Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Match de Quidditch
— Et Angelina s’approche des buts, mais est interceptée par un cognard, mais passe à Katie Bell qui tire. Et c’est Gryffondor qui marque !!! Le score est maintenant de 30 à 60 en faveur de Gryffondor !
Pour ne froisser aucun de ses amis qui étaient respectivement Serpentard et Gryffondor, Harry se retint d’hurler de joie avec les autres Poufsouffle. Harry était sceptique lorsqu’on lui avait parlé du Quidditch. Ce sport lui semblait incroyable, dangereux et les règles parfaitement illogiques. Malgré son amour du vol, pour lui, ça ne vaudrait jamais le foot. Mais prit dans l’effervescence du stade, il considérait maintenant que c’était le meilleur sport du monde.
— Alors comment tu trouves le Quidditch finalement ? Lui demanda un Poufsouffle de son année à côté de lui.
— C’est génial. L’année prochaine, je postule pour rentrer dans l’équipe.
— Alors là dans tes rêves. L’année prochaine, je serai sûrement nommé capitaine, et même pas en rêve que je te recrute. Intervint Cédric Diggory qui se trouvait au rang du dessus.
— Non mais t’es sérieux ? Je suis le meilleur en vol de mon année.
— Oui, je t’ai vu t’amuser avec tes amis avant nos entraînements. Tu voles bien, mais. (...)
Cédric fut interrompu par un cri poussé par le commentateur Lee Jordan, lorsqu’un cognard frappé par Serpentard atteignit Fred Weasley. Une fois, le calme revenu dans le stade, il reprit :
— Mais le Quidditch est un sport beaucoup trop dangereux pour quelqu’un d’aussi malchanceux. L’équipe n’a pas assez d’argent pour te payer une semaine d’hôpital à chaque match.
— Non mais c’est quoi cet argument à la con ?
— De toute manière le seul poste où un deuxième année peut rivaliser avec un élève plus vieux, c’est attrapeur. Et ça c’est mon poste. Il n’y a pas moyen que tu fasses mieux que moi. Va falloir que t’attende quelques années. Expliqua crânement Cédric, avant de passer sa main dans les cheveux désordonnés d’Harry. Après réflexions, pour faire bonne mesure, il rajouta :
— Ou que tu te convainques Dumbledore de te transférer chez les lions. Ils ont une bonne équipe, mais tant que leur attrapeur sera aussi pourri, ils n’ont aucune chance de gagner.
— Être dans la même maison que les Weasley. Jamais.
— Tu serais aussi dans la même maison que Lucas. Et la prochaine fois qu’une tuile te tombera dessus, c’est Percy et pas moi qui devrai récoler les morceaux. Tu sais, j’ai déjà rempli les papiers pour ta demande de transfert. T’as juste à signer. Plaisanta Cédric.
— C’est vraiment agréable de se sentir accepté dans sa maison. Franchement, aaaahhhhhh !!!!
Harry venait de sauter à terre pour éviter un cognard qui lui fonçait dessus. Malheureusement, il ne put s’écarter complètement de la trajectoire et sa jambe se brisa en un crac sinistre en même temps que le banc où il était assis quelques secondes plus tôt. La panique s’empara des gradins et tout le monde commença à fuir en se poussant les uns les autres.
Mais Harry était trop occupé à hurler et à se préparer à éviter la prochaine charge du cognard qui avait fait une boucle et se dirigeait de nouveau vers lui. Au prix d’une grande douleur, il fit une roulade sur le côté pour s’écarter de la trajectoire du cognard. Cependant à sa grande horreur, il corrigea sa trajectoire et fonçait de nouveau vers lui. Ce coup-ci, il ne pourrait éviter de se le prendre en pleine face. Il crut sa dernière heure arrivée lorsqu’un éclair rouge partit du gradin au-dessus de lui et fit exploser le cognard en mille morceaux. Avant de s’évanouir sous le coup de l’émotion et de la douleur qui n’était plus aussi bien anesthésié par l’adrénaline, il vit Cédric ranger sa baguette et dire :
— Je jure sur ma vie que jamais tu ne rentreras dans une équipe de Quidditch. En fait non à partir de maintenant, tu ne sors plus de ton dortoir.
oOoOoOo
Quelques minutes plus tard un éclair lumineux extrêmement douloureux l’obligea à reprendre connaissance. Il poussa un grognement et essaya de lever sa main pour se protéger les yeux, mais il se rendit compte avec horreur qu’il ne sentait plus son bras. Il se tourna et ressentit alors une énorme douleur à la jambe qui ne fut rien en comparaison de l’horreur qui le saisit en voyant que son bras était devenu une sorte de patte gélatineuse inutilisable.
