Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

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Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 8

« Qu'est-ce que... »

Je levai ma main gauche. Elle était verte aussi. Devenant de plus en plus verte sous mes yeux. Devenant plus rugueuse. Changeant. Se transformant !

Des écailles se formaient sur ma peau. Grimpant le long de mes bras.

Je me précipitai hors de la chaise et courus vers mon miroir en pied.

Mon visage commençait à se gonfler. Un énorme museau noir-vert et long.

C'est quelque chose que vous ne voulez jamais vraiment voir.

« Yahhhh ! » criai-je.

Le gonflement s'ouvrit pour révéler une rangée de longues dents jaunies.

« Crckkk ! » commençai-je à dire, mais ma bouche n'était plus assez humaine pour produire des sons humains.

Mes jambes se ratatinaient sous mes yeux, impuissante. Je tombai en avant sur le sol. La grande queue surgissait derrière moi. Je sentais ma colonne vertébrale s'étirer.

Non ! Non ! Je n'avais pas décidé de me transformer !

Et pourtant, je me transformais. À une vitesse fulgurante ! J'étais sur le sol de ma chambre, en train de devenir un crocodile meurtrier de six mètres de long.

Détransforme-toi ! me suis-je ordonnée. Détransforme-toi !

Mais la transformation continuait. J'étais trop grande pour la pièce ! Mon museau était poussé dans un coin, tandis que ma queue s'étendait sous le lit et s'enroulait dans le coin opposé.

Que m'arrivait-il ?

Si Jordan ou Sara ou ma mère entraient dans la pièce, mon secret serait découvert. Pire encore, je n'étais pas sûre de pouvoir contrôler le crocodile.

Il avait faim.

Concentre-toi, Rachel ! Concentre-toi ! Détransforme-toi ! Redeviens humaine !

Mais je ne me détransformais pas. Du moins, pas en humaine.

À la place, je commençais à remarquer un changement complètement différent. Mon corps se rétrécissait à deux endroits. Je me resserrais. Formant trois sections corporelles différentes : tête, abdomen et thorax.

Je devenais un insecte !

Et c'est là que j'ai eu peur. Vous voyez, il est impossible de se transformer directement d'un animal à un autre. Ou du moins, c'est censé être impossible. Mais je me transformais définitivement. Et je ne me transformais pas en humaine.

J'étais toujours un énorme crocodile, mais ma tête massive de crocodile était reliée à mon corps par un cou minuscule et étroit. Et la zone reliant mon corps trapu de crocodile à ma grosse queue de crocodile s'était tellement rétrécie qu'elle avait la taille d'un poignet humain.

« Ça ne peut pas être vrai ! » J'ai crié à personne. « Ça doit être un rêve. »

Mais j'avais fait des dizaines, peut-être des centaines de cauchemars de métamorphose. Et ils n'avaient jamais été comme ça.

Je pouvais entendre mes os se transformer en eau et disparaître. Je pouvais voir les écailles noir-vert du crocodile devenir brun foncé, presque noir, alors qu'un exosquelette d'insecte poussait sur moi comme une armure.

Des poils énormes et pointus jaillirent comme des poignards de mon dos. Mes grandes dents fondirent ensemble, se solidifièrent, noircirent et se reformèrent pour devenir un long tube répugnant. Deux nouvelles jambes surgirent de mes côtés. Deux jambes pointues, articulées.

Je connaissais tous ces changements. C'était une métamorphose que j'avais déjà faite. Mais jamais comme ça !

J'étais en train de devenir une mouche. Mais comme la métamorphose n'est jamais logique, j'étais une mouche gigantesque. Je devenais une mouche avant d'avoir eu la chance de rétrécir.

Puis le rétrécissement s'est enclenché et je me suis mis à spiraler sauvagement vers le bas. Je passais de vingt-cinq pieds de long à moins d'un quart de pouce !

Je voulais crier à l'aide. Mais qui pouvait m'aider ? Personne. Personne !

Soudain, mes yeux de reptile se gonflèrent et éclatèrent comme des ballons. Le monde autour de moi s'est brisé en mille petites images. J'avais les yeux composés d'une mouche !

Mon esprit était en ébullition. Ça devait être un cauchemar. Ce n'était pas possible. Ça devait être un horrible rêve !

Je rétrécissais si vite que les coins de la pièce semblaient s'éloigner de moi à toute vitesse. Le grain du bois devenait grand, sombre et net. Les fissures entre les planches s'élargissaient comme des fossés.

Et puis, avec un sursaut écœurant, j'ai réalisé que j'avais cessé de rétrécir. Je grandissais à nouveau.

Le grain du bois rapetissait. Les fissures rétrécissaient. Et je grandissais. Et grandissais. Et grandissais !

Mes jambes supplémentaires avaient disparu. Je n'en avais plus que quatre maintenant. Quatre jambes qui devenaient plus épaisses et plus grandes et plus épaisses et plus grandes !

« Oh, s'il vous plaît ! Que quelqu'un m'aide ! »

Sproing ! Sproing ! Les ressorts de mon matelas ont sauté alors que mon poids les écrasait. J'étais trop grand pour la pièce. Plus grand encore que le crocodile. Mes étagères sont tombées. Mon bureau a claqué contre le mur. Des étincelles ont jailli de mon ordinateur et l'écran est devenu noir.

Trop grand pour la pièce ! J'étais assez gros pour être pesé en tonnes, pas en livres. Je me métamorphosais en un éléphant africain adulte. Dans ma petite chambre.

C-r-r-r-r-r-e-e-e-e-k !

« Oh, non, » j'ai chuchoté. Je pouvais sentir le sol littéralement s'enfoncer sous mon poids impossible. Ma tête était poussée contre le plafond.

C-r-r-r-UNCH !

Avec un cri de bois qui se tord, le sol a cédé.

Une chute écœurante ! Et . . .

C-r-r-a-BOOOOM !

J'étais, très soudainement, dans la cuisine.