Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 22 - Cassie

Des corps coulaient.

Des corps flottaient.

Des corps passaient rapidement, emportés par le courant. Des yeux écarquillés, morts.

Du sang. Partout.

<Jake !> J'ai crié son nom. Peut-être, d'une manière ou d'une autre. D'une manière ou d'une autre, il pouvait entendre. D'une manière ou d'une autre, Marco avait tort.

Je fais surface pour aspirer de l'air, pour échapper à l'horreur sous les bateaux. Mais la surface était encore pire.

Des balles, tirées en volées terrifiantes, continuaient de frapper les bateaux et les os. Des hommes criaient. Des hommes tombaient dans l'eau.

C'était un massacre. Je ne voyais pas Marco. Ni Washington. Étaient-ils vivants ?

<Jake !>

J'utilisai l'écholocation, envoyant des clics qui rebondissaient sur les coques, les glaçons, les bras et les jambes.

<Jake !>

Je heurtai un corps. Il se retourna.

<Oh, mon Dieu. Oh, mon Dieu, Jake. Jake ! Jake !>

Je me glissai sous lui et commençai à pousser son corps vers la rive.

<Allez, Jake, viens avec moi. Je vais te sortir d'ici. Oh, Dieu ! Oh, Dieu !>

Les balles traversaient l'eau. Je continuai à nager, inconscient du danger, dans l'eau glacée. Je pouvais sentir la rive devant moi. À quelques pieds seulement. Juste...

Disparu !

Le poids de Jake n'était plus sur mon dos. La rive avait disparu. Les bateaux... disparus.

La lumière du soleil perçait à travers l'eau. C'était le jour !

<Jake ! Jake !>

J'utilisai l'écholocation. Non, il n'y avait pas de corps, rien d'autre qu'un banc de poissons.

Non ! Saut dans le temps !

Je fis surface.

Le soleil était sorti de derrière les nuages. Une brise légère soufflait. Et, portée par cette brise, des voiliers. Des dizaines ! Peut-être plus.

Ils remplissaient mon horizon dans toutes les directions, imposants, hauts, des navires en bois à trois mâts, avec d'immenses voiles blanches gonflées, des drapeaux flottant.

Jake n'était pas ici. Pas maintenant.

Je me sentis malade. Jake. Mort. Mais pas ici, et pas maintenant.

Visser Quatre s'était échappé à nouveau. Et nous, comme la queue d'un cerf-volant, avions suivi, impuissants.

<Jake !> criai-je.

Non. Il ne répondrait pas. Il ne répondrait plus jamais.

Et maintenant, une autre bataille se préparait. Un autre endroit où Visser Quatre pouvait tordre l'histoire humaine. Peut-être que la race humaine le méritait.

Mon esprit n'était plus que douleur maintenant. Plus que culpabilité.

Marco et moi allions le sauver de Crayak. Nous allions le garder en vie. Mais en un éclair, dans une bataille qui n'aurait jamais dû avoir lieu, dans une guerre à laquelle je n'avais même pas prêté attention à l'école, il était mort.

Je ne pouvais pas ressentir cette douleur. Impossible. C'était un trou en moi. C'était un couteau qui tournait.

Mais sous mon propre esprit humain égaré et lamentant, il y en avait un autre. Le dauphin... oui, le dauphin savait seulement que la mer était pleine de poissons, et c'était bien.