Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Diadème
Désormais privé de Quidditch Harry, se concentra encore plus sur les études et la recherche des Horcruxes. Il demanda à toutes les personnes qu’il côtoyait, s’ils connaissaient un endroit discret à Poudlard qui était inconnu, même de Dumbledore.
Hagrid cru qu’il voulait lui parler de sa réserve d’alcool et insista sur le fait qu’il n’avait pas de problème de bouteille et qu’il arrêtait quand il voulait.
Cédric (avec qui ses rapports était toujours difficile), cru qu’Anaïs l’envoyait pour savoir où il disparaissait tous les jours entre 16h et 18h. Cédric répondit qu’il ne faisait rien avec Cho Chang et que même s’il se passait quelque chose ça ne la regardait plus depuis qu’il avait rompus.
Harry ne savait pas ce qu’avait cru Chourave, mais elle lui avait fait un long discours sur le fait que le datura était une plante injustement stigmatisée par le ministère et qu’en tant que maître botaniste elle avait bien le droit de faire quelques recherches.
Nott répondit juste non. Cette simple réponse déçut énormément Harry.
Mais la plus intéressante fut celle de Dobby qui se mit à sauter de joie à l’idée de pouvoir l’aider. Une fois calme il lui parla d’une salle que les elfes nommaient « va et vient » qui changeait de forme en fonction des besoins de la personne. Il se rendit devant la tapisserie indiquée par Dobby et passa 3 fois devant en pensant très fort qu’il lui fallait un endroit pour cacher un objet. Une porte apparut et à l’intérieur il y découvrit un capharnaüm d’objets laissés par des générations d’élèves de Poudlard. Il y avait de tout : des balais, des breuvages magiques congelées, des chapeaux, des bijoux, des manteaux., des meubles, des livres interdits, de l’alcool (beaucoup d’alcool)…
Il oublia bien vite la raison de sa venue et se contenta de se promener dans cette caverne d’Ali-baba en s’arrêtant régulièrement pour examiner une nouvelle trouvaille. Jusqu’à ce que sa cicatrice se mette à bruler. Alarmé il sortit sa baguette et regarda autour de lui, mais il savait qu’il aurait été extrêmement facile de se cacher dans ce bazar. C’est là qu’il se dit que lui-même pourrait très facilement se cacher. Il repéra une grande armoire qui semblait avoir reçu de l'acide sur sa surface boursouflée ; il poussa la lourde hache tâchée de sang, qui en bloquait l’entrée et ouvrit une des portes grinçantes de l'armoire : Elle avait déjà été utilisée comme cachette pour quelque chose dans une grande cage, qui était mort depuis longtemps. Son squelette avait cinq jambes. Il jeta la cage par terre et rentra lui-même dans l’armoire. La douleur dans sa cicatrice augmenta. Quelle que soit la cause de sa douleur, elle rapprochait dangereusement.
Harry déglutit et le plus discrètement possible il chercha quelque chose qui pourrait lui être utile Pourquoi n’avait-il pas pris cette hache ? Puis, sans le faire exprès il frôla une tiare que se trouvait au fond de l’habitacle. Aussitôt, ce fut comme si sa tête avait explosé. Il voulut hurler, mais il avait l’impression que son corps ne lui obéissait plus. Il avait tellement mal. Mais par-dessus tout il était tellement en colère. Contre Cédric, contre l’équipe de Quidditch, contre Dumbledore, contre tout le monde. Une haine telle qu’il n’en avait jamais ressenti (même lorsqu’il avait fait face à Lucius Malfoy). Il se sentit tenter de mettre la tiare sur sa tête. Sa terreur réussie à surpasser sa colère et après un énorme effort et toute sa volonté, il réussit à bouger suffisamment ses doigts pour lâcher l’objet. Tout s’arrêta. Il s’écroula par terre, le corps en sueur et sa cicatrice suintante de sang.
Lorsqu’il eut repris suffisamment de force, Il s’éloigna le plus possible. La douleur dans sa cicatrice commença à refluer. Il en eut alors la certitude. Cette tiare était un Horcruxe et il avait failli connaître le même sort que Ginny. Il essuya le sang qui coulait sur ses yeux et couru le plus vite possible vers le bureau du directeur.
En entendant son histoire, il blêmit. Harry s’attendait à ce qu’il se précipite pour aller anéantir le diadème, mais il passa au moins 30 minutes à l’examiner silencieusement avec des instruments dont il ignorait la fonction tout en refusant de répondre à ses questions. Une fois terminé Harry renonça à se plaindre lorsqu’il vit que le directeur semblait totalement abattu. Pour la première fois il faisait ses 113 ans. Finalement il lui demanda.
