Le blog de Serpentfou

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Harry Dursley

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Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022

Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?

À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus

Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.

Réveil à l’infirmerie

— Humpf !

Il se réveilla en sursaut totalement paniqué. Il regarda autour de lui sans reconnaître où il était. Il se sentait comme s’il venait de quitter un long cauchemar sauf qu’il ne se souvenait de rien. Il prit de longues inspirations pour se calmer et regarda autour de lui. Il était dans un lit avec des draps blancs au milieu d’autres lits vides dans une grande pièce baignée de lumière semblable à la nef d’une cathédrale.

Il reconnut le lieu. Il était dans l’infirmerie de Poudlard. Il tenta de se lever mais quelque chose l’en empêcha. Aussitôt au fond une porte s’ouvrit d’où sortit le directeur.

Au début Harry fut soulagé de le voir. Mais très vite il eut l’impression que quelque chose n’allait pas. Lorsqu’il fut assez près, il comprit ce qui le mettait mal à l’aise. Le regard que le vieil homme posait maintenant sur lui était dur et sévère. Il n’y avait plus aucune trace de bienveillance ou d’amusement dans ses yeux et une impression de puissance effrayante irradiait autour de lui. En ce moment il ressemblait d’avantage au chef de guerre décrit dans les livres qu’au grand-père bienveillant auquel il avait fini par s’attacher.

Il essaya de nouveau de se lever mais fut violemment repoussé contre les draps. Il comprit qu’un sort avait été posé pour l’empêcher de s’échapper.

Devant ce constat il sentit une violente colère jaillir en lui, mais il commençait à y être habitué et il la repoussa.

— Monsieur, qu’est ce qui m’est arrivé ? Pourquoi je ne peux pas me lever ?

— De quoi te souviens-tu exactement ? Demanda Dumbledore sur un ton doux que son regard démentait.

A cette question, les souvenirs revinrent et son sang se glaça. Apprendre la vérité sur Sirius Black l’avait mis tellement en colère qu’il avait de nouveau perdu le contrôle. Il était alors monté dans son dortoir avait passé sa colère sur Croutard. Maintenant ça lui semblait totalement absurde mais sur le moment il était persuadé que Croutard était Pettigrow et qu’il travaillait avec Sirius Black. Après ça c’était le trou noir.

— Qu’est-ce que j’ai fait ? Ne put il s’empêche de s’exclamer. C’était autant une interrogation sur ce qu’il s’était passé que l’expression de ses remords.

— Tu seras, je l’espère, heureux d’apprendre que grâce à l’intervention du professeur Snape, tes camarades de dortoir n’ont eu que des brûlures très superficielles. Lui-même s’est parfaitement remit des blessures que tu lui as infligées. Cependant les faits sont trop graves pour que le ministère ne les ignore et il y avait trop de témoins pour qu’il soit possible de les étouffer. Dans un mois tu passeras en jugement devant le Magenmagot pour tentative d’assassinat, usage d’impardonnable, acte de cruauté sur les animaux et meurtre en état de légitime défense.

— Meurtre ?

Il était totalement paniqué. À ce moment-là il vit Croutard sortir de sa poche de pyjama et presser son museau contre sa main. Oubliant sa peur des rats il se mit machinalement à le caresser ce qui le calma.

— Tu ne te rappelles vraiment pas ?

Harry nia de la tête.

— Sirius Black t’a ensorcelé avec un puissant sort de confusion pour que tu attaques tes camarades. Le professeur Snape ayant remarqué que tu avais un comportement étrange et que tu prononçais des paroles incohérentes t’as suivi, jusqu’à ton dortoir ou tu as commencé à jeter un doloris sur ton rat. Le professeur Snape a tenté de t’arrêter, mais tu l’as violemment repoussé en faisant usage de sort de magie noire très puissants. S’en est suivi un duel qui a presque entièrement détruit la salle commune des Poufsouffles.

Le professeur Snape a juste été capable de te ralentir suffisamment longtemps pour permettre à tes camarades de s’échapper sans autres dégâts que des blessures mineures. L’un d’entre eux a quand même dû passer deux jours à l’infirmerie pour que son bras repousse après qu’il eut été broyé par un rocher.

Une fois le professeur Snape mortellement blessé tu t’es enfui. Après plusieurs heures de recherche on a retrouvé ton rat de compagnie qui nous a mené jusqu’à une clairière de la forêt interdite remplit de détraqueurs. Ensuite les professeurs et moi-même avons passé un certain temps à les faire fuir pour te découvrir évanouit à côté du corps de Sirius Black dont l’âme venait d’être aspirée.

Au vu des marques de combat tout porte à croire que tu as fini par réussir à briser l’emprise que Black avait sur toi et que tu as tenté de l’affronter. Les détraqueurs en patrouille autour de Poudlard ont dû remarquer votre duel et intervenir pour te sauver.

Ce vieux fou ose me mentir. Je v(...)Harry respire. humpf ! oumph!. Il se mit à serrer Croutard fort contre lui. C’est les larmes aux yeux qu’Harry déclara

— Je suis désolé. J’arrive plus à le contrôler. Je n’ai jamais voulu tuer personne. Même lui.

— Je te répète. Black a été tué par les détraqueur et ton comportement est dû à un sort qu’il t’a jeté. Je ne veux plus rien entendre d’autre. À moins que tu ne veuilles finir à Azkaban pour le reste de ta vie.

— Ça vaudrait peut-être mieux.

Le vieil sembla se radoucir

— Harry ce qui est fait est fait. Crois-moi je sais plus que quiconque à quel point la culpabilité peut vous ronger de l’intérieur. Mais tu dois aller de l’avant.

Il se mit alors à crier :

— Comment ? Vous n’avez rien compris ou quoi ? Je ne contrôle plus rien. Il n’y a même pas 5 secondes j’ai eu envie de vous tuer.

— Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Lorsque les Horcruxes seront détruits (...)

— Ne me dites pas que ça disparaitra. Je le sens à l’intérieur de moi. C’est comme une masse sombre qui menace de me submerger à tout moment. C’est pour ça que l’occlumancie ne sert à rien. Voldemort n’est plus à l’extérieur, mais à l’intérieur.

— Tu as raison. Mais, lorsque nous aurons détruit les Horcruxes, je pourrais te libérer.

— Vous le pensez vraiment ? Je veux dire. Vous pouvez vraiment faire ça ?

— Oui, je te le promets. T’ai-je déjà menti ?

Harry sourit à cette réplique

— Oui. Mais je vous fais confiance.

Le regard de Dumbledore s’assombrit encore d’avantage en entendant cela

— Tu devrais lâcher ton animal de compagnie. Le pauvre est sur le point d’étouffer.

Harry s’exécuta mais Croutard ne s’éloigna pas d’une semelle et escalada Harry pour frotter son nez contre son visage. Il semblait avoir compris le besoin de réconfort de son maître.

— Tu as là un animal très intelligent et très peu rancunier. Prends en soin.