculai contre le mur.

Mi-araignée, mi-mouffette. Huit pattes, toutes des petites pattes de mouffette, avec des pattes de mouffette et des griffes de mouffette. Un tiers de la taille d'une mouffette normale, peut-être quatre ou cinq pouces de long. La bouche en forme de pince de l'araignée. La longue queue rayée blanche de la mouffette.

Et je n'avais toujours pas fini de changer. Des yeux apparaissaient et disparaissaient sur mon visage. Ouverts, fermés, ouverts, fermés. Puis, finalement, je regardais le monde à travers un total de dix yeux : la combinaison déjà étrange des yeux composés et simples de l'araignée, plus deux yeux de mouffette pleinement fonctionnels.

Beaucoup d'yeux. Beaucoup de vues très tordues de mon environnement.

< Marco. Comment ça se passe ? > dit Jake.

< Bien. Bien, tout va bien, > criai-je. Une troisième paire de pieds arriva.

Et la personne qui y était attachée avait un balai. < Est-ce que quelque chose a mal tourné avec ta morphose ? >

< Non. Nooooon. Pas de problème. Non. Mais tu sais quoi ? Ce n'est vraiment pas le bon moment pour parler. > Le troisième type se baissa à genoux et me poussa le balai au visage. Il me frappa en plein visage, écrasant la petite bouche de l'araignée.

< Aaaaahh ! >

Je me précipitai vers la gauche. Le balai suivit.

« Je l'ai ! » dit Monsieur Balai. « Il sort. »

Je sortis de sous le réfrigérateur - directement dans une paire de pieds qui m'attendaient.

« Mec, c'est quoi ce truc ? »

« Oh, sauvez-nous, c'est l'apocalypse sur nous ! La fin du monde ! »

« Ne le laisse pas s'échapper ! »

L'un des pieds balayait le sol et me donna un coup de pied. Je volai contre le mur. Étant si petit et léger, l'impact ne fit pas très mal. Beaucoup.

Monsieur Balai s'avança. Il me fit basculer loin du mur, vers le centre de la pièce. Je me retournai et me précipitai de nouveau dans le vestiaire, six pieds géants juste derrière moi.

« Écrase-le ! Écrase-le ! »

Un pied massif s'abattit droit sur moi ! J'esquivai vers la gauche. Un autre pied ! J'esquivai vers la droite.

<Marco?> Cette fois, c’était Cassie. <Ça va?>

<Écoute, des gens m'ont vu, d'accord, je cours, d'accord, je vais bien,> mentis-je, continuant ma course folle en zigzag.

<Tu as besoin d'aide?> demanda Jake.

<Non. Tout va bien maintenant.>

Je passai devant une rangée de casiers. Les douches se trouvaient juste devant. Une impasse. Il n'y avait aucun moyen de s'échapper.

Attends ! Je n'étais pas à moitié mouffette ? Je pouvais essayer de pulvériser. Mais pourrais-je le faire avant que mes poursuivants ne m'écrasent ?

Je fis demi-tour et sprintai vers les cabines de toilettes. Encore avec les toilettes !

« Maintenant, on l’a ! » M. Broom ouvrit la porte de la cabine.

Je levai ma queue. Pulvérise ! Pulvérise ! Pulvérise ! ordonnai-je à la mouffette. Rien ne se passa ! Rien du tout !

Ils m'entourèrent, coupant toute chance de fuite.

« Ça ne pue pas comme une mouffette, » dit le premier poursuivant.

« Eh bien, ce n'est pas une mouffette, abruti, » dit M. Broom. « C'est trop petit. Et regarde toutes ces pattes. »

« C'est un présage, je te dis. C'est un signe ! »

« Ouais, mais ça a une queue comme une mouffette. »

« Peu importe ce que c'est, écrase-le ! »

M. Broom leva son arme à poils. Je me recroquevillai, impuissant.

« J'ai presque pitié de lui, » dit le premier gars.

« Quoi ? Je n'ai jamais rien vu d'aussi moche de ma vie ! »

<Tu as déjà essayé de te regarder dans le miroir?> grognai-je. J'utilisai la pensée privée. Jake et les autres n'entendraient pas.

