Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Chemin de traverse
— Pourquoi je dois aller dans cette école ? Demanda Harry
— Écoute on en a déjà parlé. Smelting est la meilleure école des environs et il est hors de question que tu aies une éducation au rabais. Répondit Vernon
— Mais tous mes copains vont à l’école publique.
— Tu t’en feras d’autres. J’ai rencontré mes meilleurs amis à Smelting.
— Mais ce n’est pas pareil. Et puis c’est beaucoup trop loin.
— Pour la dixième fois ce n’est qu’à 40 minutes en bus. Ce n’est pas la peine de geindre, je ne céderais pas. Tu sais que je ne supporte pas la fainéantise.
Nous étions le 31 juillet et c’était l’anniversaire d’Harry. Et comme d’habitude depuis le début des vacances scolaire, Harry essayait de convaincre son oncle de l’envoyer au collège du quartier. Il espérait qu’il céderait pour son anniversaire, mais en vain.
— Allons mon poussin ne fait pas la tête. Profite plutôt de ton anniversaire. Tiens, ouvre un de tes cadeaux. Dit avec un enthousiasme forcé la tante Pétunia.
— Pff, d’accord maman.
Il allait sortir de table pour s’exécuter quand une chouette entra par la fenêtre ouverte et déposa une lettre devant lui. Il ouvrit la lettre, lu le début, puis s’adressa avec colère à son oncle :
— Non, mais tu débloques ? Smelting à la rigueur, mais il est hors de question que j’aille me geler, les fesses en Écosse.
Pétunia et Vernon pâlirent en entendant cela.
oOoOoOo
Une semaine plus tard, toute la famille était réunie dans le salon et attendait avec nervosité un visiteur. Au moment exact où l’horloge sonna 9h00, le bruit de la sonnette se fit entendre. La tante pétunia allât immédiatement ouvrir la porte et fit rentrer son visiteur avec hâte afin que personne ne le voie.
— Waouh !! S’exclamèrent en cœur les deux enfants en voyant le géant hirsute qui venait de pénétrer dans le salon. Celui-ci leur fit un sourire chaleureux en déclarant.
— Ha ! Harry, je suis contente de te revoir. La dernière fois que je t’ai vu, tu n’étais qu’un bébé. Et toi, tu dois être Dudley, j’ai cru comprendre que ton anniversaire était la semaine dernière. Je t’ai apporté un gâteau. Je l’ai fait moi-même.
Le géant avait visiblement confondu Dudley et Harry, mais ce dernier ne dit rien, car le gâteau au chocolat à moitié fondu semblait dur comme du roc. Dudley chercha un moyen de refuser sans vexer le géant, mais il en fut dispensé par une intervention de son père.
— Dudley dit merci et range le gâteau dans le frigo. Tu viens de sortir de table. Tu pourras y goûter à notre retour. Dit-il en lançant un regard suspicieux au gâteau.
L’homme semblait plus tenir du père Noël que de l’ogre, mais sa mère l’avait mis en garde que les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être dans le monde sorcier.
— Oui papa. S’empressa d’obéir Dudley.
Après quelques échanges de politesse assez froide, la famille monta à bord de la grosse berline familiale et suivit Hagrid qui les guida sur sa moto jusqu’à une rue bondée d’immeubles. Hagrid arrêta sa moto et les mena à l’entrée d’une ruelle malfamée qui mettait extrêmement mal à l’aise les Dursley. Pour une raison qu’il ne comprenait pas depuis 5 minutes, Vernon n’arrêtait pas de penser à ce dossier de subvention qu’il devait remplir le plus rapidement possible.
Les autres semblaient eux aussi avoir envie de partir. Tous sauf Harry qui regardait curieusement ses parents et demanda :
— Ben alors vous rentrez ?
— Rentrer où tu vois bien qu’il n’y a rien ici ? S’exclama Vernon avec colère en pensant aux milles choses urgentes qu’il devrait être en train de faire, au lieu de suivre cet inconnu bizarre au centre de Londres.
