Le blog de Serpentfou

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Harry Dursley

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Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022

Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?

À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus

Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.

Saint valentin

Le lendemain matin McGonagall annonça sans cacher son amertume, la suspension de Dumbledore et qu’en tant que directrice adjointe, elle prendrait temporairement la relève, jusqu’à ce que le conseil d’administration désigne son successeur. Le départ de Hagrid, lui, ne fut même pas évoqué et personne ne sembla remarquer son absence.

Cette annonce fit l’effet d’une bombe et fut accueillie par une vague de terreur chez les nés-moldus. Harry ne comprenait pas cette réaction. Aussi puissant que Dumbledore soit, en quoi sa présence les protégeait-il ? La plupart du temps, il se trouvait dans son bureau et était totalement impuissant à détecter ou à empêcher les attaques. Malgré ses doutes, il se relaya avec Jenny pour que l’un d’entre eux soit toujours avec Lucas. Ils espéraient que la présence d’un sang intru à ses côtés dissuaderait l’hériter de l’attaquer.

Cette rentrée n’était définitivement pas joyeuse. Et pourtant Harry eu deux motifs de satisfaction : Premièrement, la plupart des élèves étaient trop occupés à, comme lui, protéger leurs amis nés-moldus pour poursuivre leur campagne d’intimidation à son égard. Deuxièmement Lockhart avait annoncé qu’il ferait un événement spécial pour la saint-valentin. Rien n’avait filtré sur ce que ce serait, mais Harry était sûr que ce serait grandiose. Et il avait hâte de taquiner ses deux amis à mort. Non, ce n’était pas cruel de sa part. C’était pour leur bien. Il fallait bien que quelqu’un se dévoue pour faire en sorte que ces deux andouilles admettent enfin, qu’ils étaient plus que des amis.

Un mois passa sans incident et la veille de la Saint-Valentin arriva. Comme à son habitude, Harry se leva tôt afin d’aller chercher Lucas à l’entrée de sa salle commune. Harry n’aimait pas traîner dans le coin. Il y croisait beaucoup trop souvent les Weasley à son goût. Mais si Jenny s’en chargeait, le risque que Lucas meure en tentant de s’interposer dans un combat entre elle et Ginny était trop important.

Malheureusement, la haine entre la Serpentarde et la Gryffondor ne s’était pas calmée avec le temps. Sans compter que Jenny n’était vraiment pas du matin. En fait la plupart du temps, il devait ensuite aller dans la salle commune des Serpentard pour la réveiller. D’après les filles qui partageaient son dortoir, seul Lucas pouvait la forcer à sortir de son lit, sans se prendre une malédiction. Harry pensait qu’elles exagéraient jusqu’à ce que lui-même s’y essaye.

Une fois, leur petit-déjeuner terminé, constatant que Jenny n’était toujours pas arrivée, ils se dirigèrent vers les cachots. Lorsqu’ils atteignirent le deuxième étage, ils s’arrêtèrent. Harry n’aimait pas cet endroit. C’était le lieu où l’on avait retrouvé Miss Teigne. Malgré tous les efforts de Rusard, on voyait encore des traces rouges sur le mur et des fuites se produisaient régulièrement depuis les toilettes pour fille abandonnée qui se trouvait à côté.

Bref, l’endroit était sinistre.

Mais ce qui les fit s’arrêter fut la scène qui se déroulait devant leurs yeux. Jenny et Ginny se battaient en duel. Et Jenny était clairement en difficulté. En fait il s’agissait plus d’une exécution que d’un duel tellement c'était à sens unique. Ginny lui lançait à un rythme effréné des sorts dont Harry n’avait jamais entendu parler avec une lueur de folie dans le regard qu’une Jenny couverte d’entailles ne pouvait qu’à peine esquiver.

Avant même qu’Harry ait pu comprendre la situation, Lucas, s’était précipité pour aider son amie. Sans avoir à échanger un seul mot, il se battait maintenant à deux contre un de manière parfaitement synchronisée. Mais cela n’avait pas l’air de faire une grosse différence. Harry sortit sa baguette bien décider à les aider à maîtriser cette furie, lorsque dans un réflexe protecteur Lucas saisit la main d’une Jenny sur le point de trébucher.

