Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 18

Je courais à travers un champ luxuriant d'herbe, sabots martelant.

Je respirais profondément le bon air de la planète d'origine.

Paix. Et silence.

Il y avait ma mère, devant.

Et mon frère. Elfangor ! Cela faisait si longtemps, trop longtemps depuis que nous avions parlé ensemble...

"Quoi..."

Je me suis redressé. Pas de champ luxuriant. Juste le sol dur du centre de contrôle antiaérien.

Et le sang suintant lentement de ma cuisse.

Chapman n'avait pas tiré pour tuer. Juste pour incapaciter.

Combien de temps étais-je resté inconscient ? Et pourquoi avais-je perdu connaissance ?

J'avais subi des blessures bien plus graves sans perdre conscience. Peut-être était-ce cette morphologie humaine particulière.

Quelle qu'en soit la raison, j'avais honte.

Non seulement je n'avais pas réussi à obtenir les informations nécessaires de Chapman concernant la localisation de Visser Deux.

Mais j'avais laissé une émotion personnelle l'emporter sur mon sens militaire.

C'était un épisode que je ne partagerais pas avec mes amis.

Rapidement, j'ai démorphosé. Redevenir Andalite n'avait jamais été aussi bienvenu.

Skreeeeet!

Avec précaution, j'ai découpé la serrure de la porte et je suis sorti de ma prison.

La bataille elle-même n'avait pas non plus lieu quelque part en dessous du pont. Je pouvais entendre trop clairement les cris des blessés. Le rugissement de la destruction.

Mais j'étais nécessaire au cœur de l'action.

De retour sur le pont d'envol. Au milieu du chaos.

FWAP !

L'homme était à terre.

Je suis rarement, voire jamais, surpris ou saboté dans ma forme naturelle d'Andalite.

J'ai retiré son arme de sa main.

Ma lame de queue était presque infaillible. Mais je ne prendrais plus de risques.

Je marchai à travers le couloir étroit.

Passé le CIC. Peu de bruit, voire aucun, à l'intérieur.

Passé le centre de contrôle du trafic aérien du porte-avions.

Le centre de commandement tactique du pavillon.

Une vérification rapide m'a dit qu'ils étaient vides. Tout comme le centre de renseignement conjoint.

Il était probable que la plupart, sinon tous, les officiers du porte-avions étaient maintenant soit morts, soit infestés.

Si certains avaient eu la chance d'échapper aux griffes des Yeerks, ils seraient sur le pont, combattant loyalement aux côtés de leurs camarades.

J'en étais certain.

Je suis arrivé sur le pont d'envol miraculeusement indemne.

Et j'ai immédiatement repéré le capitaine Plummer.

Il était au sol. Un énorme trou avait été soufflé dans son ventre.

Il était clair qu'il ne vivrait pas pour voir la fin de cette bataille.

"Aidez-moi ! Vous," cria-t-il, en faisant signe à un Hork-Bajir et à un contrôleur humain se tenant à proximité.

Je m'assurai de ne pas être vu.

L'humain était l'un des prétendus marins qui étaient montés à bord avec l'amiral Carrington.

Les Yeerks regardaient le capitaine tombé. Le visage de l'humain montrait une grande contrariété.

"S'il vous plaît, aidez-moi. Emmenez-moi sous le pont. Je suis l'un des vôtres !"

"Tu n'es personne," cria le Contrôleur. "Ton hôte humain a rempli sa fonction. Il est en train de mourir. Sauve-toi si tu peux."

Le Contrôleur et le Hork-Bajir s'éloignèrent.

Je m'approchai.

Ses yeux commençaient à devenir vitreux. Pourtant, ils montraient de la peur.

<Je ne vais pas te faire de mal,> dis-je.

Puis je vis le Yeerk lutter pour sortir de l'oreille de l'homme.

Je laissai faire.

Il n'irait pas loin.

Maladroitement, je m'agenouillai aux côtés du capitaine Plummer.

"Qu'ai-je fait," haleta-t-il. "J'ai essayé de me battre... J'ai essayé !"

<Personne ne te blâmera,> le rassurai-je.

Il regarda avec fascination ce qui avait été son estomac.

"Je meurs."

<Oui.>

Il tendit la main vers l'une des miennes.

Je restai avec lui jusqu'à ce qu'il parte.