Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Finale de la coupe du monde
Fred volait à toute vitesse, slalomant entre les nombreuses personnes rassemblées autour d'eux en ignorant les plaintes scandalisées que sa conduite dangereuse entraînait. Il savait qu'il était dangereux d'aller aussi vite au milieu de tant de personnes, mais en ce moment, Fred et George ne purent que continuer en poussant un hurlement pour célébrer leur liberté. Après leur escapade au ministère, leurs parents n'avaient rien dit. Ils avaient cru écoper de la punition du siècle, mais tout ce qu'ils eurent, c'est un regard indéfinissable de la part de leur mère et l'ordre de rester enfermer dans leur chambre jusqu'à nouvel ordre. Cela leur fit plus de mal que le pire des hurlements.
Et contrairement à Ginny, ils n'avaient même pas la certitude d'avoir eu raison pour alléger leur culpabilité. Au final, leurs parents n'avaient peut-être pas tort. Leur sœur s'était mise en danger pour rien. C'est à peine si les gens se souvenaient de son témoignage (en même temps, elle n'avait pas eu le temps de dire grand-chose). Par contre, ils étaient persuadés que Lucius Malfoy lui s'en souviendrait. Depuis l'incident, sur l'horloge familiale, l'aiguille de Ginny pointait en permanence sur 'en danger de mort'.
Par la suite Fred et George en avaient beaucoup parlé. Ou plutôt ils s'étaient échangés de longs regards significatifs. Cela faisait longtemps que les jumeaux n'avaient plus besoin de mot pour se comprendre. Pas sur les sujets vraiment importants. Fred n'arrivait pas à comprendre comment les gens faisaient pour vivre sans le lien qui l'unissait à George. Ils devaient se sentir tellement seuls.
Durant les jours qui suivirent, ils tentèrent d'en parler à leurs parents. Ils ne savaient pas vraiment ce qu'ils espéraient. Qu'ils les pardonnent ou qu'ils leur hurlent dessus. Tout plutôt que le silence gêné qui s'était abattu sur le terrier. Leur père fut retenu de plus en plus longtemps au ministère (et après l'évasion massive d'Azkaban, ils ne le virent pratiquement pas). Quant à leur mère, elle s'absenta de plus en plus régulièrement en leur ordonnant de rester au terrier.
Aussi surprenant que cela puisse paraître au début, les jumeaux respectèrent ses interdictions. Autant par désir de se faire pardonner, que de ménager leur mère après que les mangemorts qui avaient tué leurs oncles se furent échappés d'Azkaban. Mais lorsque leurs parents leurs annoncèrent qu'ils n'iraient finalement pas à la coupe du monde de Quidditch, car c'était trop dangereux, ils avaient explosé. Entre ces quatre murs, ils étouffaient. Finalement le jour de la finale, leurs parents disparurent en les confiant à tante Muriel. Ils ne mirent pas beaucoup de temps à échapper au bon soin de leur acariâtre parente. Ginny les supplia de l'emmener avec elle, mais après ce qui s'était passé au ministère, ils s'étaient jurés de ne plus la mettre en danger sans obtenir l'accord de leurs parents.
Ils partirent donc sous les injures bien méritées de leur petite sœur pour vivre le meilleur moment de leur vie. Et le plus lucratif. Il avait bien l'intention de profiter de l'occasion pour soulager quelque haut gradé du ministère de suffisamment de galions pour lancer leur magasin. Ils savaient ne pas pouvoir compter sur les moyens plus que limités de leurs parents pour réaliser leur rêve (et il n'était pas question qu'ils travaillent pour le ministère comme le voulait leurs parents). Après plusieurs heures d'un vol qui leur fit un bien fou (la liberté leur avait manqué.), ils furent bloqués par un dôme magique a plusieurs kilomètres du champ de tentes qui entouraient le stade avec une foule de sorciers trop pauvres ou pas assez influente pour se procurer des billets. Malgré tout, ils refusèrent les circonstances affectées leur bonne humeur et réunir leurs maigres économies pour acheter à un prix bien trop élevé des multiplettes et une bouteille de bièraubeurre à un revendeur qui oublia de leur demander s'ils avaient l'âge légal pour consommer de l'alcool.