Il cria, paniqué.
— AH ! Mon bras.
Pour toute réponse, un nouveau flash lumineux l’aveugla. Il comprit alors que c’était celui d’un appareil photo.
— Colin arrête immédiatement avec tes putains de photos où je te fais bouffer ta saloperie d’appareil, avant de te donner en pâture au monstre de la chambre.
— Harry ! Hurlèrent ses deux amis Lucas et Jenny en venant immédiatement à son chevet.
— Comment tu vas ?
— Qu’est-ce qui est arrivé à mon bras ? Demanda immédiatement Harry sans répondre à leur question.
Les deux se lancèrent un regard qui fit paniquer Harry.
— Dites-moi que c’est guérissable.
— Oui, ne t’inquiète pas. Dès qu’elle aura fini avec les élèves qui ont reçu des éclats de bois Pomfresh a dit qu’elle allait te donner une potion pour guérir ton bras et que dès demain tu seras comme neuf. Par contre ça risque d’être douloureux.
— Génial. De la douleur, c’est exactement ce qui me manquait. Qu’est-ce qui s’est passé, un autre cognard ?
— Non pire. Lockhart. Répondit Jenny
— Quoi ?
— Dès que tu t’es évanoui les professeurs, sont arrivés pour ramener le calme et essayer de comprendre ce qui se passait. Lockhart t’a examiné et a dit qu’il pouvait soigner ta jambe. Avant que qui que ce soit n’ait pu l’empêcher, il t’a lancé un sort qui t’a retiré tous les os du bras. Expliqua Lucas calmement.
— Quoi ? Répéta stupidement Harry un peu plus fort.
— Tu trouves toujours que c’est un génie ? Demanda Jenny avec sarcasmes.
— Oh, ça va. Ça arrive même aux génies de se tromper de temps en temps.
— Non mais sérieux quand est-ce que tu admettras que c’est un crétin ?
Dit-elle en piochant dans un tas de gâteaux, de bonbons et de jus de citrouille qu’elle lui avait apporté, lorsque Madame Pomfresh surgit soudain en hurlant :
— Ce garçon a besoin de repos, il faut lui faire repousser trente-trois os ! Alors, dehors ! DEHORS !
À contrecœur, ses amis partirent.
— Maintenant, que nous somme seul, prenez ses potions, je vous prie. Celle-ci c’est pour votre jambe, celle-là c’est pour vos os, celle-là pour le choc,...
Et Harry se retrouva tout seul, sans autre distraction que la douleur lancinante qui lui transperçait le bras.
oOoOoOo
Des heures, plus tard, Harry se réveilla soudain dans le noir et laissa échapper un petit cri de douleur. Il avait l'impression à présent que son bras était rempli d'échardes. Pendant un instant, il crut que c'était ce qui l'avait réveillé. Mais il poussa un cri d'horreur en se rendant compte que quelqu'un était en train de lui éponger le front dans l'obscurité.
— Laissez-moi tranquille ! S'exclama Harry. Puis soudain, il reconnut :
— Dobby !
Les yeux énormes de l'elfe, aussi gros qu'une balle de tennis, contemplait Harry dans les ténèbres et une larme coulait le long de son nez pointu.
— Harry Potter est resté à l'école, murmura-t-il, consterné. Dobby a pourtant mis en garde Harry Potter. Ah, Monsieur, pourquoi n'avez-vous pas écouté Dobby ? Pourquoi Harry Potter n'est-il pas retourné chez lui ?
Harry se souleva sur ses oreillers et repoussa l'éponge que Dobby lui passait sur le front.
— Harry Potter doit retourner chez lui ! Dobby croyait que son Cognard suffirait à...
— Ton Cognard ? s'exclama Harry en sentant la colère l’envahir. Qu'est-ce que tu veux dire ? C'est toi qui as essayé de me tuer avec ce Cognard ?
— Pas de vous tuer, Monsieur, surtout pas vous tuer ! dit Dobby, l'air choqué. Dobby veut sauver la vie de Harry Potter ! Mieux vaut qu'il rentre chez lui grièvement blessé plutôt que de rester ici, Monsieur ! Dobby voulait simplement que Harry Potter soit suffisamment blessé pour être renvoyé chez lui !
— Ah, bon, c'est tout ? Dit Harry avec fureur. Tu ferais mieux de filer d'ici avant que mes os n'aient repoussé, sinon, je t'étrangle !
Dobby eut un faible sourire.
— Dobby est habitué aux menaces de mort, Monsieur. Dobby en reçoit cinq fois par jour dans la maison de ses maîtres.
