Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

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Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 24 - Jake

Les Hork-Bajir-Contrôleurs en retraite s'arrêtèrent juste au-delà de la portée de nos lances. Se retournèrent. Visèrent leurs rayons Dracon sur les arbres et abattirent un Hork-Bajir libre à la fois.

Les Hork-Bajirs libres hurlaient. Ils dégringolaient des plateformes. Les flammes dévoraient arbre après arbre. Emportant avec elles les courageux guerriers qui n’avaient pas eu le temps de fuir.

Puis...

"Ssssssny-ssssnit-ssssnit-sssnnnaaaaaa !"

Les Taxxons envahirent le camp.

"Skreeeeeeeeeeeeee !"

Les premiers tombèrent dans les fosses, empalés par les lances en bois. Les corps embrochés, deux ou trois couches de profondeur, formèrent un pont pour ceux qui suivaient. Les Taxxons se précipitèrent vers les Hork-Bajirs tombés. Certains s'arrêtèrent pour festoyer sur leurs propres morts. D'autres non.

"Rrrrrrrrroaaaagh !"

Je bondis. Enfonçai mes dents dans la peau glissante et gonflée. Répugnant. Comme percer un ballon rempli de quelque chose de chaud et nauséabond.

Je m’éloignai en titubant du corps dégonflé.

Je vis Rachel serrer un Taxxon jusqu'à ce qu'il éclate.

J’entendis Cassie grogner frénétiquement. Marco beugler.

<Tobias !> Pas de réponse. Je diffusai ma pensée aussi fort que je le pouvais. <L'eau ! Dis-le à Ax. MAINTENANT !>

Les anciens et les jeunes Hork-Bajirs couraient dans tous les sens. Pleurant, hurlant. La forêt brûlait autour d’eux. Des tirs de sniper criblaient les arbres, le sol.

Partout, les Hork-Bajirs libres tombaient.

Mouraient.

<Hors du camp !> criai-je. <Tout le monde, allez dans les collines. L'eau arrive !>

Mais comment pouvais-je en être sûr ? Pourquoi Tobias n'avait-il pas répondu ? Était-il à terre ? Ax recevrait-il le message ?

Un Taxxon s'éleva derrière moi. Je bondis et me retournai. Enfonçai mes crocs dans sa masse misérable et boursouflée.

La bataille était un chaos et j'en étais responsable. Je fis demi-tour et courus dans la vallée, vers le barrage qu'Ax ouvrirait avec sa lame de queue. S'il recevait l'ordre.

Soudain...

ZWIIIP ! ZWIIIP !

Des traînées de lumière orange éblouissante filèrent dans l’air. Des boules de feu volantes.

Visser One !

Je me figeai.

Huit jambes colossales, épaisses comme des troncs, traversèrent les bois. Le sol trembla ! Des arbres adultes se brisèrent comme des fétus de paille.

Huit têtes horribles aux yeux orange scintillants crachaient des boules de feu.

Puis...

"Tseeer !"

<Tobias ! Non !>

Tobias, plongeant encore et encore sur le monstre. Griffant les yeux avec ses serres. Déchirant la chair avec son bec.

Mais il n’était guère plus qu’une puce pour le gigantesque monstre du visser, infligeant plus d’agacement que de douleur. Les huit bras filiformes du monstre cherchaient à l’attraper dans les airs. À moins que Tobias ne s’échappe, les tentacules allaient le capturer !

<Tobias, arrête ! C’est un ordre !>

Je sentis ma gorge se serrer. Ma bouche se contracta de peur. J’envoyai un autre message désespéré par la pensée à Ax. Pria qu'il l'entende.

<Ouvre le barrage ! Envoie l'eau ! MAINTENANT !>

Un hurlement horrible !

Tobias avait été touché ! Frappe par un tentacule, il fut projeté dans les arbres !

Le monstre morph du visser s'approchait des Hork-Bajirs en fuite. Boule de feu après boule de feu jaillissait de ses bouches. Jeunes et vieux, instantanément incinérés.

Pas le choix. Je chargeai. Bondis par-dessus les corps tombés des Taxxons affaissés et des Hork-Bajirs brûlés. Et dans un gigantesque saut de pure puissance, toute ma force et ma vitesse concentrées en un seul coup...

Je m'écrasai contre le visser. Enfonçai mes crocs de dix centimètres dans l'un des huit cous serpentins du monstre.

<Tu es pitoyable,> grogna-t-il. <Tu vas mourir.>

Je mordis plus fort, ma mâchoire se resserrant comme un étau. J'étendis les griffes de mes quatre pattes pour qu'elles transpercent le cou saignant.

À peine accroché alors que le cou fouettait le tigre dans les airs comme une poupée de chiffon.

Le sang brûlant du monstre brûlait ma bouche.

Mais tant que je tenais bon, le visser ne pouvait pas tirer sur moi. S'il le faisait, il se brûlerait lui-même.

Cependant, il pouvait m'attaquer avec les dents des têtes voisines. Des dents qui brillaient aussi chaudes que des fers à marquer.

Tssssss !

<Ahhh !>

Je me tordais et esquivais, creusais plus profondément avec mes griffes. À peine assez de force pour tenir bon !

Tssssssssss !

Des dents brûlantes perçaient un trou dans mon dos ! Chair brûlée ! Muscle calciné ! C'était l'agonie !

WWUMPH ?

J'ai perdu ma prise. Tombé au sol. Rouler sur la berge du ruisseau.

J’ai lutté pour me relever, mais un poids énorme m’a repoussé vers le bas. M'écrasait si fort que je pouvais à peine respirer.

<Enfin,> rugit le visser. Deux des huit mains griffues se refermèrent autour de mon cou. Trois des huit têtes soufflèrent une haleine brûlante sur mon visage.

Et je savais que j'étais mort.