Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 3

BAMBAMBAMBAMBAMBAMBAM !

Nous plongeâmes entre les bacs à cargaison.

BAM ! BAM !

Les Marines ripostèrent.

<Oh, c'est bien,> dit Marco. <On se fait attaquer des deux côtés encore.>

Sirènes. Cris.

Des voitures de police foncèrent sur le tarmac, lumières clignotantes, mégaphones hurlants. Des agents de sécurité de l'aéroport déferlèrent depuis le terminal.

<Jake,> dis-je. <Ils se dirigent droit dans la ligne de tir.>

<Laissez-les faire. Visser Trois ne voudra pas autant de témoins. Les Contrôleurs devront se retirer.>

Se retirer. Oui. Sauf qu'ils ne le faisaient pas. Tête Chauve et ses copains secouaient le bac à cargaison, essayant de le renverser.

<Euh, Jake?>

<Ouais. Je sais.>

Ils n'allaient pas se retirer. Les policiers étaient des Contrôleurs. Les agents de sécurité aussi.

C'était toute une armée de Yeerks.

BAM ! Chooooong.

Une balle ricocha sur l'un des bacs à cargaison.

<Quel est le plan?>

Jake s'accroupit, sa queue fouettant. <Un bataillon de Yeerks contre nous six. Pas bon.>

<Plus les deux Marines,> dis-je. <Et les gars dans le camion blindé.>

<Ouais, ne les oublie pas.> grogna Marco. <Ils ont déjà été d'une grande aide.>

<Mais on ne peut pas les laisser.>

<Et on ne peut pas partir sans ce morceau de Bug fighter,> fit remarquer Rachel. <C'est pour ça qu'on est venus. On doit le sortir d'ici avant que les Yeerks ne le détruisent.>

<Non,> dit Jake. <On ne peut pas prendre ce risque. Il n'y a aucun moyen de l'obtenir sans se faire tuer.>

<Il y a une rampe de maintenance après la prochaine porte, Prince Jake,> dit Ax.

<Bien. Nous pouvons reprendre notre forme à l'intérieur. D'accord, les gars, mission annulée. Allons-y. Restez près du bâtiment. Allez, allez, allez. Et Ax? Ne m'appelle pas - oh, laisse tomber.>

Jake sauta entre les bennes et se précipita vers la rampe. Marco et Ax le suivirent en trombe.

"GGGRRRRRRROOOOOOOOOOOOAAAWWWWWW !"

Rachel frappa une dernière fois le conteneur de fret, puis fonça vers la rampe.

Tobias descendit en piqué sous les avant-toits du bâtiment du terminal. <Cassie, allez. Tu peux reprendre ta forme à l'intérieur.>

BAM ! BAM ! "Ahhhhhhhhh !"

Le Marine avec un galon sur son col saisit son épaule et s'effondra sur le pavé. Je pouvais voir le sang s'infiltrer sous sa main.

Tobias tournoya. <Il est temps de partir, Cassie !>

<Je suis juste derrière toi.>

Tobias s'élança vers la rampe. Je tournoyai près du terminal.

Le Marine blessé rampait vers le camion blindé. Les Contrôleurs l'ignoraient. Mais l'autre Marine, le caporal, était toujours accroupi derrière le train d'atterrissage de l'avion, tirant sur l'ennemi. Et l'ennemi ripostait.

Un des policiers tenait un mégaphone à sa bouche. "Visser Trois s'impatiente. Éliminez l'humain pour que nous puissions accéder à la soute à cargaison."

Éliminer. Les Contrôleurs ne se souciaient pas du Marine. Ils avaient juste besoin qu'il soit hors de leur chemin. Il était la seule chose qui les séparait du chasseur Bug détruit.

Je devais le faire arrêter de tirer !

<Hé ! Marine. C'est un ami. Cessez le feu !> lui criai-je en pensée. <Arrêtez de tirer et RESTEZ À TERRE !>

Le Marine hésita une fraction de seconde. Il jeta un coup d'œil autour de lui, fronça les sourcils, puis resserra sa prise sur le pistolet.

BAM !

BAMBAMBAMBAMBAMBAM !

Des tirs de fusil automatique répondirent.

Le Marine plongea derrière la roue, se recroquevillant, prêt à tirer à nouveau. Il serait tué en quelques minutes, c'est certain.

Je contournai la queue de l'avion, vidai l'air de mes ailes et plongeai. Sous l'avion. Au-delà du Marine.

<Caporal ! Cessez le feu !>

Le Marine se recula contre le train d'atterrissage. Il inclina la tête et écouta, essayant visiblement de comprendre d'où venait la voix.

<Retirez-vous !>

Je tournoyai.

<C'est un combat que vous ne pouvez pas gagner.>

Il leva les yeux. Et cligna des yeux. "D'accord, c'est complètement dingue." Il ferma les yeux et appuya sa tête contre la roue. "Un oiseau me parle - ET JE L'ÉCOUTE." Il ouvrit les yeux et secoua la tête. "C'est fou."

Il s'éloigna du train d'atterrissage et dirigea son pistolet vers les Contrôleurs.

C'était un suicide.

Il visa.

Je plongeai.

Je heurtai le métal alors que le Marine appuyait sur la détente.

BAM !

<Ahhhhhhhhh !>

La douleur traversa mon flanc. Je tourbillonnai, une aile battant, l'autre pendant mollement à mon côté.

Je vis le pistolet du caporal glisser sur le tarmac dans un tourbillon d'avion, de ciel et de pavé. Je battis de ma bonne aile, m'efforçant de me stabiliser. Le sol se précipita vers moi. Gris. Dur. Incliné. Plus proche.

Puis la rotation s'arrêta.