Puis George le défia de le battre à la course. C'était une grossière erreur qu'il allait lui faire regretter. Il fendit alors la foule avec toute la vitesse permise par son antique comete90. Lorsque son frère abandonna finalement la partie et qu'une fille ayant suivi ses exploits aériens l'accosta, il eut l'impression d'être le maître du monde. Son frère s'éloigna comprenant que parfois même les jumeaux avaient besoin d'intimité et il suivit le match collé contre la fille en s'échangeant régulièrement les multiplettes. Fred commençait à se demander si elle ne l'avait pas accosté juste pour pouvoir profiter de ses multiplettes, mais un seul coup d'œil à son magnifique minois le convainquit que cela n'avait pas beaucoup d'importance. Il reporta son attention sur le match qui commençait en avalant une autre gorgée de bièraubeurre, qu'il recracha soudainement. Inquiète sa nouvelle amie lui demanda ce qu'il lui arrivait. Il ne prit pas la peine de lui répondre et parti à la recherche de son frère. Malgré la foule, il ne tarda pas à repérer George qui lui faisait des grands signes de la main.
—Alors Don Juan, elle a finalement compris que c'était moi le plus beau des deux.
—Maman et Papa sont ici.
—Qu'est-ce que tu racontes?
—Regard sous le troisième gradin à gauche. Nous plus à droite. Là, tu vois. Indiqua t'il en guidant le regard de son frère.
—Oh les salauds. Ils sont venus sans nous.
—T'es con ou quoi? Tu crois vraiment qu'ils nous feraient un plan pareil?
Mais avant que George ne puisse répondre, un nuage noir entoura le stade et leur boucha la vue.
oOoOoOo
—Et le poursuiveur s'apprête à tirer, oh! Mais quel dommage, ce cognard ne l'a pas loupé! Mais c'est avec courage qu'il se relève, mais qu'est-ce qu'il se passe? Mais oui, Victor Krum a repéré le vif d'or et ce n'est pas une feinte ce coup-ci. Il va l'attraper et ahhhhhhhhhhhhhh!
Un cri de douleur immense retentit dans le micro. Le présentateur s'était arrêté de commenter le match et criait maintenant à s'en décrocher la mâchoire. Les joueurs continuaient de jouer, mais le public dans les gradins avait cessé de suivre le match. Une explosion retenti alors au-dessus du stade et toutes les lumières magiques s'éteignirent.
Un début de panique commença à s'emparer des gradins. À ce moment-là, Scrimgeour décida qu'il était temps d'en finir avec cette mascarade. Il ordonna à l'arbitre de suspendre le match. Il se ferait sans doute virer par Fudge, mais la seule chose qui lui avait permis de survivre à la première guerre était son instinct et là, il lui hurlait que quelque chose de très grave se tramait.
Il ne fut pas déçu, car avant même que l'arbitre ne puisse siffler la fin du match, une nouvelle explosion déchira en deux les protections du stade dans un bruit de crécelle qui retentit à un kilomètre à la ronde et rendit tous les occupants du lieu sourds pour les prochaines minutes. Un nuage noir descendit alors dans le stade (en blessant les joueurs aux passages). Une fois le nuage dissipé, la marque des ténèbres brillait dans le ciel. Au centre de la pelouse, se trouvait désormais un groupe de mangemorts avec devant eux, un Harry Potter aux yeux rouges et au regard glaçant qui déclara:
—Réjouissez-vous, car Voldemort vous fait le grand honneur d'assister à un événement historique. Aujourd'hui marque le début de mon règne. Inclinez-vous et suppliez ma miséricorde et peut-être vous ferai-je grâce d'un jour de plus à vivre.
—Quoi ? Qu'est-ce qu'il dit ? Je n'entends rien à cause de cette explosion. C'est qui ce nabot? Prononça l'arbitre bulgare en atterrissant pour regarder ce qui se passait.
—N'oublie pas de me rappeler de le pulvériser quand tout sera fini. Demanda Voldemort au mangemort situé à sa droite.
—C'est fini, Tom. Déclara la voix tranquille de Dumbledore.
