Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 4

DE-DEET ! DE-DEET !

L'alarme était comme un marteau-piqueur dans la tête. Je gémis.

DE-DEET !

Assez, déjà ! Je cherchai le radio-réveil. Le bouton de répétition. Juste cinq minutes de plus.

Ma main tâtonnait l'air. Pas de table de chevet ? J'ouvris les paupières. Où était mon...

Mon cœur s'arrêta.

Je fixais un écran triangulaire. Un panneau d'ordinateur plat monté à ras dans un mur de plâtre blanc écaillé en face du lit. Des lettres cuivrées étranges pulsaient en haut de l'écran gris lumineux. 5:58:16 du matin. En dessous de l'heure clignotait les mots « À FAIRE » et une seule entrée : « Se présenter au travail. »

Ce n'était pas ma chambre. Pas du tout.

DE-DEET ! DE-DEET !

Mon corps se raidit en mode défense et je me précipitai hors du lit.

L'alarme s'arrêta.

Mon esprit, forcé à la conscience par le choc, me lança des ordres. Sors ! il avertit. Sors, sors, sors !

Je courus vers un grand panneau noir dans le mur. Une porte. Ça devait être ça.

Sors !

J'essayai, mais il n'y avait pas de poignée. Pas de levier de déverrouillage. Rien.

Je frappai dessus.

"Vous n'êtes pas prêt à partir pour le travail !" dit une voix stridente d'ordinateur.

Je frappai encore plus fort. Martelai le panneau avec un poing fermé. Un poing qui...

Je m'arrêtai soudain en observant mon poing. Il était grand.

Je veux dire qu'il était rugueux et calleux, avec des veines qui saillaient sur l'avant-bras poilu et musclé, comme si j'étais abonné à Gold's Gym et que j'utilisais réellement mon abonnement.

C'était la main et le bras d'un homme adulte.

Mon cœur repartit, battant maintenant à une vitesse record.

Je sondai le cadre de porte en acier poli pour voir mon reflet, pour voir le visage que je connaissais.

Et oui, là ! Je vis mes yeux, sombres comme minuit. Mon visage fort et large. Mon...

J'avalai difficilement.

Mes cheveux coupés court ? Ma silhouette de six pieds ?

Ma barbe d'un jour ?!

Je portai une main à mon visage. Mes doigts raclèrent mon menton. Une barbe comme du papier de verre à grain 60. J'avais besoin de me raser.

Ma respiration devint saccadée. Ma tête semblait prête à exploser.

Le Jake qui me regardait était un adulte ! Pas très vieux. Mais sorti de l'université depuis quelques années. Au moins dix ans de plus que le gamin que j'étais la veille au soir.

Que se passait-il ? Où étaient les autres ? Comment étais-je arrivé ici ?

Mon cœur battait beaucoup trop fort.

J'allais avoir une crise cardiaque si je ne me calmais pas. Je trébuchai en retournant au lit et m'assis sur la bande étroite à peine plus large qu'un torse. Un matelas sur une plaque de métal.

"D'accord," dis-je à haute voix. "D'accord." Utilise ton cerveau. Envisage les explications possibles.

Un tour de l'Ellimist ? Oui, ça devait être ça. Mais pourquoi n'avait-il pas parlé ?

Une expérience des Yeerks, peut-être ? Aurais-je été capturé ?

C'est difficile de réfléchir clairement quand on se réveille comme Tom Hanks dans ce film Big. Au moins, il s'est réveillé dans sa propre chambre, avec ses propres vêtements. En quelque sorte. Moi, je portais cette combinaison orange délavée, de la couleur d'une casquette des Orioles décolorée par le soleil.

Je touchai la combinaison, puis ça me frappa.

Bien sûr !

Je savais ce qui se passait ici. C'était enfin arrivé.

Je savais que ce n'était qu'une question de temps, avec les pressions du leadership, la bataille violente, les combats incessants contre un ennemi qui se renforçait.

J'avais finalement été poussé à une dépression psychotique complète.

J'étais devenu fou.

Et c'était ma cellule capitonnée.