Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 27

<Non !>

Tseeew !

Le rayon passa si près de moi que je sentis mes yeux sur tige se roussir.

Le rayon frappa la main humaine d'Arbat.

La main, et le flacon qu'elle tenait, grésillèrent, brûlèrent et disparurent dans un filet de fumée.

Je tournai un œil sur tige pour voir Estrid. Elle baissa le rayon Dracon.

<Bon tir,> dis-je.

<Oui. Je suppose que c'était le cas.>

Le sang jaillit du moignon d'Arbat. Cela n'avait pas d'importance. Arbat n'avait qu'à dé-morphoser pour mettre fin à la douleur de la blessure.

<Tout est fini, Arbat.>

<Et maintenant ?> demanda Estrid.

Je fis un signe de tête vers le rivage où une partie de la force assiégeant mes amis se détacha pour venir rugir vers nous.

<Maintenant, nous mourons,> dis-je. <Mais nous mourons en tant que guerriers honorables andalites.>

<Ne les laisse pas me prendre vivant,> me dit Estrid. <Même si tu ne m'approuves pas, Aximili.>

Une vague de Hork-Bajirs se précipita sur nous. Je me préparai pour l'attaque. Estrid à mes côtés.

Arbat choisit de ne pas nous rejoindre.

« Andalites ! » cria-t-il, nous pointant du doigt avec sa main restante. « Andalites ! Regardez ce qu'ils m'ont fait ! »

Et puis la piscine Yeerk juste à notre gauche commença à bouillir. Il y avait un cercle rouge, de quinze mètres de diamètre, projeté sur le liquide en ébullition et tout à l'intérieur de ce cercle bouillait, fumait, sifflait.

Je fixai, transi. Estrid, toujours la physicienne, vit ce que j'avais manqué.

<Non, là-haut ! Là-haut !>

Je levai mes yeux principaux vers le toit en dôme de la piscine Yeerk. Là, au point le plus haut, un trou ! Des étoiles ! Je voyais des étoiles !

Le rayon rouge s'arrêta soudainement. Le faisceau destructeur à large angle du Ralek River devait avoir mis cinq minutes à brûler lentement à travers le dôme de terre.

<C'est impossible,> chuchotai-je, n'osant espérer.

À travers le trou, dans la piscine Yeerk vola le vieux vaisseau, la relique fatiguée et démodée nommée le Ralek River.

TSEEEW ! TSEEEW !

Les destructeurs du vaisseau ne seraient jamais à la hauteur des chasseurs Bug, encore moins du vaisseau Blade, mais ils étaient plus que suffisants pour stopper les Hork-Bajirs en approchant.

Dix pieds de quai entre nous et les Yeerks grésillèrent et s'évaporèrent.

TSEEEW ! TSEEEW !

Une ligne de destruction brûlait entre les Animorphs à moitié morts et leurs attaquants.

Le vaisseau volait bas et lentement, planait directement au-dessus de nous.

Tseew ! Tseeew ! Les Hork-Bajirs ripostaient avec des armes Dracon portatives. Comme essayer de tuer un éléphant en lançant des pierres.

Une rampe descendit. Je poussai Estrid vers elle et sautai à bord moi-même.

« Attendez ! » cria Arbat.

J'hésitai.

"Je suis un Andalite, moi aussi ! Je suis l'un des vôtres !"

Il a levé vers moi sa seule main humaine et son moignon ensanglanté.

<Pars,> ai-je dit à Gonrod.

Le vaisseau s'est élevé et a glissé vers les cages.

Si Arbat avait pensé à se dé-morphoser instantanément, il aurait pu vivre un peu plus longtemps. Il était là, furieux, piégé sur un segment de quai, seul.

Seul, à part les Taxxons dont la faim éternelle ne leur permettrait pas d'ignorer l'odeur de son sang.