Quelques secondes après, apparu au milieu du terrain une cinquantaine de membres de lord du Phénix, qui se déployèrent tout autour de lui. Ils furent vite rejoints par une bonne centaine d'aurors menée par Scrimgeour. Cela aurait dû être impossible. Conformément à ses ordres, après qu'il ait utilisé le pouvoir des reliques pour détruire les protections du stade, lui et ses mangemorts avaient créé des barrières anti-transplanage intégralement sous son contrôle. Et Dumbledore ne pouvait pas avoir deviné qu'il attaquerait le lieu le plus protégé et scruté du monde avec ses maigres forces. Mais il ne fut pas surpris. Voldemort soupçonnait depuis longtemps la présence d'un traître dans ses troupes (en même temps il n'avait jamais fait confiance à personne pas même à ses plus fidèle mangemort)
Puis son sang se glaça alors qu'il sentit cette magie terrifiante se déployer autour de lui. Un Avada venait de frapper la cape d'invisibilité dont il se drapait dorénavant en permanence. Comme le voulait la légende, elle était capable d'arrêter la mort en personne. Il fut juste à temps, entouré d'un puisant bouclier de cette magie inhumaine pour stopper la dizaine de sorts qui s'abattirent sur lui juste après que Lucius l'ait visé dans le dos (comme s'il s'agissait d'un signal convenu à l'avance). Il tourna sur lui-même et constata qu'il était encerclé d'ennemis. Les mangemorts qui ne l'avait pas trahi avait été exécuté par surprise par un groupe de traître visiblement mené par celui qu'il considérait comme son bras droit.
Il cacha sa surprise avec un masque d'indifférence, mais ne put réprimer sa colère lorsqu'un vieillard dans une robe violette s'avançait au-devant des combattants. Pourquoi devait-il toujours s'acharner à tout lui prendre? D'abord ses premiers (et seuls) amis et maintenant ses mangemorts.
—Ah, mon cher professeur. Tu es venue assister à mon triomphe. Quelle chance que tu aies pu vivre suffisamment longtemps pour voir ça. Mais malheureusement, ta vie s'achève cette nuit.
Dumbledore ne lui prêta aucune attention et s'avança tranquillement en déployant son pouvoir. L'air se mit à crépiter de magie. La panique qui s'était emparé des gradins s'arrêta et tous tournèrent de nouveau leur regard vers le centre du terrain. Voldemort relâcha sa magie à son tour et le ciel s'assombrit. Dans un choc sourd, sa magie entra en collision avec celle de Dumbledore formant une ligne invisible qui divisait le terrain en deux.
—Pour être honnête Tom, je ne pensais pas que tu serais assez puissant pour passer les protections du stade. C'est très impressionnant. Mais c'était une stupidité de venir ici, Tom. Le monde entier a les yeux braqués sur toi. Toi qui avais fait tant d'efforts pour cacher ton retour. Déclara Dumbledore comme s'il parlait d'un projet scolaire, particulièrement ambitieux de son ancien élève.
—J'en avais marre d'être ignoré. Dorénavant, le monde saura qu'il n'existe aucun endroit où m'échapper. Aucune magie assez puissante pour m'arrêter.
—Tom, tu ne pourras pas tous nous faire face. C'est ta dernière chance de prouver que nous avions tort à ton sujet. Que j'avais tort. Libère Harry et je te promets …
Mais Voldemort l'interrompit par un rire terrifiant. Un rire qui sonnait étrangement faux dans la gorge d'Harry
—Ah! Ah! Ah! Mon cher professeur, essayes-tu vraiment de me faire croire que tu es devenue sentimental en vieillissant? Je sens d'ici ta peur empuantir l'atmosphère. Tu es au courant pour le pouvoir des reliques. Que sais-tu d'elles?
—Rien, mais je sais le plus important. J'ai arpenté cette voie avant toi et j'ai été assez loin pour savoir qu'elle ne peut t'apporter que la sollicitude. Et quel que soit son pouvoir, un homme seul ne pourra jamais accomplir quoi que ce soit qui vaille la peine d'être vécu. Je t'implore une dernière fois: cesse cette folie.
La garde personnelle du ministre bulgare et la moitié de la brigade magique choisirent ce moment-là pour rejoindre le centre du terrain et aider les aurors à encercler Voldemort. Ils avaient profité de cet échange pour rétablir le calme dans le stade et mettre les ministres et la plupart des officiels à l'abri dans une pièce sécurisée sous la tribune d'honneur. Comprenant qu'ils ne pourraient évacuer personne tant que les barrières posées par Voldemort ne seraient pas brisées, ils avaient décidé de rejoindre le centre du stade. Plus d'une centaine de sorciers entraîné au combat avait dorénavant leur baguette braquée sur Voldemort.
