Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

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Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 22

Entièrement humain, je commençai à morphoser à nouveau.

Je devais être juste au bout du quai pour que cela fonctionne. J'allais devenir très, très petit. Les distances devaient être petites aussi.

J'allais faire la seule morphose que j'avais juré de ne plus jamais faire.

Je rétrécissais. En rétrécissant, je me rapprochai du bout du quai. Quand mes bras devinrent inutiles, je pagayai.

Je rétrécissais et rétrécissais jusqu'à ce que le toit bas du quai au-dessus de ma tête semble à des kilomètres.

Un ensemble supplémentaire de pattes sortit de mon abdomen. Des antennes jaillirent de mon front.

Mon corps fut sévèrement comprimé en trois segments. J'étais un sablier avec une tête.

Ma peau devint dure comme des ongles. Tout comme l'exosquelette d'un cafard. Mais je ne morphosais pas en cafard. Je devenais beaucoup, beaucoup plus petit. Un cafard serait visible. Un cafard serait un éléphant comparé à l'animal que je devenais.

Je mesurais moins d'un pouce et continuais de rétrécir. Devenant l'animal le plus terrifiant que j'avais jamais été.

Je devenais une fourmi.

Je luttais continuellement pour atteindre la surface. Je ne pouvais pas me permettre d'être piégé sous l'eau. Et bientôt, ma flottabilité naturelle et ma petite taille me permettaient de rester facilement au sommet des vagues.

Je jetai un dernier regard autour de moi avec mes yeux défaillants. Je savais ce qui allait arriver. Je savais que je serais presque aveugle. Je devais choisir une direction et savoir où j'étais.

Un énorme pilier, cinquante fois plus grand qu'un séquoia, se dressait devant moi. Juste devant moi.

Mes yeux s'éteignirent comme si quelqu'un avait actionné un interrupteur. J'étais presque aveugle. Plus aveugle qu'une taupe. Tout ce que je pouvais voir étaient des lignes vagues et déformées entre l'obscurité et la lumière. Des ombres. Mais je savais où j'étais.

Mes six pattes de fourmi s'étalèrent. Elles appuyaient sur une surface caoutchouteuse - l'eau. C'était comme essayer de marcher sur un trampoline. Et mes pattes continuaient de percer la surface.

Mais dans l'ensemble, je pouvais le faire. Je pouvais marcher sur l'eau. Ou au moins me tenir debout. Le mouvement en avant était très difficile.

Heureusement, l'eau s'en chargeait pour moi. Une houle arrivait. Je la sentais monter sous moi, une vague vaste et puissante qui me propulsait en haut et en haut sur sa crête.

Je surfais sur la piscine Yeerk.

SPLASH !

La vague s'écrasa contre le pylône. Un mur d'acier se dressait devant moi, rien d'autre que l'obscurité pour mes yeux de fourmi. Je m'agrippai. Je plantai mes minuscules griffes, agrippant sauvagement, agrippant tout ce qui était solide.

Et puis l'eau s'évanouit sous moi. J'avais attrapé le pylône en acier ! De minuscules irrégularités de surface, le grain même du métal, étaient tout ce dont j'avais besoin.

Je montai en flèche. Vers le haut pour échapper à la prochaine houle.

Elle éclaboussa. Je sentis les vibrations lorsque l'eau heurta le pylône. Je sentis l'air se déplacer alors qu'il était déplacé par la montée minuscule, mais énorme pour moi.

Le sommet de l'eau effleura mes pattes arrière, mais j'avais encore quatre pattes fermement attachées, et je les propulsais de toute ma volonté humaine.

Je ressentais les instincts mécaniques et sans esprit de la fourmi. Ils ne poseraient pas de problème. J'avais déjà pris la forme de la fourmi. J'étais préparé. De plus, la fourmi était loin de tout ce qui lui était familier. Loin du monde des odeurs qu'elle habitait.

Je montais, grimpant et grimpant. Toujours vers le haut.

Devant moi, je percevais de la chaleur. La chaleur corporelle et les odeurs d'un être vivant. Une pauvre créature, humaine ou Hork-Bajir, ou un Taxxon immonde et vil, était en train d'être réinfestée.

Je me précipitai en avant, accroché à l'envers alors que je courais. Agrippant les incrustations et les irrégularités du dessous du quai.

À l'envers, à quelques centimètres de l'eau, je courais et courais et ne ralentissais même pas quand je me retrouvais non plus sur de l'acier mais sur du tissu.

Puis, vers le haut et vers le haut ! Je me sentais voler à une vitesse insensée. Mais je m'accrochais toujours aux cordes qui étaient des fils dans une chemise en coton.

L'hôte avait été réinfesté. J'étais sur un Contrôleur. J'étais sur sa chemise, me faufilant à l'abri sous un col humide.

<Hah ! Voyons voir si les robots chasseurs me trouvent ici,> dis-je triomphalement.