Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Intégral d’Animorph en français

Icône de l’article

Resume

L’intégral d’animorph en français (traduction fait par moi avec chat GPT).

Chapitre 26

Les lumières des vaisseaux Yeerk et autres ex-Andalites scintillaient au-dessus des rues comme des lucioles cramoisies. Brooklyn. Queens. Le Bronx. Les banlieues. La chaîne de villes lointaines au-delà. Tout cela brillait d'un rouge révélateur. La mégalopole de la côte Est, à l'horizon et au-delà.

Yeerk. Tout cela. Yeerk.

Mes yeux de faucon télescopiques trouvèrent la silhouette d'un homme à un bureau, haut dans un gratte-ciel. Dans le monde que je connaissais autrefois, il aurait pu être n'importe qui. Travaillant tard. Avec une femme et une famille. Un chien. Une maison.

Ici, il était un captif. Un captif.

Une vie.

À deux miles de là se trouvait un autre bâtiment, pas le plus haut, mais un qui se démarquait, avec un sommet pointu et brillant. Plus lumineux que toutes les structures autour, avec des éclats d'étoiles empilés pour former une pointe haute et élégante.

Le Chrysler Building. Centre du commandement des envahisseurs. Instrument de domination Yeerk.

La prison de Cassie.

Une lumière jaune éclatante électrifia le sommet massif. La tige en aiguille plantée au sommet commença à pulser.

Puis soudain, juste devant mes yeux... les aigles gargouilles métalliques géants qui dépassaient des coins de la base de la flèche semblèrent s'enflammer !

Le rayon lunaire s'énergisait.

Une lueur vert émeraude croissait à l'intérieur des aigles, émanant, gagnant en intensité.

Des faisceaux verts jaillirent des têtes d'aigle, comme un éclair contrôlé. Montaient et montaient, convergeant à la pointe de l'aiguille de la flèche !

Une pyramide de vert avec un axe d'or, toute d'énergie crépitante !

Je repliai mes ailes de deux pieds et commençai la plongée. Trente, quarante, cinquante miles à l'heure. Le Chrysler Building ma proie.

Je plongeai à travers l'air froid, de plus en plus vite. Quatre-vingts, quatre-vingt-dix... une balle emplumée. Une traînée sombre dans la nuit.

Et puis, un détail.

Une forme humaine ! Une femme, perchée sur une étroite corniche à mille pieds du sol, l'un des gargouilles géantes ancrée juste sous ses pieds ! Elle faisait face à l'extérieur, éloignée du bâtiment, ses poignets attachés au mur de maçonnerie, son visage tendu alors qu'elle luttait pour se libérer.

<CaaaaSieeeee !>

Elle se tordit.

<La flèche !> Sa supplique désespérée emplit ma tête. <Détruis la flèche !>

Comment pouvait-elle répondre en pensée ? Comment pouvait-elle même me voir ? Pas le temps de se poser des questions.

Le bâtiment se précipitait vers moi. Les faisceaux verts s'élargissaient de plus en plus, s'étendant vers le perchoir de Cassie. Ils allaient la griller ! En quelques secondes, elle serait toast.

<Le plus petit désalignement le désactivera !> cria-t-elle. <Écrase la flèche ! Fais-le maintenant !>

Des serres acérées pourraient déchirer les liens de Cassie. Libérée, elle pourrait se protéger des faisceaux. Elle pourrait survivre.

<La flèche !>

L'indécision ralentit mes pensées, et ma descente.

Le Chrysler Building brillait de plus en plus. L'air vibrait de turbulence. Le rayon semblait désespéré d'activer. Une réserve infinie de Kandrona. Une Terre à jamais Yeerk.

Un impact bien placé - un faucon de cinq livres voyageant à pleine vitesse - et toute l'opération pourrait échouer. Deux vies données pour en sauver des millions de plus. Pour sauver l'avenir de la Terre...

Cassie tira sur les liens vivants qui retenaient ses poignets. Elle les combattit, les mordit, les frappant contre le mur. Tout ce qu'elle pouvait faire jusqu'à ce que soudainement...

<Ahhhhh!> Elle était libre !

Puis elle bondit en avant. Elle sauta de la corniche de briques à la base de la gargouille, dangereusement proche du faisceau vert déchaîné. Elle s'écrasa sur l'aigle. Il trembla légèrement, mais c'était suffisant. La lumière s'affaiblit !

<Tu l'as fait !> Je m'écriai. La couleur de la flèche s'affaiblit, passant de blanc éblouissant à jaune terne.

<Non ! J'ai seulement désaligné un stabilisateur auxiliaire. Le système sera de nouveau opérationnel dans quelques minutes !>

Avant que je ne puisse répondre, un panneau s'ouvrit en sifflant derrière elle. De forts bras Orff, presque invisibles, l'enveloppèrent.

<Jake ! Désactive les ordinateurs principaux !>

Elle fut entraînée à l'intérieur. Et le panneau se referma.

Sauf pour une fissure.