Le blog de Serpentfou

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Harry Dursley

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Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022

Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?

À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus

Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.

Un nom surgit du passé

— Haaaaaa !

Harry se réveilla en sueur encore une fois. Il ne l’avait dit à personne, mais depuis que les autres élèves l’attaquaient régulièrement dans les couloirs, il s’était remis à faire des cauchemars. À chaque fois, le schéma restait le même. Il revivait une brimade qu’il avait vécue dans la journée, puis un élément lui rappelait ce qui s’était passé dans le cimeterre en juin dernier.

Il prit un verre d’eau et regarda son réveil. Il était 3 heures du matin. Il se félicita d’avoir réussi à apprendre le sort de silence. Déjà que ses camarades de dortoirs n’étaient pas ravis d’être réveillés en pleine nuit, lorsqu’il le prenait pour un héros. Quoiqu’en y réfléchissant depuis l’épisode du serpent, ses camarades de dortoir avaient tellement peur de lui qu’ils n’oseraient sans doute rien lui dire. Harry trouvait ça tellement stupide. Comment pouvaient-ils penser qu’il pourrait les tuer pour un mot de travers, alors qu’ils avaient passé plusieurs mois ensemble ? La maison des blaireaux, mon œil. Plutôt celle des moutons sans cervelles. Mais il aurait quand même dû prévenir Cédric. Cependant, il en avait marre que le 5 iéme année le prenne pour un bébé.

Il reposa sa tête contre l’oreiller et réfléchit. Cette fois, c’était particulier. Comme d’habitude, il avait revu le moment où il était attaché à la tombe, mais ce coup-ci, son cerveau s’était rappelé d’un détail. Le nom sur la tombe était le même que celui sur cette médaille qu’il avait passé des heures à frotter dans la salle des trophées à cause de ce (Pour votre santé mentale les insultes qui vont suivre ont été remplacés par des noms d’oiseau) pélican de mouette, finit au pigeon, albatros, aigrette bécasse communiste de Snape.

Enfin presque. Le nom sur le trophée était Tom Elvis Jedusor alors qu’il était pratiquement sûr que le nom sur la tombe était Tom Jedusor. Voldemort avait dit qu’il s’agissait de la tombe de son père. Et l'incantation ne laissait aucun doute sur le fait que c’était vrai. Ce Tom Elvis Jedusor devait avoir un lien avec Voldemort. Il avait reçu sa récompense en 1942 donc il avait entre 11 et 18 ans à ce moment-là. Harry calcula qu’il devait avoir approximativement 50-60 ans aujourd’hui. Au vu de son âge, c’était peut-être le père de Voldemort. Non ça ce n’était pas possible puisque c’est Tom Jedusor son père. Bon, qui qu’il puisse être, il était de sa famille.

Harry était intrigué. Il n’avait jamais imaginé que ce monstre puisse avoir une famille. Enfin si. Depuis que Dudley avait eu son accès internet, il avait une idée assez précise sur comment on faisait les bébés et il savait bien qu’il n’était pas né par l’opération du saint esprit. Harry se rappela des cours de catéchisme dans cette église bizarre, où il avait été après que Vernon ait jugé que le discours du prêtre de leur paroisse était trop déviant. Si ça se trouve, Voldemort était cet antéchrist dont lui avait parlé le prêtre et il n’avait donc pas vraiment de père ou de famille. Harry se demanda aussi ce que ce prêtre aurait pensé du fait qu’il était un sorcier et qu’il étudiait la magie. Mais il chassa ses idées noires et revint à Jedusor.

Pour avoir reçu une telle récompense et qu’elle soit restée exposée aussi longtemps, c’etait qu’il avait dû faire quelque chose d’exceptionnel. Ce devait être quelqu’un de bien. En plus, la tombe du père se situait dans un cimetière moldu, donc ce n’était probablement pas des puristes. Ça a dû être horrible d’être lié à ce psychopathe.

En s’endormant, il se promit d’aller faire des recherches à la bibliothèque le lendemain. Il était curieux d’en apprendre plus sur la famille de Voldemort et sur la raison de ce trophée. Si ça se trouve, il avait encore de la famille en vie.

oOoOoOo

Le lendemain à la bibliothèque.