— Cela va te paraître bizarre mais est ce qu’il t’arrive parfois de ressentir des émotions qui ne sont pas les tiennes ou qui n’ont aucun rapport avec la situation ?
Harry répondit avec crainte :
— Oui. De la colère surtout.
À cette réponse le directeur sembla s’affaler davantage.
— Depuis quand ?
— Depuis l’année dernière. Je crois que ça à commencé après la mort de Lucas et Jenny. Mais ça s’est amplifié après que j’ai détruit le journal. Menti à moitié Harry.
— Si je me souviens bien tu as utilisé ton sang pour détruire l’Horcruxe.
Harry acquiesça.
— Je vois. Harry, je devine facilement pourquoi tu n’en as parlé à personne mais dorénavant tu dois venir me voir à chaque fois que tu ressentiras l’un de ces symptômes. Peu importe le jour ou l’heure à laquelle cela arrivera. Rien n’est plus important que cela. Je parlerai aux professeurs pour leur signaler que tu es autorisé à quitter leur cour à n’importe quel moment. J’insiste, même si tu ne fais que soupçonner que tu ressens quelque chose d‘anormal, vient me voir.
— J’ai compris. Qu’est-ce qu’il m’arrive professeur ?
Dumbledore pris quelque minute pour réfléchir à ce qu’il allait répondre
— Comme tu l’auras compris depuis que la nuit où Voldemort t’as fait cette cicatrice il existe un lien entre toi et lui. Un lien qui te permet de savoir lorsqu’il est proche de toi et d’utiliser certains de ses pouvoirs comme le fourchelang. Il semblerait qu’à cause des évènements traumatisants que tu aies vécue, ce lien se soit considérablement renforcé. Par exemple l’année dernière ta cicatrice ne t’avait pas fait mal alors que tu t’étais retrouvé à proximité du journal et pourtant cette après-midi tu as immédiatement détecté le diadème. Je pense que dorénavant il est suffisamment fort pour que tu ressentes les émotions de Voldemort. Ou en tout cas les émotions de son Horcruxe le plus proche.
C’était cohérent mais Harry sentait que le directeur lui cachait quelque chose.
— D’accord mais en quoi c’est si important ? C’est désagréable mais c’est plutôt un avantage non ?
— Je n’ai pas de manière rassurante de le dire alors je vais être direct : Si le lien continue de se renforcer il se pourrait que Voldemort puisse exercer un certain contrôle sur toi. Pas de panique cependant. En l’état il semble stable et je ne vois aucune raison pour laquelle il continuerait à se développer. Cependant tu comprendras que jusqu’à ce que tous les Horcruxes aient été détruits, des mesures de précaution s’imposent. À ce propos je sais l’immense sacrifice que ça représente, mais je pense qu’il serait plus sûr que tu ne quittes pas le château tant que nous n’aurons pas fini de détruire les Horcruxes.
Harry comprit que le directeur lui demandait ainsi de rester au château pour noël. De toute manière avec Black en liberté qui en avait visiblement après lui il ne comptait pas retourner chez lui.
— Bien sûr. Je comprends. Et la protection du sang. Il faudra bien que j’y retourne pour les vacances d’été ?
— J’y réfléchirais. Mais Je crains que cette protection n’ait plus d’importance à présent.
Après cet entretien Dumbledore prit un crochet de basilic dans une l’une de ses armoires et demanda à Harry de l’escorter jusqu’à l’Horcruxe. Sous sa surveillance il enfonça le crochet dans le diadème qui poussa un hurlement strident. Il examina ensuite longtemps le diadème. Puis passa un plus long moment encore, à l’examiner lui. Il conclut avec un soulagement visible que s’être retrouvé une nouvelle fois en présence de l’Horcruxe n’avait pas encore amplifié son lien avec Voldemort ; Puis il lui expliqua que le diadème était un objet mythique ayant appartenu à Rowena Serdaigle et qui, d’après la légende, avait le pouvoir de modifier l’esprit de celui qui le portait. Harry frémit en pensant à ce qui se serait passé s’il n’avait pas réussi à lâcher le diadème. Mais en même temps ça le rempli d’espoir.
Ça confirmait les théories de Dumbledore. Et il ne restait plus que 3 Horcruxes.