Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

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Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 9

Qui ? Qui va-t-il tuer - moi, ou Visser Trois ?>

Le gourou du bonheur a pris une télécommande et a appuyé sur un bouton. Des stores ont commencé à descendre sur toutes les fenêtres. Il s'assurait que personne ne le voie.

Oups.

« Pourquoi toi - » a grogné William Roger Tennant. <Je pense que c'est toi, Marco ! Dégage !> a crié Rachel.

J'ai déployé mes ailes et quitté le perchoir. Tennant s'est jeté à travers le bureau, bras tendu. Il a essayé de m'attraper, mais a raté.

<Bouge ! Bouge !> a crié Rachel en volant dans le couloir. <Jake. Les gars. On a un problème !>

J'ai filé vers la porte.

« Pas si vite, petit oiseau, » a sifflé Tennant.

Mes oreilles super-sensibles l'ont entendu venir. Un livre. Un gros livre relié.

BONK !

Il m'a frappé. Je suis tombé sur le tapis. Le souffle coupé. Étourdi. Le cerveau en ébullition. Des images de gros serpents descendant une branche vers moi.

Tennant a bondi sur moi. Il m'a attrapé dans ses mains et a pressé ses pouces contre ma poitrine. A commencé à serrer.

"Je vais t'apprendre à faire caca sur mon bureau, petit -"

Mes côtes ! Elles se plient ! Elles s'effondrent !

Mes poumons ! Sur le point d'exploser ! Le sang qui afflue à ma tête !

<Aaaaaaaaaaaaarrrrrrrgghhhhhhhhhh !> Je criais.

<Marco ! Tiens bon ! Tiens bon !>

Mes yeux étaient rivés sur le visage de Tennant. Il serrait les dents. Ses yeux bleu pâle étaient exorbités, soudainement traversés de veines rouges. Une veine de sa tempe gonflait et palpitait.

Il avait l'air d'être sur le point d'exploser, d'éclater comme un kyste rompu. Mais ses mains ne serraient plus.

Alors j'ai compris. Le Yeerk luttait. Combattait quelque chose à l'intérieur du corps. Combattait William Roger Tennant. Le véritable humain nommé William Roger Tennant.

"Oh, petit oiseau, petit oiseau," murmura Tennant. "Si seulement tu pouvais entendre les cris d'angoisse de mon hôte. Ses supplications pour épargner ta vie sans valeur. Les humains ! Une espèce si faible, si sentimentale."

Puis il a relâché sa prise et a commencé à caresser mes plumes.

"Oh, comme j'aimerais te tuer," il chantonna. "Ne serait-ce que pour entendre les cris d'agonie de l'esprit torturé de cet hôte pathétique, oh oui, oh oui. Mais je ne te tuerai pas. Pas maintenant. Non, non, non. J'attends avec impatience le jour où je pourrai tuer toutes ces horribles petites créatures d'un coup ! Oh, quelle joie ce sera ! Peut-être qu'un tel carnage suffira à briser l'esprit de cet humain, une fois pour toutes !"

Pourtant, il continuait à me caresser. Ses yeux scintillaient. La sueur perlait sur son front.

J'ai essayé de me détendre. D'essayer de rester calme. Il allait me laisser partir. N'est-ce pas ? Il ne semblait pas remarquer que Rachel était revenue. Elle voletait au-dessus, observant, prête à frapper.

Comme si elle pouvait infliger de sérieux dégâts en morphing calopsitte.

<Les autres arrivent, Marco,> dit-elle. <Reste calme ! Ils font des morphs de combat.>

"Quand on m'a d'abord donné cet hôte," continua William Roger Tennant, sa voix s'adoucissant, presque comme s'il s'adressait à un public captivé de téléspectateurs, "je n'aurais jamais pensé que mon plus grand défi serait de devoir être aussi patient, aussi gentil, aussi aimant que cet humain geignard, pleurnichard et pathétique. Qui aurait pensé qu'il serait si difficile de maintenir cette ridicule mascarade ?"

Tennant se dirigea vers un grand miroir, s'examina, puis retourna vers le bureau au milieu de la pièce. "Je suis un guerrier !" cria-t-il, me gesticulant comme un accessoire. "Un guerrier piégé dans cette hideuse mascarade. Peux-tu imaginer, petit oiseau, combien cela me fait mal d'être gentil et aimable et poli, matin, midi et soir ! Comme je me languis de frapper ! De frapper ! De tuer tous les imbéciles qui m'entourent ! Mais je ne peux pas. Non ! Cela ne serait pas dans le caractère de William Roger Tennant, grand défenseur des vertus humaines. Gardien de toutes les formes de vie. Bah !"

<Cet homme est un psychopathe,> dit Rachel, perchée sur le haut de la porte ouverte. <Je veux dire, même pour un Yeerk, cet homme est un psychopathe. On parle de "Où est mon médicament ? Enfermez-moi dans une chambre en caoutchouc" psychopathe.>

<D'accord,> acquiesçai-je faiblement. <Gentil psychopathe. Bon psychopathe.>

Puis, chose incroyable, Tennant tourna sa paume vers le haut et ouvrit sa main. Je luttai pour me relever.

"Là, là, petit oiseau." Il caressa les plumes sur ma poitrine. "Bon petit oiseau. Boooond petit oiseaaaau."

Il me tint juste devant son visage. Je résistai à la tentation de lui mordre le nez.

"J'ai une idée, petit oiseau. Si tu peux me dire ton nom, je te donnerai une friandise. Quel est ton nom, petit oiseau ?" dit-il. "Dis à William Roger Tennant ton nom."