Il se moucha dans un coin de la taie d'oreiller crasseuse qui lui tenait lieu de vêtement. Il avait l'air si pitoyable que Harry sentit malgré lui sa colère le quitter.
— Pourquoi t'habilles-tu avec cette chose, Dobby ? Demanda-t-il, intrigué.
— Ça, Monsieur ? Dit Dobby, en montrant la taie d'oreiller. C'est un signe distinctif des elfes de maison. Ils sont tenus en esclavage, Monsieur, et Dobby ne peut être libéré que si ses maîtres lui offrent des vêtements. Aussi, la famille fait bien attention de ne rien donner à Dobby, pas même une chaussette, Monsieur, car alors, il serait libre de quitter à tout jamais la maison.
— Et j'imagine que tu ne veux pas me dire pourquoi tu tiens tant à me renvoyer chez moi en petits morceaux ?
— Ah, si seulement Harry Potter savait ! Gémit Dobby en versant à nouveau des larmes sur sa taie d'oreiller en lambeaux. S'il savait ce qu'il représente pour nous, les humbles, les esclaves, nous le rebut du monde de la magie ! Dobby se souvient comment c'était quand Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom était au sommet de sa puissance ! Nous, les elfes de maison étaient traités comme de la vermine, Monsieur ! Oh, bien sûr, Dobby est toujours traité ainsi, admit-il en s'essuyant le visage avec sa taie d'oreiller, mais pour beaucoup d'entre nous, la vie s'est améliorée depuis que vous avez triomphé de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Harry Potter a survécu et le pouvoir du Seigneur des Ténèbres a été brisé.
Ce fut une aube nouvelle, Monsieur, et Harry Potter brillait comme une flamme d'espérance pour ceux d'entre nous qui pensaient que jamais les jours sombres ne finiraient... Mais maintenant, à Poudlard, des choses terribles se préparent, peut-être même qu'elles se produisent en cet instant, et Dobby ne peut pas laisser Harry Potter demeurer ici, à présent que l'histoire est sur le point de se répéter, à présent que la Chambre des Secrets a été ouverte une nouvelle fois...
À cet instant, Dobby se figea, comme frappé d'horreur, puis il saisit sur la table de chevet la carafe d'eau qu'il abattit sur sa propre tête. Il s'effondra sous le choc et réapparut un instant plus tard en louchant et en marmonnant :
— Méchant Dobby, très méchant Dobby...
— Donc, il existe bien une Chambre des Secrets ? Murmura Harry. Et... tu dis qu’elle a été ouverte une nouvelle fois ? Ça veut dire qu’elle avait déjà été ouverte dans le passé ? Raconte-moi, Dobby.
Il attrapa le poignet squelettique de l'elfe qui essayait de prendre à nouveau la carafe.
— Je ne suis pas né de parents moldus, dit Harry, alors pourquoi devrais-je avoir peur de ce que contient la Chambre ?
— Ah, Monsieur, ne demandez plus rien au pauvre Dobby, balbutia l'elfe, les yeux exorbités. Il se prépare de sombres actions dans ce château et Harry Potter ne doit plus s'y trouver lorsqu'elles se produiront. Retournez chez vous, Harry Potter. Harry Potter ne doit pas être mêlé à ça, Monsieur, c'est trop dangereux...
— Qui est-ce, Dobby ? Demanda Harry en tenant fermement le poignet de l'elfe pour l'empêcher de se donner un coup de carafe sur la tête. Qui a ouvert la Chambre ? Et qui l'avait ouverte avant ?
— Dobby ne peut rien dire, Monsieur, Dobby ne doit rien dire ! Couina l'elfe. Rentrez chez vous, Harry Potter, rentrez chez vous !
— Il n'est pas question que je parte d'ici ! Répliqua Harry d'un ton féroce. L'un de mes meilleurs amis est né de parents moldus, il sera l'une des premières cibles si la Chambre a vraiment été ouverte...
— Harry Potter risque sa propre vie pour ses amis ! Gémis Dobby dans une sorte d'extase pitoyable. Il est si noble ! Si courageux ! Mais il doit sauver sa propre vie, il le faut, Harry Potter ne doit pas...
— Ça va, j’ai compris et je ne partirais pas. Promets-moi juste de ne pas recommencer ce genre de plan foireux. Franchement, ton plan est idiot. Quoi que tu me fasses, ils peuvent me réparer en trois secondes. Ou au moins me soigner plus rapidement que dans le monde moldu. Il n'y a aucune chance que je rentre chez moi à cause d'une blessure. À ta place, j’essaierais plutôt de me faire porter le chapeau pour un truc grave et que je sois renvoyé…
Dobby se figea soudain, le visage figé par une révélation.
