Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Fourchelang et conséquence
— On peut savoir ce qui se passe ici ? Arrêtez immédiatement ! Demanda Chourave en arrivant sur les lieux de ce qui ressemblait à un désastre. Harry, Lucas et Jenny (qui avait été libéré de ses liens à l’aide d’un Alohomora d’Harry) étaient retranchés derrière une barricade faite de cloison en bois et de morceau de faïence au milieu d’un chaos qui avait été autrefois des toilettes pour filles, pendant qu’une dizaine de leur camarade leur envoyaient des sorts basiques plus ou moins bien exécutés (paradoxalement, ce sont les sorts mal exécutés qui faisait le plus de dégât).
— C’est lui, l’hériter de Serpentard. Il a demandé à son monstre de nous attaquer.
— Mais vous avez pété un câble ? Déclara Harry.
— Rangez immédiatement vos baguettes. Ceux qui l’auront encore entre les mains dans 5 secondes seront renvoyés. 5,4,3,2. Bien. Et maintenant est ce que quelqu’un pourrait m’expliquer calmement et depuis le début ce qui s’est passé ici.
S’ensuivit un brouhaha parfaitement incompréhensible.
— Stop ! Un à la fois, je vous pris
oOoOoOo
Après quelque explication Chourave demanda :
— Et qu’est-ce qu’il est devenu ce fameux serpent ?
— Je ne sais pas. Il a dû s’enfuir pendant que l’on se battait.
— Vous voulez me dire qu’un serpent venimeux d’un mètre, résistant à la magie, se balade dans Poudlard à la recherche d’une proie et que vous n’avez rien trouvez de mieux à faire que de vous battre entre vous ? Si un étudiant se fait mordre, vous serez tous en retenue jusqu’à la fin de l’année.
— Il n’est pas venimeux. Précisa Harry
— Tenez, c’est la preuve. Il connaît le serpent. Comment il pourrait le savoir sinon. Harangua un Poufsouffle nommé Justin
— Vous l’avez entendu comme moi le dire. Répondit Harry
— Qu’est-ce que tu racontes ? Je t’ai entendu parler fourchelang.
— Hein ? C’est quoi Fourchelang ?
— Ce doit être le nom du truc que t’as fait avec le serpent. Dit Lucas.
— Fourchelang, c’est la langue des serpents. Expliqua Jenny
— Harry peut parler aux animaux. Cool ! Dit Lucas.
— Non juste au serpent. Et ce n’est pas cool du tout.
— Attendez tous les deux qu’est-ce que vous racontez, j’ai parlé anglais. Interrompit Harry
— Non, Harry, Justin est un idiot, mais il a raison, tu as parlé Fourchelang.
— Je te signale que l’idiot est venu te sauver.
— Je ne t’ai rien demandé.
D’un côté, Harry était contant que ses amis le soutiennent, mais d’un autre côté le caractère colérique de Jenny (empiré par une nuit difficile) n’allait pas l’aider à se rabibocher avec les autres Poufsouffle.
Après cette dernière tirade. Les deux camps se contentèrent de se regarder en chien de faïence jusqu’à ce que Chourave leur ordonne de retourner dans leur salle commune (sauf Jenny qui fut envoyée de force à l’infirmerie). Durant les heures qui suivirent les professeurs fouillèrent le château à la recherche du reptile.
oOoOoOo
Quelques heures plus tard.
— C’est Malfoy et sa bande qui ont attaqué Jenny.
— Ce sont là de très graves accusations monsieur Potter. Quelle preuve avez-vous ? Demanda le professeur Chourave
— Mais enfin, c’est évident que c’est lui. On vous a dit comment il a réagi dans la grande salle.
— La situation ne vous autorise pas à manquer de respect à vos professeurs. Vous utiliserez le terme professeur ou Monsieur pour vous adresser à chacun de nous.
— Merci Severus, mais je pense être capable d’obtenir moi-même le respect de mes étudiants. De plus, le problème n’est pas le respect dont font preuve mes élèves, mais celui dont font preuve les vôtres. Déclara le professeur Chourave en lançant des éclairs au professeur Snape.
— C’est certain. Pour en revenir au sujet, contrairement à vous, je n’ai pas attendu aujourd’hui pour constater que Monsieur Malfoy et mademoiselle Jenny ont dirons-nous quelques différents. J’ai donc déjà interrogé ses condisciples qui m’affirment qu’il était dans son dortoir au moment où elle a été attaquée.