Immédiatement, Harry ressentit un changement d’atmosphère. C’était subtil, presque imperceptible, mais c’était bien là. Une sorte de pression envahit la pièce. Ne semblant rien remarquer Lucas lança un bouclier pour parer le sort que Ginny venait de leur envoyer. D’habitude, ses boucliers étaient de fins halos de magie qui peinait à ne serait-ce qu’atténuer la puissance des sorts de Ginny. Mais cette fois, ce qui sortit de sa baguette fut un mur de lumière tellement dense qu’il semblait avoir la consistance de l’acier. Le sort de Ginny rebondit sur le bouclier. Elle en fut tellement surprise qu’elle ne parvint pas à l’esquiver et se le prit de plein fouet. Elle décolla du sol et s’écrasa violemment contre le mur.

Avant qu’ils n’aient eu le temps de se remettre du choc et de comprendre ce qui venait de se passer, la voix qu’Harry redoutait le plus se fit entendre :

— Qu’est-ce qu’il s’est passé ici ? Potter ! Je comprends tout. Alors vous avez décidé de suivre les traces de votre père et d’attaquer vos ennemis à 3 contre un ? Quel courage. 20 points de moins et une retenue pour chacun d’entre vous. Et baissez immédiatement vos baguettes. Si un seul d’entre vous ose ne serait-ce que lancer qu’un sort de plus, même votre célébrité ne vous évitera pas le renvoi. Mademoiselle Weasley, est ce que vous allez bien ?

Déclara Snape en se précipitant au chevet de Ginny.

Elle papillonna des yeux ne semblant pas savoir où elle se trouvait. Au bout de quelques secondes, elle dit d’une voix tremblante.

— Oui, je vais bien. Juste mal à la tête.

— Je vous emmène à l’infirmerie.

— Non, c’est bon, je vais bien. Je dois… je dois aller en cours.

— Petite idiote. Vous avez peut-être un traumatisme crânien. Il est hors de question que vous retourniez en cours sans l’accord de madame Pomfresh. La harangua Snape.

— Puisque je vous dis que je vais bien.

— Soit comme vous voudrez. Ce n’est pas comme moi qui vais pleurer, si vous vous écroulez dans un couloir. Je vais vous escorter jusqu’à votre salle de classe et après, ce ne sera plus de ma responsabilité.

— Ne la laissez pas partir. Dit d’une voix enrouée une Jenny qui peinait à reprendre son souffle.

— Après ce qui vient de se passer vous devriez vous faire discrètes

— Le cahier.

Tout le monde avait les yeux rivés sur Jenny, en conséquence personne ne remarqua le visage de Ginny qui vira au vert suite à ses paroles sibyllines.

— Stop, je ne veux plus entendre un seul mot de votre part. Mademoiselle Nott, Monsieur Cross, il me semble que votre prochain cours est commun avec les Serpentard en métamorphose. Venez avec moi. Je pourrais ainsi vous voir expliquer à madame la directrice adjointe la raison de votre retard.

Ses deux amis, comprenant qu’il était inutile de tenter de s’expliquer avec Snape, décidèrent de le suivre sans un mot.

— Et vous monsieur Potter, je vous conseille de réfléchir à votre comportement.

C’est l’hôpital qui se fiche de la charité. S’il y en a un qui devrait essayer de se regarder dans un miroir de temps en temps, c’était bien lui.

Une fois qu’ils furent partis, Harry se rendit à son cours de sortilège. Mais il ne parvint pas à se concentrer sur ce que disait le minuscule professeur. Il n’arrêtait pas de repenser à ce qui venait de se passer.

Ginny était beaucoup plus puissante qu’il ne le pensait en combat, mais ce n’etait pas cela qui l’intriguait le plus. Après tout, c’était une sang pur et la seule fille d’une fratrie composée de Gryffondor. Il était normal qu’elle connaisse beaucoup de sort. Il était même possible qu’après la mort de Ron, ses parents - ou ses frères - se soit assurés qu’elle soit capable de se défendre.

