Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 5

Il y avait très longtemps que des Andalites ne s'étaient pas battus queue à queue, sauf dans le cadre d'un entraînement militaire ou comme sport.

Et ce n'était pas un sport.

Là, au milieu des ventilateurs soufflants et de l'odeur de graisse et de viande frite, Visser Trois et moi nous tenions face à face.

Deux mouettes descendirent en voletant pour atterrir. Puis deux autres. Mon œil sur tige nota le contour du prédateur, un faucon en vol au-dessus.

< Démorphons, > dit Rachel, dirigeant son pensée-parole pour m'inclure. J'espérais qu'elle se souviendrait de ne pas laisser Visser Trois l'entendre. Les humains oublient parfois que le pensée-parole peut être ciblé pour tout le monde ou juste une liste de personnes.

< Nous ne pouvons pas démorpher, > dit le Prince Jake à moi. < Nous devrions passer par nos formes humaines d'abord. Nous ne pouvons pas démorpher à moins d'être absolument sûrs que Visser Trois ne va pas s'en sortir. >

< Si nous démorphons, il ne s'en sortira pas, > dit Rachel sombrement.

Je gardai mes yeux fixés sur le Visser. Ma queue était prête à frapper à la moindre alerte. Le moindre mouvement et je frapperais.

Je dis, < Prince Jake, nous ne pouvons pas prendre le risque. S'il apprend un jour que vous êtes des humains, vos vies ne vaudront plus rien. Je peux venger Elfangor seul. >

< Ce n'est pas l'endroit, > dit Cassie raisonnablement. < Des gens en bas ont vu un oiseau à six ailes monter ici. Quelqu'un est probablement en route. >

Je l'entendis à peine. Le Visser se déplaçait latéralement, cherchant une ouverture. J'arquai ma lame de queue haut, prêt à bloquer son attaque.

< Ax, peux-tu te retirer sans te blesser ? > demanda le Prince Jake. < Cassie a raison. Nous ne voulons pas de ce combat ici. >

Une partie de moi voulait dire, oui, oui, nous pouvons laisser le Visser s'échapper. Il était plus grand que moi. Sa queue aurait un avantage d'un demi-pied en portée. Il était plus grand, ce qui lui facilitait la tâche pour frapper mes yeux, ma tête.

Mais une autre partie de moi avait vu ce regard de peur dans les yeux du Visser. Il avait réalisé qu'il était dans un piège. Il avait réalisé qu'il faisait face à un combat à mort où les chances n'étaient pas si favorables pour lui.

Je voulais voir plus de cette peur chez lui. Je voulais voir la terreur alors que je pressais ma lame de queue contre sa gorge et disais, < C'est pour mon frère. >

Mouvement soudain !

Je frappai ! Ma lame de queue manqua sa cible, mais entailla l'Abomination à l'épaule.

Dans la confusion, je ne compris pas tout de suite. Tout se passa en même temps : son mouvement soudain, ma frappe, et puis, le vol gracieux alors que son saut le fit passer par-dessus le mur.

Il disparut de ma vue. Je courus jusqu'au bord et me penchai pour regarder en bas.

En dessous, une fille humaine pleurait : "Je te jure que j'ai vu un cheval bleu sauter du toit !"

"Tu es folle. Où est-ce qu'il a atterri, alors ?" répondit son amie.

Je pouvais voir où il avait atterri. Dans une grande benne à ordures.

"Dans ce conteneur," dit la première fille.

Je lançai un regard furieux vers le Visser. Sa patte arrière gauche était cassée à cause de la chute. Il se transformait en humain aussi vite qu'il le pouvait. Il leva les yeux vers moi, ses yeux brûlant de haine.

Je voulais dire quelque chose. Je voulais crier une menace. Faire une promesse sinistre. Mais tout ce que je fis fut de le regarder droit dans les yeux, Visser Trois.

Et puis, alors que sa bouche humaine apparaissait, il ricana.

<Allez, Ax,> dit le Prince Jake. <Nous avons fini ici.>