— Ben dans le pub ? Hagrid nous attend. Répondit Harry avec incompréhension. HAGRID ! Il se passe quelque chose de bizarre avec mes parents.
Hagrid arrêta sa conversation avec le patron du pub et se précipita vers l’entrée.
— Oui bien sûr. Ce sont les sortilèges repousse-moldu qui font effet. Tenez Tom m’a donné ça pour vous. Ça devrait vous immuniser contre les protections qu’il a posées sur le bar.
Hagrid tendit aux 3 Dursley une carte de visite au nom du chaudron baveur. Aussitôt qu’ils eurent la carte en main, ils virent apparaître à la place de la ruelle malfamée un PUB ancien et oublièrent aussitôt tout envie de partir.
— Vous auriez pu nous prévenir. Ou nous donner cette carte avant. D’ailleurs qu’est-ce que vous nous avez fait au cerveau avec votre bizarrerie ? Si ça se trouve, c’est dangereux pour les enfants. S’exclama Vernon avec colère.
Avant que Hagrid ne puisse répondre Pétunia intervint :
— C’est bon Vernon. Dépêchons-nous plutôt d’entrer. Plus vite, nous aurons terminé ces courses mieux se sera. Et je te rappelle que c’est toi qui as accepté que Dudley nous accompagne.
— Il voulait tellement venir. Et puis c’est un homme que diable. Pas une petite chose fragile.
Sans un mot, Hagrid les conduisit jusqu’à l’arrière-boutique où il tapa sur 3 briques du mur avec son parapluie.
À la stupéfaction de tous les membres de la famille (à l’exception notable de Pétunia Dursley) le mur s’ouvrit et dévoila l’avenue la plus folle qu’il ait jamais vu. Dudley était bien sûr surexcité, mais même Harry qui feignait une certaine indifférence poussa une exclamation et regarda avec envie partout autour de lui.
Le seul à qui que ce spectacle n’inspirait aucun plaisir était Vernon Dursley. Pour faire plaisir à son fils et ne pas vexer Harry, il faisait un effort pour le cacher, mais toutes ses anormalités l’effrayaient et le dégoûtaient. Pour se donner du courage, il regarda sa femme qui, il le savait, partageait son point de vue. Il avait beau aimer ce gosse comme le sien, présentement il aurait tout donné pour qu’il n’ait pas hérité de cette bizarrerie.
Ils remontèrent ainsi l’allée en direction de Gringotts. Dudley n’arrêtant pas de poser des questions et exprimait bruyamment sa joie pendant qu’Hagrid répondait avec un plaisir manifeste tandis qu’Harry les écoutait avec fascination tout en tentant maladroitement de feindre l’indifférence. Leurs parents quant à eux restaient silencieux et inquiets. Plus ils en voyaient moins ils se sentaient rassurés. Et leur peur ne fit que s’accroître lorsque sur demande de Dudley, leur escorte décrivit avec une passion manifeste des animaux de plus en plus dangereux.
Ils progressèrent ainsi tranquillement jusqu’à ce que sur le seuil de Gringotts un inconnu s’exclama :
— Mais c’est Harry Potter !
Avant qu’il ne puisse comprendre ce qui se passait, la foule massée sur ce carrefour stratégique encercla Harry. La plupart voulaient juste le remercier de les avoir libérés de Voldemort. D’autre voir ce qui provoquait tout ce ramdam. Mais certains allèrent plus loin. Sans rien pouvoir faire, il se fit bousculer à plusieurs reprises et dû faire face à des demandes d’autographe ou à des remerciements hystériques.
Quelqu’un se permit même de lui couper une poignée de cheveux, alors que Pétunia passait un temps dingue à les coiffer avec une montagne de gel (génétique ou pas elle ne permettrait pas qu’un de ses enfants soit débraillé).