— Pfeu ! Ça ne sert à rien. Se plaignit Lucas.

— Mais ce n’est pas possible. Je veux bien que tous les exemplaires de la gazette du sorcier de 1937 à 1944 aient brûlé dans un incendie, mais il y a forcément des traces de ce qui se passait à cette période. Toutes les archives n’ont pas pu disparaître. Répondit Harry

— Ben pourtant, si. Il n’y a rien. Et puis, ce n’est pas si important. D’ailleurs, si ça se trouve, ce n’est même pas Jedusor le nom sur la tombe. Peut-être qu’en rêve ton esprit a mélangé deux souvenirs. Et si on allait plutôt sur le terrain de Quidditch ? Répondit Lucas

— T’as raison. Répondit Harry qui ne résistait jamais à une invitation à voler.

Jenny releva la tête du gros livre qu’elle lisait et objecta :

— On dirait plutôt que quelqu’un a délibérément voulu qu’on ne puisse pas enquêter sur cette période. Donc c’est qu’il y a quelque chose d’intéressant à découvrir.

— Ou alors les archives ont juste disparu sans raison particulière. Je suis sûr qu’il y a plein d’années pour lesquelles on n'a rien sans qu’il y ait de raison. Je suis sûr que ce Jedusor était un gars hyper ennuyeux comme Percy et qu’il n’a rien fait de vraiment intéressant. Ou alors peut-être que c'est lui qui a tué Binns et les élèves ont insisté pour qu’il soit récompensé.

— Attendez, la période qui manque. Ça fait exactement 7 années. Et le trou dans les exemplaires de la gazette commence au premier septembre 1937. S’exclama Jenny.

— Et alors ? Dit Harry qui était maintenant impatient d’aller sur le terrain de Quidditch

— Réfléchis. Ça ne te rappelle rien ?

— Non. Répondit Harry qui n’aimait pas les énigmes.

— C’est la durée d’une scolarité à Poudlard. Le trou correspond au début de la période scolaire et s’arrête pile-poil à la fin. Et on sait que durant cette periode, il s’est passé quelque chose de suffisamment exceptionnel à Poudlard pour qu’un élève se voit remettre une récompense spéciale. En plus, cet élève est probablement de la famille de Voldemort. Ça ne peut pas être un hasard ! Quelqu'un a voulu effacer des archives toute trace de la scolarité d’une personne. Et il n’y a pas mille sorciers qui auraient eu le pouvoir de faire ça sous le nez de Dumbledore.

— Attends, ça ne tient pas debout ta théorie. D’accord, les archives de Poudlard ont disparu, mais il doit y avoir plein d’autres archives dans le pays. Ça ne servait à rien de détruire celle de Poudlard. Objecta Harry

— Peut-être qu’elles ont été détruites aussi. Lucas, tu veux bien me prêter Heracles. Je vais écrire à la gazette pour leur demander une copie d’un exemplaire de cette époque.

— Bien sûr. Répondit Lucas qui était ravi de prêter l’oiseau que ses parents lui avaient offert dans l’espoir qu’il leur écrive plus souvent.

— Pourquoi il aurait fait ça ? Persista Harry

— T’as dit que son père était enterré dans un cimetière moldu ? Ça ne t’est pas venu à l’idée que c’est peut-être parce qu’il était un moldu ?

— Quoi ? Mais ça n’aurait aucun sens il (..). Oh ! Il voulait cacher qu’il était un sang-mêlé. Voir même un née-moldu ! Et si ça ne le dérangeait pas de promouvoir l’extermination des moldu alors que son père en était un, ça veut dire qu’il le détestait. À votre avis qu’est-ce que son père a bien pu lui faire pour qu’il en vienne à le détester à ce point ? Se mit à réfléchir Harry à toute vitesse.

