Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Greg se marie
— Greg une patiente veut te voir. Hurla Pomphresh dans la vaste infirmerie de Poudlard
— Désolé, il est 17 heures, je rentre chez moi.
— Retrouver quoi ? Lui répondit Pomphresh sans la moindre douceur, en lui poussant dans les mains la fiche d’admission de la patiente qui venait d’arriver avec tous les symptômes d’une éclabouille mal soigné et d’un dossier médical trafiqué. Plus tard, elle s’en voudrait d’avoir été aussi sèche avec lui, mais là, elle était trop fatiguée pour supporter ses caprices.
Comprenant qu’il était inutile de discuter avec la dragonne, il allât vers le lit indiqué sur la fiche. Dès qu’il eut tiré le rideau destiné à donner un minimum d’intimité à l’occupant des lieux, il s’exclama :
— Georgette, tu étais censé être au lit. Après, c’est vrai que je t’ai dit de te reposer, donc je comprends le dilemme.
— Ben tient, et tu crois que mon mac accepte les arrêts-maladies ?
— Oh, arrête ton cirque. Fait comme tout le monde dit lui que tu as la diarrhée, il n’ira pas vérifier.
— Et mon gosse, je le nourris comment ? Est-ce que tu sors du château de temps en temps ? C’est la merde dehors.
Après un instant de silence à cogiter, il répondit :
— Épouse-moi.
— Tu es fou ? S’exclama la patiente.
— Mais pourquoi tout le monde me demande ça ?
— Ne me dis quand même pas que tu es tombé amoureux de moi ? Pas toi !
— Bien sûr que non, je n’en ai pas les moyens. En-tout-cas pas plus de deux heures par semaine. Si tu m’épouses, je pourrai te faire venir au château et tu auras accès aux cuisines du ministère. C’est juste un mariage blanc. Si tu veux, tu pourras continuer à travailler et dès que la guerre sera finie, on se séparera.
Elle resta silencieuse pendant quelque temps.
— Je ne veux pas de ta pitié. Lâcha-t-elle au bout d’un moment
— Dans le cas présent, il s’agirait plutôt de faire des économies. Une femme et un gosse me coûterait beaucoup moins cher. Et puis si ça se trouve, je suis le père du gamin.
— Non, ce n’est pas toi. Affirma-t-elle sur le ton de l’évidence.
— Qu’est-ce que tu en sais ?
— À ton âge, tu devrais savoir que pour faire des enfants, c’est l’autre trou.
— Non !!! Tu sais qui est son père du gosse !? S’exclama Greg avec surprise.
— Qu’est-ce qui te fait croire ça ? Répondit Georgette sur la défensive.
— C’est mignon. Après tout ce temps qu’on a passé ensemble, tu espères encore me cacher des choses. Allez dit moi qui c’est ?
— Non
— Mais heu, JE VEUX SAVOIR, JE VEUX SAVOIR, JE VEUX SAVOIR. Cria Greg avec l’expression colérique d’un gamin faisant un caprice.
— Calme-toi, je t’en prie. Je ne peux rien te dire.
— Je suis son médecin traitant, je te rappelle. J’ai besoin d’avoir toutes les informations possibles. Et puis, il pourrait vous aider. C’est son fils quand même.
Elle soupira. Elle connaissant suffisamment Greg pour savoir qu’il n’abandonnerait pas tant qu’il n’aurait pas ses réponses. De plus, si vraiment sa proposition était sérieuse, il valait mieux pour elle qu’elle ne se le mette pas à dos. Du moins jusqu’à la fin de cette guerre. Elle regarda autour d’elle, saisie sa baguette et lança quelques sorts qu’elle utilisait d’habitude pour que ses ébats avec des hommes mariés restent discrets. Puis elle murmura :
— C’est un mangemort. Et un des pires. Je ne veux pas qu’il le sache.
— Un jour, il va finir par poser des questions.
— Tu crois qu’il t’a entendu pour ça ? Je lui ai dit que son père était un retraité du ministère qui venait souvent me voir. Il est mort de vieillesse il y a 6 ans, donc il ne risque pas de me contredire.
— Et comment tu peux être sûr que c’est un mensonge ? Ça pourrait très bien être lui le père. Ou quelqu’un d’autre. Ce ne sont pas les possibilités qui manquent et tu sais aussi bien que moi que les sorts de contraceptions ne sont pas totalement fiables.
— Les miens si. C’est surtout pour ça que je ne veux pas qu’il sache. Son père, ce n'était pas vraiment un client. Sa femme venait de mourir et pour faire son deuil, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de venir dans l’allée des embrumes et de passer sa colère sur toutes celles qui se trouvaient sur son chemin. Ce n’est pas le premier taré à nous faire ce genre de coup et d’habitude, je suis préparé à les recevoir. Mais ce jour-là, j’étais avec un client qui me payait une petite fortune pour m’attacher et me faire des trucs que je garderais pour moi. Il était bizarre, mais ce n’était pas un mauvais gars et je m’en voudrais de salir sa mémoire. Il aurait pu s’enfuir et me laisser là, mais il a tenu à me détacher. Ça lui a été fatal. Lorsque cet enfoiré m’a vu nue sur le lit, il est devenu comme fou et puis il a … Il a …
Elle ravala un sanglot puis elle poursuivit.
— Enfin bref, contrairement à mes clients normaux, il n’a pris aucune précaution et 9 mois plus tard, j’héritais d’un lardon avec l’énorme pif de cet enfant de salaud. Moi, je n’ai pas fait de grandes études, mais je sais additionner deux et deux.
Indifférent au bouleversement que la remémoration de ces événements avait provoqué chez sa future épouse, il commenta :
— Maintenant, que tu le dis, c’est vrai qu’il ressemble beaucoup à son frère. Ils ont tous les deux une incroyable capacité à pousser les gens à leur taper dessus.
oOoOoOoOo
Note de l’auteur : Oui, le père est bien qui vous pensez. Pour ceux qui n’auraient pas deviné ce pseudo-mystère, vous aurez la réponse dans un chapitre lointain.