Vernon essayait de pousser tous ses dingues qui s’en prenaient à son neveu et Tante pétunia criait, mais ils ne faisaient que rajouter de la confusion. Utilisant sa taille Hagrid réussit à se faufiler dans la foule et par atteindre Harry. Il l’extirpa en le mettant sur ses épaules puis alla immédiatement se réfugier à l’intérieur de la banque où le service d’ordre Gobelin refoula violemment tous les indésirables. Le reste de la famille d’Harry suivit.
— Qu’est-ce que c’était que ça ! Vociféra immédiatement Vernon une fois qu’ils furent en sécurité à l’intérieur de la banque.
Hagrid lâcha Harry qui fut immédiatement englouti dans une étreinte par Pétunia Dursley. À cause d’un virilisme mal placé qui faisait la fierté de Vernon, il la repoussa en disant qu’il n’était pas une fillette, mais ça lui avait fait du bien. Il le regretta quand par vengeance elle sortit un peigne et de la laque de son sac à main et entrepris de le recoiffer. Depuis qu’elle avait décidé de traiter Harry comme son fils elle avait pris l’habitude de toujours avoir un nécessaire à coiffure sur elle. Ni elle, ni Harry ne savait que son premier acte de magie accidentelle avait consisté à se lancer un sort pour que ses cheveux soient incoiffables. En effet à l’âge de deux ans le garçon avait constaté que le seul moment où elle s’occupait de lui et le touchait sans un regard de dégoût, était pour le coiffer avant la messe.
OooOoOo
Après quelques cris et explications embrouillées de la part d’Hagrid, Les Dursley comprirent qu’Harry était célèbre pour avoir défait vous-savez-qui et que depuis sa disparition du monde sorcier tout un tas de légendes circulaient sur lui. Et cela malgré les démentis réguliers de Dumbledore et du ministère. Vernon accepta avec difficulté de se calmer et de suivre Hagrid jusqu’au guichet de la banque.
— On est ou ici ? Et c’est quoi ces créatures ? Demanda Dudley
Le guichetier le regarda d’un œil noir en entendant la question et Vernon se posa alors devant son fils (bien qu’il ne fût pas beaucoup plus rassuré que lui). Le gobelin lui dit alors d’un ton calme :
— Inutile de vous inquiéter monsieur. Monsieur ?
— Monsieur Dursley. Répondit Vernon d’une voix mal assurée
Le gobelin poursuivit toujours calmement sans jamais élever la voix :
— Comme je vous le disais Monsieur Dursley inutile de vous inquiéter. Contrairement aux sorciers, les gobelins ne tolèrent pas plus l’impolitesse que l’agressivité. Nous ne ferons aucun mal à ces jeunes hommes. En revanche, je lui conseille de revoir ses manières s’il souhaite faire affaire avec nous. Nous ne sommes pas des créatures, mais des membres de la fière race Gobeline. Pour répondre à votre première question, jeune homme, vous êtes à la banque de Gringott. L’endroit le plus sûr d’Angleterre (à cette phrase, Hagrid tiqua, mais ne dit rien). Que puis-je pour votre service ?
Vernon ne tolérait pas que l’on critique d’une quelconque manière son fils en sa présence, mais lui non plus ne tolérait pas l’impolitesse. Ce n’était pas une manière de traiter des clients, mais après l’hystérie à laquelle il venait d’échapper, il comprenait que c’était la manière parfaite de traiter des sorciers. De plus, il apprécia à sa juste valeur l’impeccable costume, trois pièces portées par le gobelin (enfin des gens qui s’habillent décemment).
Enfin, un endroit où l’ordre et le sérieux prévalaient, pensait-il.
Hagrid poursuivit :
— Nous souhaiterions accéder au coffre d’Harry Potter. Dit Hagrid de sa voix forte qui résonna dans tout le hall de la banque.
