Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Cours de défense contre les forces du mal
— Alors monsieur Lupin, il est où ?
— Calme-toi Dudley.
— Je suis sûr qu’il est dans ce placard.
— Non ne touche pas à ça.
— Excusez-moi.
— Ce n’est rien. Répondit Lupin avec un grand sourire devant l’impatience de l’enfant.
À côté de lui Harry semblant avoir très envie de partir. Cela l’étonnait toujours que des deux cousins, ce soit son élève le moins intéressé par la magie. Sur ses réflexions, il reprit.
— Bien comme je vous avais prévenue lors de notre dernière leçon, je pense important que vous ayez un minimum de notion en matière de défense contre les forces du mal. En effet même si vous ne souhaitez pas intégrer notre monde, il est possible qu’au cours de votre vie vous croisiez une créatrice magique. Et malheureusement, d’après le directeur, il est fort probable qu’un jour une nouvelle guerre secoue le monde sorcier. Il est donc important que vous acquériez les bons réflexes à avoir contre les créatures magiques les plus courantes. Je vous encourage donc à être particulièrement attentif à ces leçons. Non seulement, elles pourraient vous sauver la vie un jour, mais elles pourraient également vous permettre de sauver celle de vos proches.
Lupin fit une pause pour observer ses élèves. Il constata avec satisfaction que la dernière phrase lui avait permis d’enfin obtenir la totale attention de son élève le plus dissipé. Bon, techniquement, il était son seul élève.
Il reprit.
— D’après le programme officiel normalement, nous aurions dû commencer par apprendre le sort de désarmement et d’autre sort d’auto-défense de base, mais j’ai découvert un épouvantard dans ma maison le week-end dernier et je me suis dit que c’était une occasion à ne pas manquer de vous exercer. Cette créature est normalement abordée en début de 3iéme année à Poudlard. Mais ne vous inquiétez pas. Le sort pour le repousser est extrêmement simple et totalement à la portée d’un sorcier de première année, mais avant pourriez-vous me résumer brièvement le chapitre sur les épouvantard que je vous ai demandé de lire pour aujourd’hui.
— Moi, l’épouvantard est une sorte de fantôme qui prend l’apparence de notre plus grande peur.
— C’est très bien Dudley, mais j’aurais préféré que ce soit Harry qui réponde.
— L’épouvantard est une sorte de fantôme qui prend l’apparence de notre plus grande peur.
— Cela manque d’originalité, mais c’est l’idée. Néanmoins, je dois vous signaler que pour un sorcier un épouvantard et un fantôme sont deux choses totalement différentes.
— Les fantômes existent vraiment ?
— Oui Dudley et dans le monde sorcier, c’est même un phénomène relativement courant. Mais ne nous dispersons pas.
Un épouvantard est une créature magique alors qu’un fantôme est l’empreinte d’un sorcier décédé. Mais un épouvantard correspond effectivement à certaines représentations qu’ont les moldu ont des fantômes. D’ailleurs la plupart des moldus ayant rencontré un épouvantard pense avoir croisé un fantôme ce qui facilite énormément le travail des oubliators.
— Ils sont comment les fantômes en vrai ? Vous en avez déjà croisé ? Est-ce que tous les sorciers deviennent des fantômes ? Ça fait quoi de les traverser ?
Lupin commençait à regretter d’avoir exceptionnellement autorisé Dudley à assister à leur cour. D’un autre côté, c’était agréable d’avoir un élève ayant envie d’apprendre.
— Monsieur Dursley, je crains que si vous voulez vraiment voir un épouvantard en vrai il faille réprimer votre enthousiasme. Mais pour votre information, les fantômes ont l’apparence d’un être humain normal sauf qu’ils sont translucides et qu’ils volent. Le château de Poudlard est connu pour son très grand nombre de fantômes et j’en ai donc rencontré beaucoup. Même s’ils ne ressentent rien, les fantômes trouvent très impolie qu’on les traverse et je ne sais donc pas ce que cela fait. Mais un de mes camarades qui a traversé par erreur Nick-quasi-sans-tête m’a rapporté qu’il a ressenti un froid intense. Cependant, je pense que c’est une sensation que l’on ne peut pas vraiment raconter. Il faut la vivre. Et si nous finissons suffisamment tôt, je répondrai à vos autres questions autour d’une tasse de thé.
