Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Halloween
Les semaines passèrent et en plus de l’automne, une pluie persistante s’était installée sur l’Écosse. Un temps qui n’avait rien pour atténuer le spleen qu’Harry ressentait en ce soir d’Halloween.
Pour Harry, Halloween n’avait jamais été, un jour, très joyeux. Pour lui, c’était avant tout l’anniversaire de la mort de ses parents biologiques. Il avait beau dire que ça ne l’affectait pas, que ses géniteurs étaient des gens horribles de toute façon et que ses vrais parents étaient les Dursley, il s’était toujours senti triste en ce jour. Et cette année encore plus, car il ressentait durement l’absence de Pétunia pour partager sa peine et de Dudley pour le distraire en l’emmenant (de force) faire des blagues aux voisins.
Ne voulant pas empêcher ses amis de profiter de la fête, il s’était discrètement éclipsé sous un prétexte bidon au moment d’aller au banquet. Ce soir, il préférait déambuler dans le château vide plongé dans les ténèbres d’une nuit d’orage que de se retrouver au milieu de personnes faisant la fête. C’était un peu lugubre mais pas désagréable. Il avait l’impression d’être dans le château d’un des jeux préférés de Dudley : Castlevania.
Malgré ses escaliers farceurs et divers autres désagréments, Harry adorait le château et il comptait profiter de ce moment pour l’explorer. Il avait notamment très envie de résoudre une énigme : d’où venait l’odeur de gâteaux qui embaumait la salle commune des Poufsouffle tous les matins. Et d’où venait le rab de desserts que certains grands rapportaient régulièrement dans la salle commune. Pour Harry, la solution ne faisait aucun doute : Poudlard contenait une pièce secrète remplie de sucrerie et pour une mystérieuse raison son odeur se rependant dans la salle commune de Poufsouffle le matin. Lui et d’autres premières années avaient essayé de la chercher, sans succès. Peut-être qu’elle changeait de place régulièrement (comme les escaliers)?
Ainsi, Harry se perdit dans l’exploration pour éviter de penser à ses sentiments, lorsque les lumières du couloir où il était s’éteignirent brusquement. Tout d’un coup, il était plongé dans l’obscurité la plus totale. Une obscurité qui, sans qu’il ne sache pourquoi lui fit froid dans le dos. Puis il comprit pourquoi en entendant un éclair gronder au loin. Même la lumière régulière des éclairs ne lui parvenait plus. Il se concentra, alors sur ses autres sens pour essayer de se repérer et entendit alors une voix bizarre. En fait il s’agissait plus d’une sorte de sifflement. Harry se concentra pour écouter ce qu’elle disait :
— ... si affamé... depuis si longtemps...
Harry se souvint alors des avertissements de Dobby et eu un début de panique. Il se traita d’idiot d’avoir négligé les avertissements de l’elfe et se promit de ne plus jamais se promener seul dans le château la nuit.
— ... tuer... il est temps de tuer...
Tout à coup, quelque chose fonça dans son dos en poussant un cri de rage, puis le saisi et commença à le soulever. Harry hurla et se débâtit de toutes ses forces.
— Aïe ! Mais c’est qu’il a de la ressource notre blaireautin à lunette. Dit une voix qu’il connaissait bien
— Je crois surtout qu’il a peur du noir. Quelle déception. Répondit de manière synchrone une autre voix quasiment identique
Tout d’un coup, la lumière s’était rallumée et devant lui se tenaient Fred et George Weasley. Harry comprit qu’il venait d’être victime d’une blague de très mauvais goût de la part des jumeaux farceurs.
— Non mais qu’est-ce qui vous a pris de faire ça ? J’ai cru que j’allais avoir une crise cardiaque. Hurla Harry.
— Ce serait plutôt à nous de te demander ça ? Est-ce que tu ne sais pas que c’est dangereux de se promener seul dans les couloirs du château la nuit ? Pourquoi crois-tu qu’il y ait un couvre-feu ? Est-ce qu’au moins, tu as prévenu quelqu'un afin de pouvoir avoir de l’aide si tu ne reviens pas ? Dirent-ils d’une voix étonnamment sérieuse
— J’avais besoin d’être un peu seul. Dit Harry penaud. Et attendez une minute. C’est vous qui dites ça ? Vous passez votre temps à violer le couvre-feu. Et puis d’ailleurs vous aussi vous vous baladez tous seuls dans le château
— On cherche Ginny. Elle n’était pas bien toute la journée.
Pour la première fois, il vit les jumeaux prendre un air triste.