Les trois se figèrent. « Qui a dit ça ? » demanda M. Broom.

<C'est moi. Ici en bas. Moi. La créature que vous essayez de tuer.>

« Impossible. Je ne savais pas que tu étais ventriloque, Charlie. »

« Je ne le suis pas. »

« Peut-être que c'est un signe. »

<C'est exact, il n'est pas ventriloque,> dis-je. <Je suis un demi-mouffette, demi-araignée qui parle. Un skider. Ou peut-être un spunk.>

« D'accord, c'est trop bizarre, » dit le premier gars.

<Pas aussi bizarre que ça va le devenir si vous ne laissez pas tomber le balai, vous retournez, et partez.>

« Quoi ? »

<Tu m'as entendu. Fais-le. Maintenant.>

Charlie le gars au balai n'était pas impressionné. « Ou sinon quoi ? » défia-t-il.

<Ou je vais me transformer en un monstre de trois mètres et faire sauter vos têtes comme des pissenlits.>

« Oh, ouais. Bien sûr. »

<D'accord, messieurs. Mais ne dites pas que je ne vous ai pas prévenus.>

C'était risqué. Stupide même. Mais que pouvais-je faire d'autre ?

Je commençai à dé-métamorphoser. Et à grandir. Rapidement. De quinze centimètres de long à trente centimètres, puis à un mètre, puis à deux -

« Aaaaaaaaaaaa ! » hurla Broom.

Ses amis étaient d'accord.

« Sortons d'ici ! »

Ils s'enfuirent du vestiaire.

Oui ! Je terminai ma dé-métamorphose et me glissai jusqu'à l'entrée de la cuisine pour voir ce qui se passait.

« Je te le dis, Marcel, » se plaignit Broom. « Il y a un monstre là-dedans ! On l'a tous vu ! »

« Il nous a parlé dans nos têtes ! »

« Nous vivons les derniers jours ! Le feu et le soufre vont pleuvoir sur nous ! »

Une voix retentissante les interrompit. « Idios ! J'ai une salle pleine d'invités là-bas ! Vous pensez que j'ai le temps pour vos stupides jeux ? »

« Mais - »

« Écoute, » continua Marcel, « je me fiche de ce que tu fais de ton temps libre, mais quand tu es ici, je m'attends à ce que tu travailles ! Comprenez ? Maintenant, retourne au travail ! »

<Marco?> Jake. <Tu m'entends?>

Je ne pouvais pas répondre, bien sûr. À la place, j'ai remis l'ancien uniforme de plongeur. Plus de transformations pour Marco aujourd'hui.

<Les salades doivent être servies dans dix de nos minutes,> continua Jake. <Je veux dire, dans dix minutes. Es-tu en place?>

J'ai fini de m'habiller et je suis retourné dans la cuisine. Je me suis dirigé vers le poste des salades.

« Je vais m'assurer que vous atteignez votre destination, » ai-je marmonné. La salade spéciale de Tennant était maintenant entourée d'au moins deux douzaines d'autres salades. Il serait facile pour un serveur distrait de donner la mauvaise à Tennant.

« Quoi ? » Mon pote le garde-manger m'avait entendu.

« Rien. »

Il fit un geste de la main pour me chasser. « Ouste. »

« TOI ! Qu'est-ce que tu fais là à traîner ? » Marcel. Je reconnaissais la voix.

« Au travail ! »

« Mais - »

« Pas de mais ! Tu as besoin de quelque chose à faire ? Vide le seau à cochons ! »

« Le quoi ? »

« Tu te moques de moi ? Allez ! Occupe-t'en ! Immédiatement ! » Le gars s'éloigna.

« C'est quoi un seau à cochons ? » ai-je dit.

Le garde-manger sourit. « C'est ce truc près du lave-vaisselle. »

Ce truc était une énorme poubelle en plastique - débordant de nourriture non mangée.

« La pelle est derrière, » dit le garde-manger. « Vas-y. Ou je rappelle Marcel. »