Voyant que Dudley s’appétait à reprendre la parole, il rajouta en hâte :
— Et oui, je vous dirais pourquoi on l’appelle Nick-quasi-sans-tête, mais pour le moment, je dois empêcher votre cousin de s’enfuir de ma salle de classe.
— Ah ! Ah ! Je ne l’ai fait qu’une fois. C’est bon, ça va, j’ai compris, je le referais plus.
— Vous l’avez fait 3 fois !
— Les deux autres fois ça ne compte pas vous m’avez rattrapé avant que je ne réussisse à sortir.
— Monsieur Potter, tenez-vous vraiment à allonger la durée de ce cours ?
— Je m’appelle Dursley pas Potter. Et puis c’est vous qui n’arrêtez pas de parler d’autre chose. Moi, je suis absolument passionné par les éprouvantruc
— Les épouvantard Harry. Murmura Dudley
— Pitié, mais sauvez-moi de ces deux obsédés ? Fit Harry en mimant une prière. Lupin n’essaya même pas de cacher que les pitreries de son élevé lui donnait envie de rire. Passé la surprise initiale les deux enfants étaient finalement très attachants.
— 5 points pour Serdaigle et 5 points en moins pour Serpentard. Déclara Lupin avec un sourire
— Vous êtes conscient que je trouve toujours ce système de point totalement ridicule et que l’on n’a même pas été répartit.
— Totalement. C’est même ça qui est amusant monsieur Dursley.
— Ce coup-ci, c’est Dudley qui se reteint de rire.
— Bon revenons sérieux. Je vais vous apprendre le sort pour affronter un épouvantard. Répéter après moi : Riddikulus.
Quelques minutes plus tard. Ils étaient fin prêts pour affronter l’épouvantard. Harry légèrement anxieux se trouvait devant l’armoire contenant l’épouvantard et serrait sa baguette de toute sa force. Dudley se mit à faire semblant d’être une pom-pom-girl ce qui eut le mérite de détendre l’atmosphère.
— Monsieur Dursley, vous êtes prêt ? Un !
— Non, je ne suis pas prêt, il faut que j’aille aux toilettes. Tenta Harry
Imperturbable le maraudeur qui en avant vu d’autres continua
— Deux !
— Mais c’est pour la grosse commission.
— Trois !
Lupin ouvrit l’armoire et s’éloigna. Immédiatement, une Pétunia avec une expression de pure haine qui lui déformait les traits sortit du placard. Elle se tourna vers Harry et sa haine se changea en dégoût.
— Espèce de monstre, tu as gâché ma vie et celle de ma famille, Tu aurais dû mourir avec tes alcooliques de parent dans cet accident de voiture.
La femme continua ses injures, mais Harry n’essaya même pas de lancer le sort. Il pleurait toutes les larmes de son corps en murmurant « pardon tante pétunia, j’essaierais d’être bon, mais ne me renvoie pas dans le placard » et lupin bouche bée remarqua alors que la commode avait pris la forme du placard sous l’escalier de l’entrée de la maison des Dursley.
En ayant assez vu Lupin se poussa devant l’épouvantard qui prit la forme d’une lune et cria : — riddikulus.
L’épouvantard s’évanouit dans une vague de fumée.
Dès que l’effet de l’épouvantard cessa Harry sembla se reconnecter à la réalité et s’enfuit vers sa chambre sans dire un mot à personne. Les deux autres ne tentèrent rien pour l’arrêter et se demandèrent ce qui venait de se passer. Au moment où Lupin s’appétait à briser le silence pour demander des explications à Dudley, Pétunia Dursley rentra dans leur salle de cours et demanda avec colère :
— Qu’est-ce que vous avez fait à Harry ?
— C’est justement ce que je voulais vous demander. Répliqua Lupin avec colère.