—Ah! Ah! Ah! Tu as raison. Même la magie a ses limites. Quels que soient ses pouvoirs, un homme n'a aucune chance face à la force que tu as rassemblée.
À la fin de sa phrase, il appuya sur une télécommande moldu et puis plus rien. Un grand flash de lumière blanche apparut et pendant une microseconde un silence assourdissant se fit entendre. Il n'y avait aucun bruit, mais ce silence raisonnait comme le vacarme le plus fort qu'ils n'aient jamais entendu. En fait le bruit était juste au-delà du concevable pour un cerveau humain.
Puis la température s'éleva à plusieurs milliers de degrés et tous furent vaporisés. Ou presque. Dumbledore déploya toute sa magie et son talent, mais il était totalement dépassé. En une fraction de seconde, il sentit disparaître la présence de ses enfants. L'air était si suffocant qu'il ne parvenait plus à respirer. Il ne sut pas si ce fut à cause de la douleur provoquée par les flammes ou du désespoir, mais il ploya le genou. Puis il sentit s'éteindre Fol-Œil, son compagnon de toujours. Il entendit les voix de tous ses proches disparus qui s'étaient autrefois sacrifiés pour lui et de tous ceux encore bien vivants qui comptaient sur lui résonner et le remplir de détermination. Il se releva avec difficulté pour affronter l'infernal brasier.
À plusieurs kilomètres de là, Fred Weasley fut balayé avec les autres spectateurs clandestins par une onde de choc mortelle et s'évanouit lorsque son corps entra en collision avec quelque chose de mou. Avant que son esprit ne tombe dans le néant, il réussit à lutter suffisamment pour ouvrir les yeux. Il ne sut pas pourquoi un vieux souvenir raisonna en lui. Il s'agissait d'un livre moldu que son père avait trouvé, il ne savait où et qu'il avait montré avec enthousiasme aux jumeaux en cachette de leur mère qui désapprouvait ses recherches :
«—Ces moldus sont tellement inventifs, d'après ce livre, ils ont une superstition disant que s'il se déclare la guerre cela provoquera la fin du monde. Ces chers moldus. Ils appellent ça la destruction mutuelle assurée.»
Racontait Arthur en leur montrant une photo qui ressemblait trait pour trait au nuage en forme de champignon qui s'étendait devant ses yeux.
Puis aussi rapidement qu'il était apparu l'enfer disparu, ne laissant derrière lui qu'un carnage indéfinissable. Rien ne subsistait à l'exception de quelques ruines et d'un rat qui fuyait. Tout était détruit sauf une cape, une baguette et une bague qui luisait d'une lumière verte. La lumière se concentra et du tas de cendre qui entourait les 3 artefact émergeât un bras puis un torse-nu auquel la cape était attachée jusqu'à ce que le visage triomphant du jeune Harry devienne reconnaissable. Puis son sourire se fana. Il adopta un regard fou et cria :
—Impossible!
Dans ce paysage de mort, un orbe doré remplit de craquelure étincelait. Comme si elle avait obéi à un mystérieux signal, elle s'évanouit dévoilant le directeur qui se tenait debout la baguette à la main. Dumbledore regarda le monceau de cadavres qui l'entourait. La plupart des employés du ministère, tous les chefs de département, le ministre en personne, la plupart des aurore, des oubliators et des membres de l'ordre du Phénix. Sur ses conseils, toutes les forces en mesure de s'opposer à Voldemort s'étaient rassemblées dans le stade pour y mourir. Peter l'avait bel et bien trahi pensa Dumbledore.
Son regard se fit dur. Ses yeux étaient ceux d'un homme qui avait tout perdu. Il leva sa baguette. Voldemort tenta de réagir, mais son sang se glaça lorsqu'il comprit qu'il ne pourrait même pas lancer un simple protego avec ce qu'il restait des faibles réserves magiques de son hôte. Ces dernières avaient été totalement anéanties lorsque par orgueil, il avait tenté (sans succès) de résister au souffle de la bombe atomique qu'il avait fait exploser juste aux limites du périmètre des sorts protégeant le stade. Là où les interférences magiques étaient suffisamment faibles pour que la technologie moldue fonctionne de nouveau.
