Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 23 - Tobias

Je volais après Ax, le cœur battant, les ailes battant en avant et en arrière, en avant et en arrière. Courant, zoomant sauvagement, imprudemment à travers les branches d'arbres que je pouvais à peine voir. Mon esprit parti, parti à la réalisation que c'était arrivé.

Jake. Ça ne pouvait pas être. Ça ne s'intégrerait pas dans mon cerveau. C'était impossible !

J'aperçus Ax. Il se jetait sur une rangée de hessois. Un tombait. Un autre.

Il sauta ! Directement par-dessus eux, atterrit et se dirigea vers l'officier.

Il allait tuer cet homme. Rachel le lui avait dit.

Non, c'était faux ! Cet officier hessois n'était pas responsable. Crayak. C'est lui qui avait tué Jake. C'est lui qui avait organisé cette mission désespérée.

« Sortez-nous d'ici ! » ai-je crié. « Crayak, Ellimist, peu importe, sortez-nous d'ici ! On abandonne ! »

Pas de réponse.

Ax se dirigea vers l'officier hessois. L'homme avait une épée à la main. Je pourrais crier à Ax de s'arrêter.

Je pourrais...

« Aaahhhh ! »

Un mur blanc se précipita vers moi, ondulant, immense, remplissant le ciel !

Je virai brusquement.

Non, cela ne remplissait pas tout le ciel. Je pouvais voir le ciel. Il m'a fallu quelques secondes pour comprendre.

Une voile !

Une grande voile carrée, et en dessous, une autre. Au-dessus, encore une autre. Le vent les poussait vers moi. Elles coupaient la brise pour moi, la bloquant. Je devais battre des ailes fort pour rester devant.

Je virai à l'écart, en dehors du chemin de la voile et attrapai la brise.

Saut dans le temps. Visser Quatre avait encore bougé. Il avait fait les dégâts qu'il pouvait faire.

En dessous de moi se trouvait l'ovale effilé d'un navire en bois. Trois mâts, chacun plus grand qu'un grand arbre. Des cordes, certaines aussi épaisses que la jambe de quelqu'un, étaient tendues partout, de mât en mât, de mât au pont.

Des hommes en uniforme avec des galons dorés et des bottes se tenaient au-dessus d'autres hommes en salopettes écrues, torses nus, et pieds nus.

Je regardai autour de moi. Il y avait des navires dans toutes les directions, semblant former deux lignes grossières. Deux lignes s'étendaient sur des kilomètres de mer calme. Les deux lignes avançaient avec une grâce majestueuse et non précipitée vers une intersection.

Chaque navire était hérissé de canons.

« Marco ? Rachel ? Ax ? Cassie ? »

Pas de réponse. Ils pouvaient être à des kilomètres et des années de distance. Je vis un dauphin solitaire suivre le rythme du grand navire en dessous de moi.

« Est-ce que c'est quelqu'un ? Marco ? C'est toi ? Cassie ? »

Je parlais à un dauphin. J'étais seul.

Je descendis en cercles vers le navire. Je gardai le rythme avec lui, moi et une bande de mouettes.

Le navire était très orné. La poupe était légèrement incurvée, avec des fenêtres bordées d'or s'ouvrant sur une pièce avec une table. Je battis des ailes pour m'approcher. Je m'approchai jusqu'à pouvoir voir la plupart, sinon la totalité de la cabine.

Puis, avec quelques battements rapides, j'étais à l'intérieur, soudainement dans un air immobile. Je me posai sur une table couverte de cartes, de plans et de papiers. Mes serres déchirèrent le papier fragile.

Il y avait une plume. Un encrier. Des livres reliés en cuir. En anglais. Je pouvais lire les mots sur la carte. Et je pouvais comprendre la carte montrant la position du navire.

Nous étions dans l'océan Atlantique. Près de l'Espagne. Il y avait une pointe de terre. Elle était étiquetée Trafalgar.

Je descendis sous la table et commençai à morphoser. Si je voulais trouver Visser Quatre, je devais pouvoir me déplacer sur le navire.

Et j'allais trouver Visser Quatre. Crayak pouvait être le grand mal, mais c'était ce Yerk-là qui avait tué Jake.

Et j'allais le trouver et voir à quel point il pouvait bien nager.