— C’est Harry Dursley. Rappela Harry avec agacement, comme à chaque fois quelqu’un se trompait de nom.
— En fait, c’est bien Harry Potter. Précisa Vernon
— Je suis désolé mon chéri, mais on n’a jamais fait officiellement le changement. C’est juste par manque de temps, tu comprends. Mais pour nous, tu es Harry Dursley. Expliqua Pétunia en lui caressant les cheveux (en même temps, elle espérait que ça le recoifferait)
— Oui bien sûr, maman.
De toute façon, il se fichait bien de quelque chose d’aussi insignifiant que son nom. Et il était convaincu de la bonne foi de sa mère. Alors pourquoi est-ce que ça lui faisait aussi mal ?
Le guichetier quant à lui se contenta de leur demander avec indifférence :
— Est-ce que Monsieur Potter a sa clé ?
— Euh oui bien sûr, où est-ce que je l’ai mis ? Bredouilla Hagrid
Sous le regard désapprobateur du gobelin, Hagrid se mit à fouiller dans ses nombreuses poches avant de lui tendre une petite clé en or.
— Très bien. Veuillez me suivre s’il vous plaît. Demanda poliment le gobelin.
OooOoOo
Quelques minutes de voyage en wagonnet plus tard les Dursley se retrouvèrent devant la chambre forte de Harry
— Pourquoi diable devons-nous faire un tel voyage dans une banque ? Demanda Vernon en se retenant difficilement de vomir (il avait toujours détesté les montages russes) et se disant qu’il devrait revoir son opinion sur les gobelins.
— Je suis désolé pour l’inconfort du voyage, mais malheureusement remplacer les wagonnets par un moyen de transport plus adéquat serait vu comme un scandale par la très conservatrice société sorcière. Et des contraintes de sécurité et de géologie nous impose un trajet tortueux.
Pestant mentalement contre les sorciers et leur goût bizarre Vernon dit :
— Bon n’en parlons plus.
Dudley ayant hérité de l’estomac fragile de son père se retenait également de vomir, alors qu’Harry et Pétunia essayaient de cacher qu’ils avaient beaucoup apprécié la ballade dans les tréfonds de Gringott. Hagrid quant à lui ne disait rien. Il culpabilisait de ce qu’il s’était passé à l’entrée de Gringott pour cela. Cependant, les remarques systématiques de ce vieux pruneau de Vernon commençaient à l’irriter.
Le gobelin arriva devant ce qui semblait être une grande plaque de métal collé sur un mur de pierre, enfonça la clé dans un minuscule interstice qui en apparence ne différait en rien des autres petits trous qui parsemaient les plaques. A ce moment-là apparut, une lumière qui après ce séjour dans de sombres souterrains les aveugla. Quand leurs yeux furent de nouveaux habitués à la lumière, ils découvrirent devant eux une montagne de pièce d’or qui s’étendait à perte de vue.
— Coffre 713 de monsieur Harry Potter
Décidément Vernon Dursley aimait beaucoup cette banque.
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Quelque temps, plus tard Vernon se trouvait au guichet de la banque pour échanger son argent moldu contre des galions.
Malgré la très généreuse et très-très répétée proposition d’Harry depuis qu’il avait commencé à faire la queue pour changer leur monnaie, Vernon tenait à payer de lui-même ses dépenses dans le monde sorcier. Quand il avait appris que les affaires scolaires d’Harry allaient coûter des centaines de ces pièces d’or, il avait accepté d’utiliser le plantureux héritage du gamin (qui aurait cru que ses incapables de parent étaient si riches). Mais il refusait de se faire entretenir par son neveu (Vernon était un homme fier).
Quand ce fut son tour, il poussa un énorme glapissement de surprise quand on lui demanda seulement 5 livres en échange d’un galion.
— Je croyais que ses pièces étaient en or. S’exclama Vernon
Le Gobelin en face de lui adopta un air vexé et répondit avec un regard noir.