— Ce n’est pas entonnant vu qu’aujourd’hui, c’est le jour de la… De la mort de Ron. Mais bref elle s’est éclipsée du banquet et on ne la voie pas sur la car… Enfin, on n’arrive pas à la trouver et on s’inquiète. Est-ce que tu l’as vu ?
— Non et franchement vous devriez lui foutre un peu la paix à la princesse au petit pois. Vu comment Percy la colle partout, pas étonnant qu’elle ait envie d’être un peu seule. Surtout un jour comme celui-là. Je comprends qu’après ce qui est arrivé à Ron, vous vouliez la protéger, mais là vous allez juste la rendre encore plus chiante qu’elle ne l’est de base.
— Harry, ne sais-tu pas qu’il ne faut jamais dire du mal de la sœur de quelqu’un de plus fort que soi ?
— Que veux-tu mon frère ? La jeunesse est très mal éduquée de nos jours. Aucun respect pour les règles.
Entendre cette phrase dans la bouche des deux élevés les moins respectueux du règlement de l’école fit rire Harry malgré lui.
— C’est bon, vous m’avez assez filé la pétoche. Votre sœur est la perfection incarnée et je vais aller la chercher dans un endroit avec plein de témoins.
— Excellente idée. Dirent-ils de manière synchronisée.
— Juste comment vous avez fait pour faire la voix ? J’ai vraiment cru qu’un monstre assoiffé de sang se baladait dans le château.
— La voix ? Oh! Comme c’est mignon George. Minauda Fred.
— Si jeune et il essaye déjà de nous faire une blague. Enchaina George.
— Il faudra que tu manges beaucoup de soupe avant d’y arriver. Repris Fred.
— Ça va, j’ai compris. Un magicien ne révèle jamais ses secrets. Vous savez les blagues les plus courtes sont les meilleurs ? Répondit Harry.
Les deux frères se regardèrent.
— Harry l’obscurité et le fait de te saisir dans le dos, c’était nous, mais on n’a rien fait d’autre. Et on n'a entendu aucune voix.
— Mais oui, c’est ça. J’y vais avant que le monstre ne me dévore.
Avant que les jumeaux ne puissent répliquer, il les quitta, bien décidé à se rendre dans la grande salle et à ne plus quitter ses amis de la soirée.
Malgré l’assurance qu’il avait montrée devant eux, une partie de lui doutait qu'ils soient à l’origine de la voix qu’il avait entendu. Et même si c’était une blague, cette expérience l’avait convaincu de prendre un peu plus au sérieux les avertissements de Dobby. Il ne voulait pas de nouveau mettre ses proches en danger par son imprudence.
Mais quelques mètres plus loin, il s’arrêta tétaniser par la peur lorsque son regard croisa deux yeux rouges plongé dans la pénombre, le fixant depuis l’autre bout du couloir. La chose poussa un cri et fonça sur lui. Il eut alors la confirmation qu’ils appartenaient à celui qu’il redoutait tant de revoir depuis des mois : Croutard, le rat de Ginny. Bon dieu qu’il détestait les rats. D’après sa tante c’était à cause d’un rat qui l’avait mordu la première nuit qu’il avait passé seul dans sa chambre. Avant, c’était un débarras utilisé par Dudley pour ranger les jouets dont il ne voulait plus et en faisant le ménage pour qu’il s’y installe, ils avaient apparemment découvert qu’il y stockait également la nourriture dont il ne voulait plus. Il n’avait plus de souvenir de ce qui s’était passé cette nuit-là, mais son oncle lui a dit qu’après ça, il avait dormi dans leur lit pendant une semaine. Entre ça et cette histoire de placard, il ne regrettait pas d’avoir tout oublié de sa petite enfance.
— Dégage, sale bête.
Harry fit de grands gestes pour l’éloigner, mais il continua à foncer sur lui ? Pris de panique, il en oublia qu’il avait une baguette magique et se mit à fuir. Le rat le suivit.
— Ginny, si tu es là, viens chercher ta sale bestiole. Cria-t-il dans sa course. Mais seul le silence lui répondit. Il était complètement seul.
Après quelques minutes de cette course, une pensée absurde lui vînt à l’esprit. Les déplacements du rat n’étaient pas aléatoires. Il se déplaçait de façon à lui interdire certains couloirs et à le pousser vers d’autres. Comme un chien de berger voulant mener son troupeau. Le rat voulait le mener quelque part.
À peine cette pensée lui vint-elle en tête qu’il glissa sur une flaque d’eau et s’étala par terre de tout son long. Il n’eut pas le temps de se remettre de la douleur dans son dos qu’une file d’araignées grosses comme le poingt lui passa dessus en lui arrachant un nouveau cri. Pris de frayeur, il se releva et cette fois eut la présence d’esprit de sortir sa baguette et de plaquer contre le mur le plus proche. Quelque chose d’étrange se passait ici.
