Harry Dursley

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2022
Et si après quelques années les Dursley s’était mis à aimer Harry et à le traiter comme leur propre fils, tout en continuant à considérer la magie comme une tare. Comment concilier sa nature et l’amour de ses parents adoptifs ? Très simple il suffit de rejeter la magie. Mais les sorciers le laisseront-ils faire ?
À l'origine, je voulais que ce soit une succession de petits chapitres très courts sur le modèle de : Une adolescence à St Brutus
Mais rapidement, j'ai abandonné cette idée et j'ai fait une fanfic plus classique. Il reste quand même quelques chapitres très courts (surtout dans le tome 1) qui témoignent de cette ambition originelle.
Retenue avec Rusard
— De mon temps, on vous aurait pendu par les doigts de pied. Bougonna Rusard une énième fois
Harry, qui commençait à être habitué aux remontrances du concierge, n'y fit pas attention et continua à le suivre.
C’était la dixième fois qu’il était en retenue avec le concierge depuis l’indicent avec Snape. Il avait bien tenté de s’excuser, mais il n’avait rien voulu entendre. Cela eut même l’effet inverse. Snape lui a reproché d’essayer de l’amadouer pour obtenir un traitement de faveur. En désespoir de cause, il avait essayé de lui dire en privé lors d’une retenue qu’il n’approuvait pas le comportement d’idiot de son père ou de pouffe superficielle de sa mère. Mais en entendant ses derniers mots, il était rentré dans une rage folle et avait été encore plus détestable avec lui dans les cours suivants (à la grande surprise d’Harry c’était possible). Depuis il ne disait plus rien en sa présence et essayait de se faire oublier. Mais ça non plus, ça ne fonctionnait pas.
À plusieurs reprises, il avait été au bord des larmes dans son cours. Devant les autres, il faisait le fier, mais les cours de Snape étaient devenus sa hantise. À chaque fois qu’il devait avoir ses classes avec Snape, il stressait toute la journée et avait même du mal à manger le repas juste avant.
Maintenant, il était partagé entre le fait de maudire son père, car c’était de sa faute si Snape se vengeait sur lui ou d'approuver son père de s’en être pris à un être aussi détestable. Merde il n’y était pour rien lui, si son père était un con !
En fait, il envisageait sérieusement d’arrêter de se rendre en cours de potion. Après tout qu’est-ce qu’il pourrait lui faire ?
Lui donner des retenues ? Vu le nombre de retenue que Snape lui donnait déjà, il en aurait probablement moins en séchant. À chaque fois qu’il faisait une erreur (et il en faisait régulièrement vu comment il était stressé), Snape l’accusait de l’avoir fait exprès pour attirer l’attention sur lui et lui en donnait une.
Prévenir ses parents ? Si Pétunia savait, ce serait Snape qui se ferait engueuler pas lui. Et ce n’est pas Vernon qui allait lui reprocher de ne pas apprendre la magie. Au contraire, il serait sans doute ravi de l’initiative et proposerait qu’à la place, il prenne des cours de comptabilité (ou autre matière sérieuse) par correspondance.
Le renvoyer ? Après tout le mal que Dumbledore s’était donné pour qu’il aille à Poudlard, ça l’étonnerai que le vieux directeur ose faire cela.
Ne pas lui donner son diplôme ? Et alors ? Il avait assez d’argent pour vivre sans travailler pendant plusieurs vies.
Mais le concierge interrompit ses pensées en lui tendant un balai, un seau et un chiffon.
— Ce soir, tu nettoieras la salle des trophées. Ça te passera peut-être l’envie d’être insolent. Et interdiction d’utiliser la magie. Je travaillerai juste à côté et je le verrai si tu essayes de tricher.
Dit le concierge en commençant à nettoyer le couloir adjacent à la salle des trophées que les jumeaux Weasley avaient recouvert de bombabouse de leurs crues trois semaines plus tôt.
Ces bombabouses avaient la particularité de réapparaître une demi-heure après que le concierge les eu nettoyées. Il avait fallu une semaine au concierge pour se rendre compte du problème, une autre semaine pour convaincre un professeur de régler le problème et encore une autre pour qu’il réussisse à briser le maléfice.
Même s’il les trouvait bizarres, il aimait bien les Weasley. Mais maintenant qu’il savait à quel point cela pouvait être pénible de faire le ménage, il trouvait cette blague cruelle pour le concierge. Pas qu’il appréciait Rusard, mais il n’avait rien fait pour mériter ça. Sans compter qu’il comprenait pourquoi il était aussi désagréable avec tout le monde. Les élèves étaient extrêmement méprisants avec lui, sans qu’il comprenne pourquoi. Même les professeurs n’avaient pas hésité à le rabaisser malgré la présence d’Harry lorsqu’à contrecœur, il leur avait demandé de l’aide pour ces bombabouses. Seul ce bâtard graisseux de Snape avait semblé écouter le concierge avec respect (mais Harry supposait que c’était juste par envie de punir des Gryffondor). Lui aussi serait acariâtre si on le traitait comme ça en permanence.
Mais les pensées de Harry furent détournées par une douleur qu’il ressentit au poignet à force de frotter avec ce vieux chiffon, les récompenses entreposées dans la salle des trophées. Il se mit à chercher un moyen d’échapper à cette corvée. Il examina les trophées et son regard s’arrêta sur un nom : « Tom Jedusor ». Ce nom lui disait quelque chose. Il chercha dans sa mémoire, mais ne trouva rien. Il s’arrêta de frotter et examina la coupe. Il était écrit que ce Jedusor avait reçu une récompense pour service exceptionnel rendu à l’école en 1944. Il se dit qu’il devait confondre. Il ne pouvait pas le connaître. À part McGonagall et Dumbledore, il ne connaissait personne d’aussi vieux.
— Remets-toi au travail, garnement. Je ne supporte pas les fainéants. Rugis Rusard
— Je ne suis pas un fainéant. J’ai juste mal à la main.
— Ah ! Les jeunes de votre âge, vous êtes trop choyés, résultat, vous ne supportez plus le moindre effort. J’ai 3 fois ton âge et à cause de petits je-m’en-foutistes comme toi, tous les jours, je dois nettoyer 5 salles comme celle-là. Et pourtant, je le supporte.
— Pourquoi vous n’utilisez pas la magie ? Vous n’êtes pas punis vous. Demanda Harry.
Un énorme silence suivit cette question.
— Attendez, vous ne pouvez pas ?
— Qui vous a dit que je suis un cracmol ? Hurla Rusard maintenant clairement en colère.
— C’est quoi un cracmol ?