En revanche, vos camarades de Poufsouffle ont soulevé un point intéressant. Bien sûr je ne pense pas que vous ayez quoi que ce soit avoir avec cette attaque, mais pourriez-vous m’indiquer comment vous saviez où trouver mademoiselle Jenny ?
Harry et Lucas décidèrent silencieusement de ne pas dénoncer Théodore Nott. Ils étaient pratiquement sûrs que le Serpentard n’avait rien à voir avec cette attaque et ne voulait pas lui attirer des ennuis.
— Je ne m’en souviens plus.
— Tout ceci n’est pas très clair. Peut-être devrions-nous priver Potter de certains privilèges jusqu’à ce qu’il retrouve la mémoire. Je propose (..).
— Je ne vois pas bien en quoi la situation justifierait que Potter soit puni de quoi que ce soit. Coupa Chourave. D’ailleurs 20 points pour Poufsouffle et 20 points pour Gryffondor pour être venue en aide à une élève en danger. Mais la prochaine fois même si vous n’êtes pas sûr qu’il soit arrivé quelque chose prévenez un professeur.
oOoOoOo
Quelques heures plus tard dans le bureau de Snape.
Snape était furieux et devait faire preuve de toute sa patience pour se retenir d’étrangler son élève.
— Monsieur Malfoy, peut-on savoir ce qui vous est passé par la tête ?
— De quoi parlez-vous monsieur ?
— Ne jouez pas à ces petits jeux avec moi. Dit Snape en lançant un regard assassin, capable d’effrayer même un mangemort. Néanmoins l’insupportable morveux sembla y être indifférent. Il avait trop privilégié le garçon.
— Très bien. Vous serez en retenue tous les soirs, avec moi, jusqu’à la fin de l’année.
— Vous n’avez pas le droit. Je le dirais à mon père.
— Oh, mais pas la peine de vous infliger cette peine. J’ai déjà prévenu votre père et il est tout aussi furieux que moi d’apprendre que son héritier a le cerveau atrophié d’un Gryffondor. Non, même le plus stupide des Gryffondor aurait au moins eu l’intelligence de ne pas signer son crime. Serpensortia est un sort que j’ai moi-même inventé et vous êtes le seul élève à qui je l’ai appris.
— Mais on ne peut pas la laisser souiller la réputation des Nott !
— Et qu’en pense Monsieur Nott exactement ?
L’expression qu’adopta Malfoy était la meilleure des réponses.
— On s’en fiche de ce que pense ce lâche. C’est l’honneur des familles de sang pur qui est en jeu.
— Félicitations ! Tout le monde est positivement impressionné que vous ayez besoin de vous y mettre à 5 pour vous en prendre à une sorcière de première année. Toute l’école ne bruisse que de votre incroyable démonstration de pouvoir. Pas de doute qu’à votre sortie de Poudlard tout le monde ressentira respect et crainte à votre égard. Et il est évident que ce petit coup d’éclat a restauré votre honneur. Vos camarades ne pensent absolument pas à vous comme une bande d’aristocrates consanguins dégénérés dénués de pouvoir et d’intelligence qui n’attendent que d’être plumés par des gens plus talentueux.
— On doit ne rien faire alors ?! Le défia Malfoy.
— ‘On‘ je ne sais pas, mais vous, vous devez apprendre à vous comporter en vrai Serpentard et non comme un enfant stupide. Et ça commence par arrêter de vous faire remarquer. Demain, vous irez présenter vos excuses à mademoiselle Nott, en public dans la salle commune de Serpentard. Et si j’apprends que vous avez reprit votre petite vandetta à son encontre de quelque façon que ce soit, je ferais en sorte que votre punition se prolonge durant les vacances scolaires.
— Mais pourquoi est-ce que c’est si grave ? Ce n’est qu’une traîtresse à son sang !
— 100 points en moins pour Serpentard.
— Mais pourquoi ?
— Pour avoir délibérément enfreint le réglementent de l’école devant un professeur et pour m’avoir obligé à expliquer ce qui est évident même pour un enfant de 5 ans. Si vous devez poser des questions stupides, essayez au moins de les poser de manière intelligente et détournée. À votre avis que va faire la société sorcière suite à ses attaques ?
— Chercher le coupable.
— Vous êtes d’une naïveté ! Ils vont chercher un bouc émissaire. Autre question. Essayer de réfléchir cette fois-ci. Qu’est-ce que votre père essaye de faire depuis la fin de la dernière guerre ?
— Il essaye de regagner une respectabilité tout en plaçant nos alliés au poste les plus élevés possible au ministère.