Il cria :
— Allez les jumeaux, je sais que c’est vous. J’ai compris la leçon alors montrez-vous ? C’est vraiment plus drôle.
Mais le seul qui se montra fut de nouveau le rat. Mais cette fois, il était résolu à ne plus s’enfuir. Il utilisa sa deuxième main pour empêcher son bras de trembler et chercha dans son esprit un sort capable de tuer le rat.
Le rat fixa sa baguette et sembla comprendre que cette fois-ci, il ne devait pas lui foncer dessus. Harry profita de ce temps mort pour regarder son environnement et réfléchir. Un écriteau lui apprit que sa course l’avait mené dans un couloir à côté des toilettes pour fille du deuxième étage.
Attends, l’année dernière, le frère de Ginny n’était pas mort dans des toilettes pour fille ? Et un an plus tard pour fêter l’anniversaire de sa mort son rat bravait ses cris pour l’y traîner alors que Ginny était introuvable. Elle était peut-être en danger et son rat avait été chercher le héros du coin, pour qu’il aille sauver la princesse. Sauf qu’il y avait une erreur de casting. Il était tout sauf un héros. Hors de question qu’il mette sa vie en danger pour secourir cette pimbêche. De toute façon, que pouvait un première année comme lui, face à un meurtrier qui s’était juré de diminuer le nombre de belettes dans le château ?
Tout en mettant en joute le rat, il commença à s’éloigner lentement, en faisant le moins de bruit possible. Mais au bout de cinq minutes, un brouhaha indistinct parvint aux oreilles de Harry. Une foule venait dans sa direction. Probablement les élèves qui revenaient du festin. Harry fut soulagé et se colla de nouveau contre le mur en maintenant sa baguette sortie pour parer à toute éventualité.
Le rat s’enfuit et la foule arriva, puis se stoppa en le voyant. Parmi eux Harry reconnu ses amis : Jenny et Lucas, ainsi que quelques Poufsouffle de première année avec qui il s’entendait bien.
Harry baissa sa baguette et s’avança vers eux avec un grand sourire en disant :
— Ah, je suis content de vous voir.
Mais ils ne lui répondirent pas et le regardèrent tous avec un vissage choqué.
— Quoi qu’est-ce qu’il y a ?
— Harry qu’est-ce que tu as fait ? C’est du sang sur tes vêtements ? Demanda Jenny
— Hein !
— Et ou t’étais passé ? Demanda Lucas
Un blondinet en deuxième année à Serpentard, dont Harry avait oublié le nom, poussa les autres élèves sans aucune gêne. Une fois sur les lieux il récita en fixant Jenny des yeux:
— Ennemis de l’hériter prenez garde. Bientôt, ce sera le tour des traitres à leur sang.
Suite à cette déclaration, les élèves commencèrent à chuchoter entre eux et Jenny à insulter le blondinet lorsque le concierge fendit la foule en hurlant :
— Ma chatte. Il a tué ma chatte.
Il dépassa Harry et se fonça vers le mur contre lequel il s’était appuyé. Harry vit alors pour la première fois qu’au-dessus de l’endroit où il s’était tenu se trouvait accroché magiquement le corps de la chatte de Rusard avec un message écrit en lettres de sang qui avait apparemment taché ses vêtements d’une manière ou d’une autre.
Le concierge décrocha sa chatte avec douceur et la berça quelques secondes comme un bébé en poussant des sanglots.
Puis il sortit de sa catatonie, se retourna vers lui et cria :
— Vous ! Cria-t-il d'une voix stridente. C'est vous qui avez assassiné ma chatte ! Vous l'avez tuée ! Et maintenant, c'est moi qui vais vous tuer ! Je vais...
— Argus !
Dumbledore venait d'arriver dans le couloir, suivi de plusieurs professeurs.
— Venez avec moi, Argus, dit-il à Rusard. Vous aussi, Mr Potter.
— Je vous assure que je n’y suis pour rien dans cette histoire. Tenta de plaider un Harry au bord des larmes devant le regard de haine que lui lançait le concierge et la plupart de ses camarades.
Mais Snape que la situation semblait ravir, l’interrompit sèchement :
— Dans votre position, je vous conseillerais de ne pas discuter les ordres du directeur.
Lockhart s'avança d'un air empressé.
— Mon bureau est juste à côté. Monsieur le Directeur. Si vous souhaitez l'utiliser...
— Merci Gilderoy, dit Dumbledore.
Les élèves silencieux s'écartèrent pour les laisser passer. Lockhart emboîta le pas de Dumbledore, suivi par les professeurs McGonagall et Snape.
