Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

Icône de l’article

Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 25

<Décollez ! Bougez !> commanda Visser Trois à l'équipage du vaisseau-camion.

Presque immédiatement, l'énorme chose commença à avancer. Très lentement au début. Mais en avançant, elle créait un vent de face. La passerelle s'éloignait de moi. Le vaisseau montait en même temps. À cent pieds maintenant. Deux cents !

<Ha ! Pas si facile, Andalite !>

À ce moment-là, j'eus une envie puissante de choquer le monstre maléfique et de dire, <Devine quoi, crétin ? Pas un Andalite du tout. Le nom est Tobias !>

Mais je n'étais pas prêt à me vanter. La vérité, c'était que la situation semblait mauvaise. Le vaisseau prenait lentement de la vitesse.

Je battis plus fort, plus fort. Je gagnais encore. Mais c'était douloureusement lent. J'étais à bout de forces. Le Dracon me pesait. Le vent de face augmentait.

Devant moi, à quelques pieds à peine, je vis la bosse de la passerelle.

Je gagnais un pied. Un autre. Encore un autre.

Je me posai et repliai mes ailes. Je ne pouvais plus voler. Mais je pouvais encore me hisser avec mes serres, agrippant les petites arêtes et crêtes qui couraient le long du haut de la passerelle du vaisseau. J'y étais ! En dessous de moi, du plastique transparent. Je pouvais voir l'équipage sur la passerelle. Les Taxxons me regardaient sauvagement.

Avec un dernier élan désespéré, je me propulsai dans les airs. Je devais voler à toute vitesse pour rester en avance sur les fenêtres de la passerelle qui arrivaient rapidement.

Ensuite, avec une serre acérée, j'ai appuyé sur la gâchette du rayon Dracon.

<Cramez, vermines !>

Il n'y avait aucun recul. Pas du tout comme un pistolet normal.

Mais un faisceau de lumière rouge intense jaillit de moi vers le pont. Il perça un trou à travers la fenêtre, trancha en deux un gros Taxxon, et commença à découper des panneaux de contrôle et des instruments comme un couteau chaud traversant du beurre. J'ai appuyé sur la gâchette aussi longtemps que j'ai pu.

Enfin, épuisé, je ne pouvais plus rien faire.

Le rayon Dracon glissa de ma serre et plongea vers la terre en dessous.

Mais je l'avais fait.

C'était une chose incroyable et terrible à voir. Le vaisseau, aussi grand qu'un gratte-ciel, immense au-delà de toute croyance, trembla comme s'il avait heurté un dos d'âne.

Il continua néanmoins à s'élever, montant brusquement vers le ciel, comme s'il était une baleine émergeant de l'eau. Il visait l'espace, son habitat naturel. Mais il était clair qu'il n'était plus sous contrôle. Il roula soudainement sur le côté.

BOUM ! Une boule de flamme orange !

Le vaisseau hors de contrôle s'était écrasé sans ménagement sur l'un des hélicoptères. L'hélicoptère tomba en ruines.

Les chasseurs Bug et le vaisseau Blade se précipitèrent rapidement pour s'écarter du chemin. Mais trop tard.

KA-RUNCH ! BA-BOUM !

L'un des chasseurs Bug avait percuté le côté du vaisseau. Le chasseur Bug était fini. Le vaisseau Blade et le chasseur Bug restant se retirèrent rapidement.

Et puis j'ai vu le trou.

Une déchirure de trente mètres de long s'était ouverte sur le côté du vaisseau cargo. De ce trou, l'eau du lac jaillissait. C'était une cascade venant du ciel. Des millions de litres se déversant.

<Oh, mon dieu,> murmurai-je.

Nous étions peut-être à deux cent mètres de hauteur au-dessus de la forêt maintenant, quand je les ai vus.

Cassie d'abord. Puis Rachel et Marco ensemble. Et Jake. Ils tombaient, pleinement humains, du côté déchiré du vaisseau.

Ils chutaient, impuissants, condamnés, vers le sol qui se précipitait à leur rencontre !

<Noooon !>

Je savais qu'il n'y avait rien que je puisse faire. Je le savais. Mais je me précipitai quand même à leur poursuite. Me précipitai de toute ma vitesse vers eux alors qu'ils tombaient, les bras agités, les bouches ouvertes dans des cris de terreur.