Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Le lendemain
Harry était affamé.
Non seulement, il n’avait pas mangé la veille, mais en plus, il avait dû sacrifier son petit-déjeuner pour répondre aux questions des Poufsouffle puis de ses amis. Il avait l’impression d’être revenu en début d’année. Sauf que ce n’était plus des regards d’admiration qu’il recevait, mais de suspicion (voir de haine). Pour Harry, c’était mille fois plus difficile à supporter.
Heureusement contrairement à la plupart des élèves de Poudlard, ses amis et une majorité des Poufsouffle le crurent lorsqu’il disait qu’il n’y était pour rien dans cette histoire. Et heureusement. Sans eux, il aurait pété un câble.
Mais malgré leur soutien, la colère s’accumula toute la matinée à chaque fois qu’il surprenait un groupe d’élèves chuchoter en le pointant du doigt. De plus, la fatigue et la faim n’arrangeaient rien. C’est donc de très mauvaise humeur et déterminé à repousser tout importun qu’il rentra dans la grande salle pour enfin étancher sa faim. Mais à peine, se fut-il assis à la table des Poufsouffle qu’il sentit quelque chose caresser sa jambe, puis son entrejambe. Il baissa alors les yeux puis poussa un énorme cri de peur avant de se lever d’un bond en renversant son assiette par terre. Les conversations autour de lui s'interrompirent immédiatement.
Il sortit sa baguette immédiatement et cria :
— Ginny vient immédiatement chercher ta salle bestiole où j’en fais du hachis-parmentier.
Avant même qu’il ne s’en rende compte Ginny se tint à ses côtés et essaya d’attraper le rat. Mais celui-ci la mordit et réussit à s’enfuir.
Harry commença à ramasser son assiette. Comprenant que le spectacle était terminé la plupart des élèves reprirent leur conversation. Harry devint rouge de honte lorsqu’il crut entendre certains élèves se moquer de lui. Ginny par contre, depuis que le rat l’avait mordu, se tenait immobile avec le regard dans le vide.
— Hé, tu pourrais m’aider princesse. C’est de ta faute.
Ginny sembla reprendre ses esprits.
— Hein ! Quoi ?
— Quelle éloquence ! Si ton cerveau n’est pas assez développé pour coordonner une tâche aussi complexe tu pourrais au moins essayer de t’excuser. Tu sais, ça demande juste d’ouvrir la bouche et de sortir des formules toutes faites sans réfléchir. Ça, c’est une tâche à ta hauteur.
— Non pour qui tu te prends exactement.
— Pour quelqu’un qui vient de se faire agresser à deux reprises par ton animal de compagnie. D’ailleurs, si ça se trouve, tu l’as fait exprès. En fait, peut-être que c’est vous qui avez attaqué la chatte de Rusard et qu’ensuite en me croisant dans les couloirs, vous vous êtes dit que ce serait une bonne idée de me faire porter le chapeau ? Vous trouvez ça marrant, toi et tes frères, de me ridiculiser et de me faire passer pour un psychopathe ?
— Tu es paranoïaque. Et tu te débrouilles très bien tout seul pour passer pour un psychopathe. Je n’y peux rien si tu fréquentes de futurs mangemorts.
— Et c’est reparti, mais change de disque. C’est pour ça que tu t’en prends à moi ? Parce que je ne corresponds pas à tes fantasmes mouillés ?
Ginny gifla Harry.
— Apparemment, j’ai touché un point sensible. Si vraiment toi et tes frères n’y êtes pour rien, dits moi où tu étais hier soir ? Qu’est-ce que ton rat et tes frères faisaient juste à côté du lieu de l’attaque ?
Ginny passa par une palette d’expression bizarre puis finalement, elle partit en courant les larmes aux yeux. Pour Harry, c’était l’équivalent d’un aveu. Mais tout ce que les autres remarquèrent, c’est qu’une Gryffondor d’une famille très connue et appréciée l’avait giflé puis était partie au bord des larmes. Et c’est notamment ce que retinrent les très protecteurs frères Weasley. À partir de ce jour, il fut régulièrement victime de leur blague et le préfet Percy devint encore plus collant avec sa petite sœur, ce qui eut pour conséquence de rendre cette dernière encore plus insupportable. Si Harry avait davantage fait attention à Ginny, il aurait remarqué qu’elle non plus n’allait pas bien.
Sa seule satisfaction était de voir que Ginny et ses frères passaient une partie de leur temps libre à chercher Croutard. À la grande joie d’Harry, depuis la scène dans la grande salle, le rat avait disparu.