Non ce qui l’intriguait, c’etait la violence du combat. Pourquoi diable s’étaient-ils affronté si violemment ? Harry et Lucas avaient souvent plaisanté sur la rivalité entre les deux filles, mais elle s’était toujours limitée à des moqueries, et occasionnellement, à des maléfices inoffensifs. Là, on aurait dit qu’elles tentaient de s’entre-tuer. Harry avait de plus en plus de mal à réfléchir. Au bout d’une heure de cours, il avait commencé à avoir mal à la tête. Une seule chose était sûre, ce n’était pas Jenny qui avait commencé. De l’extérieur elle avait l’air dur et toujours prêt à attaquer, mais Harry savait maintenant que ce n’était qu’une façade et que jamais elle ne commencerait un combat. Malgré les apparences, c'était quelqu’un de doux.

N’y tenant plus Harry demanda à aller à l’infirmerie, ce que le professeur Flitwick lui accorda de bonne grâce.

Sous le regard suspicieux de ses camarades, il sortit de la salle de classe. Une fois dans le couloir la douleur diminua et maintenant qu’il pouvait de nouveau réfléchir, il se rendit compte de quelque chose qui le terrifia : la douleur provenait de sa cicatrice. Il fit demi-tour et se dirigea vers le bureau du directeur oubliant momentanément que Dumbledore ne s’y trouvait plus.

Après avoir enchaîné un certain nombre de couloir vide, il vit ce qu’il avait tant cauchemardé depuis le soir de la première attaque. Il s’écroula par terre et de ses joues se mirent à couler des larmes pendant qu’il prononçait à intervalle régulier : « Non, ce n’est pas possible, pourquoi ?».

Afin de s’assurer qu’il ne se trompait pas, il s’approcha, mais il dut se rendre à l’évidence.

Devant lui se trouvait les corps sans vie de Lucas et Jenny, les mains jointes dans une éternelle union. Hagrid avait eu raison. Cette fois-ci, il y avait eu des morts.

oOoOoOo

Note de l’auteur : Je vous autorise à me jeter des pierres pour avoir tué Lucas et Jenny. Mais que voulez-vous ? Le travail d’un auteur de fanfiction est principalement de faire souffrir ses personnages et je suis consciencieux.

Maintenant que je ne risque plus le spoil j’aimerais donner quelques informations sur ces personnages. Quand j’ai décidé qu’Harry ferait sa seconde année à Poudlard, j’ai compris que j’allais devoir inventer des personnages OC. En effet à part Ginny, Luna et Colin, on ne connaît pas du tout les élèves de seconde année et je ne trouvais pas très cohérent qu’ils deviennent amis. Et comme la création de personnages n’est pas mon fort, j’ai décidé de plagier sans aucune forme de décence les personnages d’une autre fic.

Ces deux personnages sont tirés de la fanfiction : Revenge is so sweet J'ai adoré la lire il y a quelques années (malgré son absence de fin). Un des défauts de cette fanfiction que j’ai toujours regrettée est qu’à mes yeux elle sous exploite le concept d’âme-sœur. En résumé, ils partagent une même âme, si on les sépare de force (ou qu’ils veulent se séparer) ils meurent, mais en contrepartie lorsqu’ils sont ensemble leurs pouvoirs magiques sont décuplés (c’est pour ça que Lucas arrive à sortir un bouclier aussi puissant). Je trouve que cette relation à tout de quelque chose de toxique qui pourrait faire souffrir les deux sorciers autrement qu’à cause de quiproquos (que j’ai beaucoup aimé cela dit). Et j’adore voir les personnages souffrir (encore une fois, je ne suis pas sadique mais consciencieux).

Malheureusement, j’ai été obligé de les tuer avant qu’il n’ait l’âge de développer une romance plus poussée. Non vraiment j’étais obligé. Je ne fais pas souffrir Harry par plaisir, mais parce que c’est nécessaire pour arriver au tome 4 qui a été le premier écrit. J’ai écrit le reste uniquement pour être un préquel de ce tome 4. Je sais ce n’est pas très logique de commencer par la fin, mais au moins comme ça, vous êtes sûr que ma fanfic aura une fin (contrairement à certaines dont je ne citerais pas le nom).