— Correct, même si vous auriez pu rajouter qu’il essaye également de discréditer ses ennemis, notamment Dumbledore. Reprit Snape. Bien est-ce que vous comprenez maintenant en quoi votre attitude est problématique ?
— Mais jamais personne ne nous accusera d’être responsable, mon père (..)
— Votre père ne peut pas tout. Et même s’il le pouvait, à sa place, je vous laisserais assumer les conséquences de vos actes afin de vous mettre du plomb dans la tête. Quitte à devoir vous transférer à Dumstrang après coup.
— Mais ça ne se peut pas. J’ai un alibi pour les deux attaques !
— Monsieur Malfoy savez-vous qui a été accusé et condamné la dernière fois que la chambre des secrets a été ouverte.
— Non.
— Il s’agit de Rubeus Hagrid.
— Quoi ? Mais c’est impossible que ce benêt ait quoi que ce soit avoir avec (..).
— Exactement. Et c’est la conclusion à laquelle est capable d’arriver n’importe qui ayant les capacités intellectuelles d’un veracrasse. Malheureusement, comme me le prouve chaque jour mes élèves, le niveau moyen des sorciers est bien en dessous de cela. Vous avez de la chance que Potter ait choisie ce moment pour montrer à toute l’école qu’il était fourchelang. Sans cela, c’est vous qui auriez été accusé. Et à la prochaine attaque, les nombreux ennemis politiques de votre père auraient poussé le ministère à demander votre renvoi.
En désespoir de cause, Malfoy lâcha :
— Vous ne pouvez pas me mettre en retenue. Il n’y a aucune preuve que c’est moi. À moins que vous ne vouliez leur dire que c’est vous qui m’avez appris ce sort ?
— Avez-vous écouté ce que j’ai dit ? Les enjeux vont bien au-delà du cadre scolaire. Et pour votre information s'il n’y a aucune preuve, c’est parce que je vous ai couvert. Mais on peut encore s’arranger. Que se passera-t-il, si j’autorisai Chourave à utiliser le priori-incantatum sur votre baguette ? Ou si j’allais interroger moi-même miss Nott pour la forcer à avouer les noms de ses agresseurs ? Mais vous avez raison. Je ne peux pas ouvertement vous punir après avoir clamé votre innocence. C’est pour cela que vous direz à tous ceux qui vous poseront des questions que vous venez m’aider volontairement à préparer les cours afin d’améliorer vos compétences en potions. Et si vous êtes en retard ne serait-ce qu’une seule fois à vos retenues ou que je vous entends encore vous plaindre vous verrez directement avec votre père pour obtenir une punition plus digne de vous. Maintenant, sortez de mon bureau. Vous m'avez déjà fait perdre suffisamment de temps.
oOoOoOo
Quelques heures plus tard.
— Comment ça se fait que Snape était au courant que Malfoy te harcelait et pas nous ? Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Demanda Lucas, juste après que Jenny soit enfin autorisée à sortir de l’infirmerie
— Il ne me harcèle pas. Je n'ai aucun problème avec ce petit con gominé.
— Arrête de me mentir ! Tu n'as pas confiance en moi ?
— Mais non, c’est juste que... Je ne sais pas, je n'avais pas envie d’en parler. Toi aussi, ça doit t’arriver de vouloir garder des trucs pour toi.
— Moi, je te dis toujours tout. Lâcha Lucas en partant
— Lucas attend.
— Ne t’inquiète pas, il est juste un peu choqué. C’est normal d’avoir des secrets. Dès qu’il se sera un peu calmé, il reviendra s’excuser et on verra ce qu’on peut faire pour faire passer au gominé l’envie de recommencer. Dit Harry pour rassurer la jeune fille.
— Non, il a raison. J’aurais dû lui en parler.
Durant les jours suivant, Lucas refusa de parler à Jenny ce qui fit beaucoup souffrir la jeune fille et Harry qui devait jouer les intermédiaires entre les deux amis. Au fil du temps, ils finirent par se reparler, mais Lucas resta plus réservé qu’avant avec son amie d’enfance. Malgré tou,t même durant la période où il ne lui parlait plus Lucas passait énormément de temps à la suivre discrètement pour s’assurer qu’il ne lui arrive rien et avait réussi, on ne sait comment, à convaincre des Serpentard de son année de lui dire ce qu’il se passait dans son dortoir.
Pour ne pas aggraver les problèmes, Harry s’abstint de tout commentaire, mais il trouvait que le comportement de Lucas était malsain. Il se tut en espérant que les choses s’amélioreraient avec le temps.