— Bien sûr qu’elles sont en or, monsieur. Remettriez-vous en cause l’honnête des Gobelins ?
— Bien sûr que non s’empressa de dire Vernon. Mais dans ce cas, comment se fait-il qu’on puisse en obtenir pour seulement 5 livres ? Au cours actuel de l’or elle doit bien en valoir 10 fois plus.
— Ah, je vois. Sachez que pour des raisons évidentes de confidentialité les échanges économiques sont interdits entre le monde sorcier et le monde moldu. Les Gobelins et les sorciers ont interdiction d’acheter ou de vendre de l’or, ou tout autre marchandise sur le marché moldu. Malgré leur nombre très restreint les sorciers possèdent beaucoup plus d’or que les moldus. Imaginez ce qui se passerait si les grandes familles sorcières étaient autorisées à spéculer librement sur les marchés moldus. Un tel afflux d’or serait impossible à cacher aux grands publics et l’existence de la magie serait démasquée.
Il y a d’ailleurs un sort sur les galions qui permettra aux agents du ministère de remonter jusqu’à vous si vos galions venaient à circuler dans le monde moldu. Cependant afin de permettre aux nés-moldus de faire leur achat scolaire et aux sorciers de faire du tourisme dans le monde moldu, Gringott est exceptionnellement autorisé durant les grandes vacances à convertir un peu moins de 500 galions par personne en livre suivant un taux de change fixé par le ministère.
— Comment se fait-il que les sorciers aient autant d’or ? Est-ce qu’ils sont capables de transformer le plomb en or ? Demanda immédiatement Vernon les étoiles plein les yeux en regardant son neveu.
Le gobelin répondit avec rancœur.
— Les sorciers de la famille Flamel en sont capables, mais les sorciers doivent l’essentiel de leur or, aux spoliations qu’ils ont imposé à notre nation jusqu’aux guerres de libération gobelines. Pendant des siècles, ils nous ont imposé de leur reverser une part de la production de nos meilleures mines d’or.
Comprenant qu’il avait abordé un sujet sensible, il prit ses galions rapidement en remerciant le gobelin.
— Enfin !! s’exclamèrent d’une même voix Harry et Dudley qui ne trouvaient plus rien d’intéressant dans cette banque depuis que leurs parents les avaient informés qu’Harry ne serait pas autorisé à puiser dans son coffre avant sa majorité.
Pour éviter une nouvelle émeute sur le parvis de Gringott, les gobelins leur proposèrent de sortir par une entrée discrète, mais en insistant lourdement sur le fait qu’elle donnait sur l’allée des Embrumes. Hagrid s’empressa d’accepter et les Dursley ne sachant pas ce qu’était l’allée des Embrumes ne firent aucune objection.
Ils traversèrent ainsi la rue inquiétante collés à Hagrid qui au début tenta de les rassurer, mais abandonna après que Dudley ait pointé du doigt des têtes réduites humaines exposées dans une vitrine. Le trajet ne dura pas longtemps, mais régulièrement des conversations excitées leur parvinrent. Suite à la rumeur qu’on avait aperçue, Harry Potter sur le chemin de Traverse, les habitants de l’allée avaient abandonné leur discrétion habituelle pour se vanter mutuellement des exploits commis lors de la dernière guerre et de ce qu’ils feraient au gamin, s’il parvenait à lui mettre la main dessus. Pour les négociants en produits illicites, les années de guerre avaient été un paradis extrêmement profitable et il rêvait de se venger de celui qui y avait mis un terme.
Une fois revenus au chemin de Traverse, ils firent leurs courses en silence et aucun incident notable ne se produisit (si on exclut le fait d’apprendre que sa baguette était liée à celle de Lord Voldemort).
Une fois revenu en sécurité dans le monde moldu, Harry se tourna immédiatement vers son oncle :
— S’il te plaît papa, je ne veux pas y aller. Je veux aller à Smelting.