Le blog de Serpentfou

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Harry Dursley

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Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022

Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?

À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus

Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.

Match de Quidditch

— Bienvenue pour ce premier match de la saison opposant Gryffondor et Poufsouffle. Malgré le vent, malgré la pluie, les voilà déjà qui débarquent sur le terrain, Cédric Diggory, Stuart McKinley, Dougal McPhail,Wayne Bostock, Robin Botesdale, Anthony Otterburn et Harry Potter. Hurla Lee Jordan durant l’entrée des joueurs sur le terrain.

Le coup d’envoi n’avait même pas été donné qu’Harry était déjà trempé jusqu’aux os. Il pleuvait tellement qu’il n’arrivait pas à voir à deux mètres devant lui. Comment était-il sensé attraper le vif d’or dans ces conditions ? Qui diable avait décidé que le match serait maintenu malgré ce temps pourri ? Jamais l’entraîneur de son ancienne équipe de foot n’aurait accepté que l’on joue par un temps pareil. Et pourtant le football était incroyablement moins dangereux que le Quidditch. Harry adorait voler, mais aujourd’hui il était juste terrifié.

Depuis le début du match, il restait le plus proche du sol possible et se contentait de faire des tours de terrain en espérant qu’une éclaircie ait lieu. Mais au contraire, plus le temps passait, plus la météo semblait empirer. Cédric ne cessait de l’engueuler pour qu’il prenne de la hauteur.

— Tu ne pourras jamais apercevoir le vif d’or si tu restes au ras du sol !

— T’es complètement fou. Je ne vais pas risquer ma vie pour attraper une baballe !

— Une baballe à 150 points alors pète-toi le bras si nécessaire mais attrape-moi ce vif d’or.

— Et Angelina Johnson tire et marque. 20 à 0 pour Gryffondor !

Cédric lança une insulte à Harry puis reparti vers le dernier poursuiveur qui n’avait pas été rétamé par un cognard. L’absence de Fred et George se faisait cruellement sentir. Ils étaient les seuls joueurs de Poudlard capables de maîtriser les cognards dans une telle tempête. De fait, ils se baladaient librement sur le terrain et les joueurs ne les voyaient arriver que lorsqu’il était trop tard pour les éviter. Au bout d’une demi-heure, Mike Boon se fit faucher à son tour. Harry était maintenant le seul joueur encore valide. Tous les autres avaient continué comme des abrutis à voler à plus de dix mètres du sol malgré le danger et étaient maintenant bons pour un séjour à l’infirmerie d’une semaine.

Harry ne comprenait vraiment pas que l’on puisse prendre autant de risque pour un simple match. Il finit par mettre pied à terre et à lancer un sort pour se créer un abri temporaire pour attendre que la pluie cesse. Une fois qu’il ferait soleil, il aurait tout le temps pour chercher le vif et remporter le match. Cette attitude acheva de faire perdre au spectateur tout intérêt pour le match. Toute joie disparue des tribunes pour être remplacée par un ennui mortel. Ils ne le surent jamais mais ce changement d’ambiance arriva juste à temps. Quelques secondes de plus et la tentation représentée par cette foule ivre de joie aurait fait descendre les détraqueurs, enhardi par un repas gratuit et renonçant à leur crainte du directeur.

Mais cette longue attente ne fut pas totalement inutile, car il lui vint une idée. Aussitôt que le temps le permit, il remonta sur son balai mais au lieu de chercher le vif d’or il ramassa le Souaffle qui avait été abandonné par terre et enchaîna les buts pour Poufsouffle. Bibine relu le règlement plusieurs fois, Gryffondor et Serpentard s’unirent pour le conspuer mais rien n’y fit. Le règlement était formel. Un but marqué par un attrapeur était valide et le match continuait tant qu’il n’avait pas attrapé le vif d’or. À la fin de la journée il était épuisé mais le score était de 20 000 à 30 pour Poufsouffle. Il se décida à attraper le vif qui volait non loin des tribunes des professeurs. Avec un tel score il était sûr de gagner la coupe de Quidditch et celle des quatre maisons cette année.

Harry était définitivement enrhumé et les 3/4 de l’école le détestait mais au final, c’était un bon match. Alors pourquoi le premier réflexe de Diggory une fois guéri avait été de le pourrir ? Pourquoi est-ce que tous les membres de l’équipe lui faisaient la gueule ? Ils avaient gagné c’est tout ce qui comptait, non ? Il ne tint plus et il s’engueula violemment avec le reste des joueurs de Poufsouffle. Il ne se souvenait plus vraiment si c’était Cédric qui l’avait viré de l’équipe, ou s’il en était parti de lui-même.

Tout ce qu’il savait, c’était qu’en quittant le stade avec les larmes aux yeux, il se répétait que ça ne lui faisait rien de se faire encore rejeter. Que de toute façon il s’y attendait et qu’il n’avait besoin de personne. Que c’était mieux comme ça. Il remarqua à peine la réapparition de cette colère désormais si familière, bien qu’elle ne lui appartînt pas.