Il était totalement à la merci de Dumbledore. Un simple Stupefix pourrait l'anéantir. Voldemort sentit sa dernière heure arriver. Il ne ressentit aucun regret. Juste de la colère et de l'incompréhension. Malgré tout ce qu'il avait fait, malgré l'aide des 3 reliques, comment Dumbledore pouvait-il encore le surpasser? Comment avait-il pu réussir là où il avait échoué? Lui qui avait repoussé les limites de la magie. Mais avant que le vieux sorcier ne puisse terminer son incantation, il s'évanouit.
Voldemort soupira de soulagement, en voyant les cendres soulevées par sa chute, retomber doucement. Mais sa déception ne diminua pas pour autant. Pour le monde entier, ce jour serait celui de son triomphe. Mais pour lui, il serait à jamais celui où Dumbledore l'avait définitivement surpassé. Il hurla de rage jusqu'à ce qu'il entende au loin le bruit d'un hélicoptère. Il devait partir avant que les secours n'arrivent. Il jeta un dernier regard autour de lui. Au milieu des cendres et des restes carbonisés, se trouvait un corps noir agonisant. Il était impossible de l'identifier, mais Voldemort devait décharger sa colère:
—Lucius, c'était donc toi le traître. Ou plutôt le chef des traîtres. De tous, tu es celui que j'aurais cru le moins susceptible de me trahir. Toi qui m'as servi si fidèlement toutes ces années. Ne t'inquiète pas. Au final, même si j'ai dû servir moi-même d'appât, tes actes m'ont permis de triompher et de prouver mon invincibilité à tous ceux qui envisageraient de suivre tes traces. Je saurais récompenser ta famille comme elle se doit pour tout ce que tu as fait pour moi.
Mais qui que soit cet homme (ou cette femme) il mourut dans un dernier râle extrêmement douloureux avant que Voldemort ne puisse finir sa phrase. Voldemort poussa un dernier soupir de frustration et après s'être assuré que sa réserve de magie s'était suffisamment rechargée, il transplana lorsque des hommes en treillis commencèrent à approcher des lieux.
oOoOoOo
Note de l'auteur: Nous sommes enfin arrivées à l'idée qui m'a donné l'envie d'écrire cette fanfic: Voldemort qui débarque au milieu de la finale de la coupe du monde de Quidditch avec les reliques de la mort pour y faire péter une bombe atomique et détruire en un seul coup la société sorcière. Tout ce qu'il y avait avant a été imaginé en se demandant ce qui pourrait mener à cette situation et tout ce qu'il y a après en se demandant ce qui pourrait en résulter.
Note de l'auteur 2 : Pour beaucoup Voldemort, n'utilise pas de bombe atomique ou d'autre technologie moldu parce qu'il n'est pas fou et ne veut pas régner sur un tas de cendres. Personnellement, je suis en désaccord avec cette interprétation.
Pour moi ce qui rend Voldemort si terrifiant, c'est précisément qu'il serait le genre de cinglé qui serait ravi de voir le monde brûler du moment qu'il pourrait diriger les survivants. Pour moi la seule raison pour laquelle, il n'utilise pas de bombe atomique est tout simplement que comme la majorité des sorciers, il ignore leur existence. Voldemort finit sa septième année à Poudlard en 1944 et après cela, je pense qu'il n'a plus eu aucun contact avec le monde moldu. Or, la première bombe atomique n'a été créée qu'en 1945. Avant, ce n'était qu'une possibilité connue uniquement de quelques chercheurs et fan de science-fiction dont Voldemort ne faisait probablement pas partie. L'accès aux souvenirs d'Harry à corriger ce défaut.
Note de la correctrice: Je suis à la fois d'accord avec Serpentfou, et contre sa supposition. Je pense que tant que Voldemort était Tom Jedusor, jamais l'idée de tout détruire pour régner sur un tas de cendre ne lui serait venu. Mais qu'en revanche, dès la création de son premier horcruxe, il s'est rapproché de cette image. Car à chaque horcruxe, un bout d'âme a manqué au reste, et si on y réfléchit, il perd peu à peu de sa lucidité et de son intelligence, et même de ses émotions. On peut donc en conclure que la fragmentation de l'âme fait tout autant de mal. Au final Nagini avait plus de Voldemort, que Voldemort lui-même.