— Je ne sais pas. Mais vous imaginez ce que les gens diraient si ça se savait ? Je suis sûr que Malfoy en ferait une attaque. Rêva jenny

— Vous ne trouvez pas que vous vous emballez un peu trop vite tous les deux ? Tout ce que l’on a, c’est un rêve d’Harry et un trou dans les archives. Peut-être que la bibliothécaire de Poudlard de l’époque classait les documents par année et que c’est la section qui contenait ses 7 années qui a pris feu. Et puis il y a forcément plein de gens qui ont dû enquêter sur l’origine de Voldemort. Même s’il a essayé de les cacher, maintenant elles doivent être ultras connues.

— Ça, on peut le vérifier rapidement. Dit jenny, en allant prendre un énorme grimoire sur l’histoire des mages noirs.

— Mais Heu. J’en ai marre de la bibliothèque. Ça ne vous dirait pas de sortir ? Pour une fois, qu’il fait beau. Se plaignit Lucas.

Harry regarda par la fenêtre et vit à travers le givre un ciel gris avec une légère pluie.

— C’est vrai qu’il fait plus beau que d’habitude (Harry détestait le climat du nord de l’Écosse). On pourrait faire ça plus tard.

Jenny soupira.

— C’est bon les garçons, vous pouvez aller jouer dehors. Moi, je reste ici.

— Oui, maman. Répondirent les deux loustics avant de partir en courant sous le regard courroucé de madame Pince.

oOoOoOo

Quelques heures plus tard dans la grande salle.

— Ben, c’est quoi ces mines d’enterrement les garçons ? Dit Jenny en retrouvant ses amis qui mangeaient silencieusement en bout de table des Serpentard. Depuis l’incident, Jenny, s’était bien mieux intégrée à Serpentard, alors qu’Harry était rejeté par la plupart des Poufsouffles et des Gryffondors. En conséquence, le trio avait pris l’habitude de manger avec Jenny et malgré la haine entre maison Harry et Lucas avaient fini par sympathiser avec les autres Serpentards de première année. Enfin ceux qui acceptaient d’adresser la parole à un sang de bourbe et au paria de l’école.

— Ce n'est rien. Répondit Lucas. Tes recherches avancent ?

— Oui, elles avancent. Dit Jenny le regard plein d’excitation. Mais je ne dirais rien tant que vous ne m’aurez pas dit ce qui ne va pas. Tempéra-t-elle.

— Comment tu peux savoir qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? Demanda Lucas

— Je te connais Lucas. Je sais toujours quand quelque chose te tracasse. Répondit-elle spontanément.

Cette réplique provoqua un moment de gêne entre eux. Malgré tous leurs efforts les nombreux élèves qui scandaient régulièrement « Oh ! Les amoureux » en les voyant avait fini par créer un sentiment de malaise. Harry se racla la gorge pour mettre fin à ce moment gênant et expliqua :

— Lorsqu’on était sur le terrain de Quidditch, des Gryffondors sont arrivés et ont voulu m’asticoter. Quand Lucas est intervenu, ils lui ont demandé comment il pouvait me fréquenter après ce que j’avais fait à Colin.

— Quelle bande de débiles. Mais bon ce n’est pas la première fois. Dit Jenny

— Oui, mais parmi eux, il y avait Jackson. Répondit Lucas faiblement

Jenny ne dit rien. Jackson était l’un des Gryffondors avec qui il était le plus proche et l’un des rares à soutenir le choix de Lucas de rester amis avec Harry. Mais plus le temps passait et plus Lucas se retrouvait isolé au sein de sa maison. Cela peinait Lucas, mais cela pesait surtout sur le moral de Harry qui ne pouvait s’empêcher de penser que son ami souffrait à cause de lui. Mais en même temps, il ne voulait pas se retrouver tout seul et il s’en voulait pour son égoïsme.

Lucas était conscient qu’Harry s’en voulait. En fait, il avait fini par comprendre qu’Harry avait tendance à considérer que tout ce qui se passait mal autour de lui était de sa faute. Et peu importe ce qu’on lui disait.

Il préférait donc éviter de discuter de ses problèmes avec les autres Gryffondors devant Harry et choisi de changer de sujet :

— Sinon qu’est-ce que tu as trouvé ?

— Absolument rien.