— Non, ce n’est pas ce que je voulais dire, c’est un très mauvais plan ! Souffla Harry, l'air terrifié.
Il y eut un craquement sonore et la main de Harry qui tenait le poignet de Dobby se referma sur le vide. Il hurla alors :
— Non Dobby, fait pas le con !
Après quelques instants à attendre sans recevoir de réponse, il se laissa retomber sur le lit et de tenter de se rendormir. Mais quelques instants plus tard, Dumbledore pénétra dans la salle à reculons. Il était vêtu d'une longue robe de chambre et coiffé d'un bonnet de nuit. Il portait l'extrémité d'un objet long qui semblait être une statue. Le professeur McGonagall apparut à son tour, portant l'autre bout de la statue qu'ils déposèrent sur un lit.
— Allez chercher Madame Pomfresh, murmura Dumbledore.
Le professeur McGonagall passa devant le lit de Harry et disparu. Harry resta immobile en faisant semblant de dormir. Il entendit des voix qui parlaient précipitamment et le professeur McGonagall revint dans la salle, suivie de Madame Pomfresh qui enfilait un cardigan sur sa chemise de nuit.
— Que s'est-il passé ? Chuchota Madame Pomfresh en se penchant sur la statue.
— Une nouvelle agression, répondit Dumbledore. Minerva l'a trouvé dans l'escalier.
— Il y avait une grappe de raisins à côté de lui, dit le professeur McGonagall. Je pense qu'il voulait rendre visite à Potter.
Harry sentit son estomac se contracter douloureusement. Avec précaution, il se souleva de quelques centimètres pour voir la statue allongée sur le lit. La lueur d'un rayon de lune lui permit de reconnaître le visage de Colin Crivey. Il avait les yeux grands ouverts et ses mains tendues devant lui tenaient son appareil photo.
— Pétrifié ? murmura Madame Pomfresh.
— Oui, répondit le professeur McGonagall, mais... je frissonne, rien que d'y penser... Si Albus n'était pas descendu à ce moment-là, qui sait ce qui aurait pu...
Tous trois observèrent longuement Colin Crivey. Puis Dumbledore se pencha et arracha l'appareil photo de ses mains figées.
— Vous pensez qu'il aurait pu prendre une photo de son agresseur ? Demanda précipitamment le professeur McGonagall.
Dumbledore ne répondit pas. Il ouvrit l'appareil.
— Miséricorde ! s'exclama Madame Pomfresh. Un jet de vapeur jaillit en sifflant de l'appareil photo et Harry sentit une odeur âcre de plastique brûlé.
— Fondu, dit Madame Pomfresh d'un air songeur. La pellicule a entièrement fondu...
— Qu'est-ce que cela signifie, Albus ? Demanda le professeur McGonagall d'une voix inquiète.
— Cela signifie, répondit Dumbledore, que la Chambre des Secrets a bel et bien été ouverte une deuxième fois.
Madame Pomfresh plaqua une main contre sa bouche. Le professeur McGonagall regarda Dumbledore avec de grands yeux ronds.
— Mais Albus... qui...
— La question n'est pas de savoir qui, répliqua Dumbledore, les yeux fixés sur Colin, mais de savoir comment...
Et d'après ce que Harry pouvait voir du visage de McGonagall, elle ne semblait pas comprendre mieux que lui ce que Dumbledore avait voulu dire.
oOoOoOo
Lorsque Harry se réveilla le dimanche matin, la salle de l'infirmerie était baignée d'un soleil d'hiver étincelant. Ses os avaient repoussé, mais son bras était terriblement raide. Il se redressa et jeta un coup d'œil en direction du corps pétrifié de Colin, mais un rideau tendu autour du lit l'empêchait de voir quoi que ce soit. Voyant qu'il était réveillé, Madame Pomfresh entra avec le plateau du petit-déjeuner et commença à masser, plier, étirer son bras et ses doigts aux os tout neufs.
— Tout est en ordre, dit-elle. Quand tu auras fini de manger, tu pourras t'en aller.
Harry s’en alla vers sa salle commune, appréhendant la suite des événements. Même s’il ne l’aimait pas, il était évidemment désolé pour Colin, mais ce qui le préoccupait le plus c’est qu’il l’avait menacé publiquement de lui envoyer le monstre juste avant l’attaque. Il allait plus que jamais être un suspect et ça n’allait pas améliorer sa côte de popularité chez les Gryffondor, alors qu’elle était déjà extrêmement basse, à cause de ses affrontements fréquents avec Weasley numéro 7.