Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

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Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 15

Quelques instants plus tard, Gonrod, Aloth, Arbat et moi nous sommes retrouvés sur le pont de commandement. Estrid n'était pas présente.

<Parle-nous de Visser Trois.> Arbat semblait impatient. Gonrod moins. <Où se trouve-t-il quand il n'est pas sur son vaisseau-lame?>

<Je ne sais pas,> répondis-je. <Comment l'avez-vous trouvé dans le bureau du journal?>

<Nous ne l'avons pas trouvé,> dit Arbat. <Nous t'avons trouvé. Les capteurs de notre vaisseau étaient programmés pour localiser ton empreinte ADN. Nous avons pu la télécharger à partir de tes dossiers de l'académie.>

<Ne pourrions-nous pas faire de même avec celle d'Alloran?> demandai-je.

<Celle d'Alloran date d'avant. Avant que nous utilisions le cryptage ADN.

<Je vois. Alors notre moyen le plus probable de le trouver serait lors de la prochaine réunion du Partage au Centre Communautaire. Il y assiste souvent. Pas toujours. Mais souvent. À défaut, il se trouve souvent dans le complexe de la piscine des Yeerks.>

J'ai expliqué ce qu'était le Partage et comment Visser Trois était souvent présent sous forme humaine pour s'adresser à ceux qui assistaient. Je leur ai aussi parlé de l'emplacement de la piscine des Yeerks.

<Combien de Yeerks seraient présents à la réunion?> demanda Arbat.

<Nous ne sommes intéressés que par un seul Yeerk,> répliqua Gonrod sèchement. <Nos ordres sont clairs et précis. Une cible. Et ensuite nous avons terminé. Si Aloth peut atteindre la cible>

<Aloth atteindra la cible,> dit froidement Arbat.

<Le ferai-je? Ce n'est pas une chose facile à faire,> dit Aloth. <Viser une cible, une cible vivante, viser pour tuer, tirer, regarder pour voir les dégâts. Prendre une vie. Et ce n'est pas une cible ordinaire, Arbat, mais ton frère. J'ai aussi un frère. Je me demande, quand le moment viendra, si tu trouveras si facile de donner l'ordre final.>

Arbat ignora Aloth. Ou essaia de le faire.

<C'est une question à laquelle nous aimerions tous avoir une réponse,> dit Gonrod.

<C'est une question à laquelle je répondrai quand je donnerai cet ordre et débarrasserai la galaxie de l'Abomination,> répliqua Arbat. C'était la première fois que je le voyais perdre ce que mes amis humains appelleraient "son calme."

Il se ressaisit rapidement. <J'ai besoin de recueillir autant d'informations que possible. Puis-je continuer à interroger cet aristh?>

<Très bien.> La permission de Gonrod était réticente. Il regardait nerveusement les différents écrans de surveillance. C'était quelque chose qu'il faisait toutes les quelques secondes. Il semblait extraordinairement mal à l'aise pour un commandant.

<La piscine des Yeerks? Serait-il possible d'y accéder?> demanda Arbat avec insistance.

<Nous n'irons pas là-bas!> insista Gonrod d'une voix stridente.

Aloth réprima un ricanement.

Gonrod lança à Aloth un regard belliqueux. <L'aristh nous a présenté une cible parfaitement valable. Nous attaquerons cette réunion du Partage. Demain matin. Nous frapperons le Visser Trois. Et nous partirons.>

Arbat ouvrit les mains, comme s'il en appelait à la raison de Gonrod. <Commandant, si les cibles étaient élargies et que nous tuions de nombreux, peut-être des milliers, de Yirks, cela ne serait-il pas préférable?>

<Il n'y aura pas d'élargissement de la cible!> répliqua Gonrod sèchement. <Nous exécutons nos ordres. Et ensuite nous partons.>

Je vis Estrid dans l'embrasure arquée qui menait au couloir de sortie. <Commandant Gonrod,> annonça-t-elle. <Je vais faire un tour des Jardins et j'aimerais qu'Aximili m'accompagne. Il peut me familiariser avec les créatures terrestres.>

Je retins mon souffle. Je n'avais jamais entendu un aristh "annoncer" ses plans et désirs à un officier supérieur. En général, il attendait les ordres.

Les antennes oculaires de Gonrod frémirent de colère.

Estrid semblait ignorer qu'elle avait commis une violation de la conduite militaire.

Je regardai, malheureux. Je détestais la voir réprimandée.

Étrangement, Gonrod ne le fit pas. <Très bien,> répondit-il sèchement.

<Viens, Aximili,> dit-elle joyeusement.

Je la suivis jusqu'à l'écoutille de sortie. L'heure terrestre était tardive. Les Jardins étaient fermés. Il n'y avait aucun humain pour nous voir débarquer et descendre au sol sur la rampe camouflée.

Pourtant, j'étais mal à l'aise.

Estrid était belle. Elle était une combattante bien entraînée.

Mais elle n'était pas une soldate.

Qui était-elle ?