— Mais tu as dit que tu avais trouvé quelque chose ;

— Justement, je n’ai rien trouvé sur l’origine de Voldemort. Tout le monde à la table frissonna et particulièrement les fils de mangemort.

— Oh, ça va, ce n’est qu’un nom. S’exaspéra Jenny. Je disais donc que tous les auteurs commencent l’histoire de Voldemort à la fin des années 70 où il apparaît de nulle part comme leader d’un nouveau parti conservateur. Le seul qui mentionne son origine dit que certaines rumeurs affirment qu’il serait le dernier descendant de Serpentard, mais que ça lui semble peu probable, car les derniers descendant de Serpentard était les Gaunt dont le dernier représentant est mort à Azkaban en 1943 pour le meurtre de plusieurs moldus.

— Le descendant de Serpentard. Comme l’héritier de Serpentard. Harry repensa alors au clin d’œil de Dobby et poursuivit. Tu crois que ce que voulait dire Dobby, c’est que l’héritier de Serpentard est un membre de la famille de Voldemort.

— Ça, je ne sais pas, mais j’ai été me renseigner sur les Gaunt dans ‘grandeur et décadence des grandes familles de sang pur’. Et devine quoi ?

— Toutes les pages concernant les Gaunt ont été arrachées ?

— Bingo. Après des heures de recherche la seule chose que j’ai pu trouver sur les Gaunt, c’est ça.

Elle sortit un livre intitulé ‘histoire des fourchelang’ et lu :

— ‘Depuis la disparition de Guy le sauvage, la seule famille parlant encore le fourchelang en Angleterre sont les Peverelles et une famille de sang pur peu influente vivant à Little Hangleton nommée les Gaunt. Mais il est à noter que la seule Peverelle ayant une descendance fait partie d’une branche de la famille qui n’a jamais manifesté le don de fourchelang et qu’elle s’est mariée à l’hériter de la famille Potter, célèbre pour sa proximité avec ce qu’il reste de la maison Griffondor. Il est donc à craindre que ce merveilleux don ne disparaisse totalement de grande Bretagne et que l’Inde reste à jamais le seul pays où une majorité de sorcier possède ce pouvoir’ Harry, c’est pour ça que tu es fourchelang. C’est parce que l’un de tes lointains ancêtres l’était.

Mais Harry releva un autre détail :

— Little Hangleton. C’est là que le cimetière se trouvait.

Ses amis prirent quelques secondes pour assimiler l’information. Lucas continua.

— D’accord ce coup-ci, je l’admets ça fait beaucoup trop de coïncidence. Il s’est passé quelque chose en 1943 que vous savez qui veut cacher et qui concerne les Gaunt et les Jedusor. Par contre vous ne trouvez pas que ce dernier descendant des Gaunt fait un bien meilleur candidat pour être le papounet de voldy ? Je veux dire c’était un sang pur qui parlait fourchelang et qui a tué des moldus.

— Oui, mais ça ne peut pas être lui. C’était bien Jedusor le nom sur la tombe. J’en suis sûr.

— Et si les os dans la tombe n’étaient pas ceux d’un Jedusor, mais ceux d’un Gaunt ? Et si quelqu’un avait marqué un faux nom sur la tombe ?

— Et c’est moi qui m’emballe rapidement ? Commenta jenny

Pendant que ses amis commençaient à se disputer, Harry réfléchit et essaya de se rappeler les paroles de Voldemort. Mais sur le moment, il n’avait prêté qu’une oreille distraite au discours du psychopathe. À force de concentration un souvenir lui revint et il eut envie de vomir.

— Ce salopard a dit que je devrais le remercier d’avoir tué Dudley. Il a dit qu’il m’avait aidé à purifier ma lignée comme lui l’avait fait avec la sienne. Ou un truc comme ça. Sur le moment, je n'y avait pas fait gaffe, mais ça veut sans doute dire qu’il avait des origines moldus et qu’il les a tués. Pour moi, il y a peu de chance que ce Gaunt soit le père de Voldemort.

