Le blog de Serpentfou

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Harry Dursley

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Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022

Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?

À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus

Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.

Rentrée à Poudlard

Note de l'auteur : Une personne s'est proposée pour faire la re-lecture de cette Fanfic. Je vais continuer à publier un chapitre par jour, puis quand elle aura terminé, je republierais les chapitres corrigés. En conséquence dans quelques semaines une version avec beaucoup moins de faute sera peut-être publié. Si les fautes vous font mal eu yeux, vous avez donc le choix de satisfaire votre boulimie de lecture sans attendre ou de patienter quelque semaine pour avoir une version plus qualitative.Quel que soit votre choix, je vous souhaite une bonne lecture. Et n'oubliez pas qu'à chaque fois que vous lisez un chapitre sans laisser de review, un chaton meure. Ce n'est pas que ça me dérange, mais je commence à être court de chaton et les voisins à se poser des questions sur l’odeur qui sort de ma cave.

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Harry était assis à la table des Poufsouffles et commençait à s’impatienter. Nous étions le jour de la rentrée et quelques heures plus tôt, Snape l’avait fait transplaner jusqu’aux abords du château et mis fin à ce mois de cohabitation (à leur grand soulagement à tous les deux). Cela n’avait pas été aussi horrible qu’il le craignait mais pour rien au monde il ne retenterait l’expérience.

Après avoir rangé ses affaires dans son dortoir, il était descendu dans la grande salle pensant que les autres élèves seraient bientôt là. Mais cela faisait au moins une heure qu’il poireautait et le seul évènement notable était l’arrivée de la plupart des professeurs (Harry nota la curieuse absence des directeurs de maison). Puisqu’il était seul il alla saluer Lockhart qu’il idolâtrait moins qu’avant, depuis qu’il avait compris à quel point certain de ses conseils pouvaient être mauvais. Ce n’était qu’un homme après tout. Un homme extrêmement doué. Comme il le rappelait à tous ses interlocuteurs, sa présence à cette soirée prouvait qu’il avait réussi à vaincre la malédiction pesant sur le poste de professeur contre les forces du mal en restant plus d‘un an en poste. Mais il était soumis à l’erreur comme tout le monde.

Ensuite il bavarda avec Hagrid, jusqu’à ce qu’il soit obligé de partir à Pré-au-lard pour se tenir prêts à accueillir le Poudlard-express, alors que lui, rejoignait la table des Poufsouffles où il commença à s’ennuyer ferme. Sa seule distraction fut Croutard qui sortit de sa poche et commença à renifler les plats vides et à demander des caresses. Quand il était chez Snape, Croutard, représentait la seule présence amicale et il avait fini par dépasser sa peur. Bien qu’il n’ait pas fait un très bon maître au début de l’été, l’animal se montrait extrêmement affectueux envers lui et il était étonnamment malin pour un rat. À son grand étonnement il avait fini par énormément s’attacher à l’animal.

Il dut patienter une bonne heure de plus avant qu’une foule d’élèves hagards n’entre dans la grande salle. Tous étaient blancs comme des linges et la plupart portaient encore des vêtements moldu à la place de leur uniforme de Poudlard. Harry se souvenait encore de l’ambiance joyeuse et des bavardages entre amis qui ne s’étaient pas revus depuis deux mois. Cette fois-ci se fut avec un silence pesant que les élèves s’assirent à leurs différentes tables où du chocolat apparut immédiatement. Tout en grignotant, Harry interrogea ses camarades et écouta les conversations qui se firent de plus en plus présente à mesure que les élèves reprenaient des forces. Il comprit ce qu’il s’était passé. Le Poudlard express avait été attaqué. Pas par Sirius black comme il l’avait d’abord cru, mais par les détraqueurs.

Lupin lui avait parlé de ces créatures lors de ses cours particuliers. C’était des créatures des ténèbres dont l’apparence avait inspiré les représentations de la mort chez les moldus du Moyen Âge. Des cadavres recouverts d’un drap noir de ténèbres qui aspiraient toute envie de vivre autour d’eux. Longtemps avant de voir les détraqueurs on ressentait un intense sentiment de froid, puis lorsqu’ils se rapprochaient, on perdait toutes capacités à ressentir de la joie. Si vous passiez suffisamment de temps à proximité de ces créatures, il ne restait en vous que des pensées négatives et la possibilité de revoir en boucle vos pires souvenirs. Puis le détraqueur attend que sa victime en vienne à vouloir embrasser la mort pour lui aspirer son âme.

Normalement ils gardaient la prison d’Azkaban mais le ministère les avait exceptionnellement autorisés à quitter la forteresse pour partir à la poursuite de Sirius Black. Enfin, officiellement, il s’agissait d’une décision du ministère pour rassurer la population. Officieusement il avait entendu Snape s’exclamer que les détraqueurs avaient en fait refusé d’obéir aux ordres initiaux du ministère qui était de rester dans leur forteresse pendant que les aurors poursuivaient Black. Et ce poltron de Fudge avait préféré négocier plutôt que de se lancer dans une guerre contre les détraqueurs ou de devoir se passer de leurs services pour garder les prisonniers.

Dans leur recherche effrénée du seul homme à jamais avoir réussi à échapper à leur emprise, ils s’étaient attaqués au Poudlard express. Et déjà les critiques fusaient. Comment se faisait-il qu’aucun adulte capable de repousser ces créatures ne se trouvait dans le train ? Comment se faisait-il qu’aucun élève de 7ême année n’ait été capable de repousser les détraqueurs ? Certes, tous les sorciers n’avaient pas la puissance magique ou le talent nécessaire à produire un patronus mais il s’agissait d’un sort au programme de sixième année. Normalement, au moins une dizaine d’élèves auraient dû être capables de les combattre. Vu leur nombre, ils n’auraient pas pu les repousser mais au moins auraient-ils pu protéger les plus faibles et écourter significativement leur temps de présence.

Résultat, les élèves avaient été à la merci des créatures durant plus d’une heure. Heure pendant laquelle ils avaient méthodiquement fouillé le train tout en se nourrissant avec délectation des pensées heureuses des élèves (un festin de roi pour ces créatures habituées à se battre pour les quelques restes d’humanité des prisonniers d’Azkaban). Plusieurs avaient fini par s’évanouir ou à hurler de désespoir. Mais heureusement personne ne s’était fait voler son âme.

Ce n’est qu’une fois les créatures parties, que le conducteur du train et la femme qui distribuait les friandises purent contacter l’école ou l’on commençait à s’inquiéter de ne pas voir le train arriver.

Très vite, tous les doigts pointèrent vers un seul coupable : Lockhart. À part les filles, tous l’accusèrent d’être un professeur exécrable qui ne leur avait rien apprit l’année passée. Ce jour qui aurait dû être triomphal fut celui du début des ennuis pour le séduisant romancier.