Lorsqu’ils furent entrés dans le bureau de Lockhart, Dumbledore prit délicatement Miss Teigne des bras du concierge puis l’étendit sur la table et commença à l'examiner.
Dumbledore ausculta soigneusement la chatte sous le regard attentif du professeur McGonagall. La silhouette de Snape se dessinait derrière eux dans la pénombre, avec une expression bizarre sur son visage, comme s'il s'efforçait de ne pas sourire. Lockhart, lui, papillonnait autour d'eux en faisant toutes sortes de commentaires ponctués par les sanglots de Rusard. Affalé sur une chaise, le visage dans les mains, le concierge n'avait pas le courage de regarder Miss Teigne.
Dumbledore se mit à marmonner d'étranges paroles en donnant sur le corps de Miss Teigne de petits coups de sa baguette magique. Mais rien ne se produisit : on aurait dit qu'elle était empaillée.
Enfin, Dumbledore se redressa.
— Elle n'est pas morte, Argus, dit-il d'une voix douce.
— Pas morte ? S'étrangla Rusard en regardant Miss Teigne à travers ses doigts écartés. Mais comment se fait-il qu'elle soit toute raide ?
— Elle a été pétrifiée, dit Dumbledore.
— C'est bien ce que je pensais, commenta Lockhart.
— Mais de quelle manière, voilà ce que j'ignore, reprit Dumbledore.
— C'est à lui qu'il faut le demander ! Hurla Rusard en se tournant vers Harry.
— Aucun élève de première année n'aurait réussi à faire ça, assura Dumbledore. Il faut être un expert en magie noire pour y arriver...
— C'est lui ! C'est lui ! Insista Rusard, le visage violacé. Vous avez bien vu ce qu'il a écrit sur le mur ! Il sait que je suis... que je suis...
Le visage de Rusard se tordit en une horrible grimace.
— Il sait que je suis un Cracmol ! Avoua-t-il enfin. Il a même menacé de me faire renvoyer.
— Je n'ai jamais touché à Miss Teigne ! Protesta Harry avec vigueur. Et je n’ai jamais voulu le menacer de quoi que ce soit. Je m’en fiche que ce soit un cracmol. Enfin si cracmol, ça veut bien dire qu’il n’a pas de pouvoir magique ?
— Mensonges ! Grinça Rusard.
— Si je peux me permettre, Monsieur le Directeur, intervint Snape...
Harry se sentit de plus en plus inquiet. Quoi que dirait Snape, Harry savait que ça aurait pour but de l’enfoncer. Son sang bouillonnait de rage par anticipation. Il détestait tellement cet homme.
— Je crois que Potter s’est simplement trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, dit-il d'un air narquois, comme s'il doutait de ses propres paroles. Mais il est vrai qu'il y a de quoi nourrir des soupçons. Que faisait-il seul dans ce couloir à cette heure-là ? Pourquoi n'assistaient-ils pas au festin d'Halloween avec ses camarades ?
— Je ne doute pas que vous avez passé la journée à fêter l’événement, mais contrairement à vous, pour moi le 31 octobre n’est pas un jour de fête, Monsieur. Harry insista énormément sur ce titre pour ne pas que Snape puisse l’accuser d’impolitesse. Je n’avais pas le cœur à faire la fête aujourd’hui, alors je me suis baladé dans le château. Monsieur.
Il s’attendait à ce que Snape se mettent en rage suite à cette réplique, mais au contraire son visage blanchit et il sembla éprouver de la culpabilité. Un silence inconfortable s'installa qui fut brisé par Rusard :
— Ma chatte a été pétrifiée ! Hurla-t-il, les yeux exorbités. J'exige un châtiment !
— Nous parviendrons à la guérir, Argus, assura Dumbledore d'un ton patient. Mrs Chourave a réussi à se procurer des plants de mandragore. Dès qu'ils auront atteint leur maturité, je m'en servirai pour fabriquer une potion qui ramènera Miss Teigne à la vie.
— Je m'en chargerai, intervint Lockhart, je l'ai fait des centaines de fois...
— Je vous demande pardon, coupa Snape, mais il me semble que le maître des potions, ici, c'est moi. Il y eut de nouveau un silence gêné.
— Tu peux partir Harry. Dit Dumbledore.
Harry rejoint sa salle commune en courant, pas très à l’aise à l’idée de se retrouver de nouveau seul dans les couloirs. Une fois dans sa salle commune, il partit directement se coucher sans parler à personne et essaya sans succès de s’endormir le plus vite possible pour ne pas penser à ce qui venait de se passer.