Quand Harry avait prononcé une fois de plus le nom maudit, toute la table s’arrêta de manger et Malfoy vint à leur rencontre escortée de ses deux gorilles :

— Qu’est-ce que vous complotez tous les trois ?

— Rien qui te concerne Malfoy. Cracha Jenny en lui envoyant un regard de pure haine.

— Déjà que tu te permets d’inviter à notre table des sangs de (…). Enfin, déjà qu’on tolère la présence d’un Gryffondor, vous pourriez faire un effort et ne pas invoquer le nom du seigneur des ténèbres en vain.

— Je préfère côtoyer des sangs de bourbe que des veracrasses comme toi. Malfoy fit la grimace quand elle prononça le mot sang de bourbe. Quoi ? C’est quoi cette nouvelle timidité ? On a tous compris ce que tu voulais vraiment dire.

— C’est bon, Jenny, laisse tomber. Ça n’en vaut pas la peine tenta Lucas afin d’apaiser les tensions.

— Au moins, ton toutou, connaît sa place. Si tu tiens vraiment à le faire manger avec nous, enseigne-lui les bonnes manières. Répondit Malfoy d’une voix traînante qu’Harry trouvait extrêmement énervante

— Pour ta gouverne, c’est moi qui ai dit Voldemort. Et je trouve ridicule que vous ayez peur du nom de ce taré. C’est juste un nom bordel.

Malfoy et ses deux gorilles pâlirent en entendant cela.

— Je vois que tes mauvaises fréquentations ont déteint sur toi. Les noms ont des pouvoirs Potter et si tu veux survivre, tu devrais montrer un peu plus de respect envers le seigneur noir. Je pourrais t’apprendre Potter. Tu as un énorme potentiel. Ne le gâche pas par loyauté envers des gens qui ne le méritent pas. Déclara Malfoy d’un air solennel en tendant la main vers Harry.

— C’est à moi de décider qui mérite ma loyauté. Et jamais je ne montrerais de respect envers le meurtrier de mes parents. Ou envers ses complices. Rajouta Harry avec un regard appuyé envers Malfoy

— Ne me fais pas le coup du pauvre orphelin. Tu crois être le seul à avoir perdu des proches ? Combien de personnes tes parents ont-ils tué durant cette guerre à ton avis ? Combien d’enfants sont devenus orphelin à cause d’eux ?

Harry voulut répondre, mais il ne sut pas quoi dire. Pétunia et par conséquent Harry ignorait tout de ce qu’il s’était passé durant la guerre et du rôle que ses parents y avaient joué. Était-il possible que Malfoy dise la vérité et que ses parents aient également massacré des familles du camp adverse ? Mais Jenny répondit à sa place.

— Pauvre mangemort mort en tentant d’assassiner d’autres personnes. Les aurors sont vraiment des monstres d’avoir essayé de les arrêter. Oh, c’est vrai, pour les mangemort seule la vie des sangs purs a de l’importance.

— Qu’est-ce qui se passe ici ? Encore en train de faire du grabuge monsieur Potter ? Tonna la voix de Snape qui s’était glissée sans que personne ne s'en rende compte dans le dos du trio.

— Pas du tout monsieur, ce sont eux (…) Tenta Jenny

— Quoi qu’il en soit, vous feriez mieux d’aller en cours tous les 3 ?

— Allez, venez. Dit Lucas en entraînant Jenny par la force.

Harry quant à lui était plus que ravi de s’éloigner des Serpentards. Il n’avait aucune envie de les affronter. Mais une fois sortit de la grande salle Jenny se dégagea de la poigne de Lucas et l’attaque :

— Pourquoi tu n’as rien dit ? Ce type t’insulte et tu ne répliques pas.

Il répondit calmement.

— Il s’est retenu au dernier moment. Et puis je me fiche de ce que pense ce connard. Tout ce que je veux, c’est qu’il te foute la paix.

— Je n’ai pas besoin de ta protection. Dit-elle boudeuse, mais sur un ton beaucoup moins fâché.

— Ni moi de la tienne, mais quoi que je dise, je l’aurais quand même. Dit-il sur un ton plus énervé. Mais il rajouta sur un ton plus doux : merci de m’avoir défendu.