My name is thevenin

Resume
Fanfiction d'animorph écrite en 2023
Et si le second yeerk de Tom avait été gentil.
Pas de slash. Bon en fait vers la fin, il y a la relation Yaoi la plus improbable de toute l’histoire du Yaoi. Mais c’est uniquement à but humoristique et ça dure que 5 lignes.
Jack a un secret
Le lendemain, en revenant de la piscine, mon hôte attendait mon retour avec impatience.
— (Alors ?)
Une fois que j’eus fini de prendre le contrôle, je fis signe au hork-bajir de me laisser sortir la tête de l’eau et prit une profonde inspiration. Ce qu’il y a de plus désagréable lorsque l’on réintègre le corps d’un humain, c’est la sensation de noyade. Beaucoup de yeerk se plaignaient auprès des hork-bajir pour que l’on cesse de maintenir de force la tête des humains sous l’eau pendant toute la procédure. Mais j’avais été garde suffisamment longtemps pour savoir qu’avec les humains involontaires, c’était la seule méthode efficace. Néanmoins je comprenais maintenant l’acharnement et la récurrence des plaintes des contrôleurs a ce sujet. Une fois calmée, je lui répondis.
— (Jack n’est définitivement pas un contrôleur.)
— (Ouf, merci Thévenin) répondit Tom avec soulagement.
— (C’est limite vexant que vous préfériez qu’il soit drogué, mais j’ai une autre nouvelle qui devrait vous intéresser.)
— (Vas-y crache le morceau.) Me demanda t’il avec inquiétude (les nouvelles des yeerk sont rarement bonnes pour les humains).
— (Temrash114 est mort hier soir. Un petit commando andalites a attaqué l’hôpital juste avant que le gouverneur ne vienne se faire opérer. Ils ont fait bouillir vif tous les yeerk qui était dans le bassin d’infestation, puis ont utilisé leur technologie de morphing pour détruire l’hôpital. En l’apprenant visser-3 était furieux et il a fait exécuter le yeerk en charge de la sécurité du site. On ferait mieux de faire particulièrement profil bas ces prochains jours.)
Une fois qu’il eut assimilé la nouvelle, j’eus le plaisir de ressentir pour la première fois de la joie en provenance de mon hôte. Mais ce sentiment agréable fut très vite remplacé par une peur panique et des suppliques de sa part. Je pris alors ma voie la plus douce pour lui dire mentalement :
— (Ça va aller, Tom, je ne suis pas en colère. Je comprends que vous soyez soulagé après tout ce qu’il vous a fait. Et je vous ai promis de ne jamais vous torturer).
Pour achever de le calmer, je lui fis un câlin mental. Il me repoussa, mais étant dans son esprit, il ne pouvait me cacher qu’il l’avait apprécié.
— (Oui, je sais) répondit-il.
— (Mais vous ne me croyez toujours pas). Ce n’était pas une question, mais une constatation.
En même temps que je lui parlais, j’avais gravi l’un des nombreux escaliers qui permettait de rejoindre la surface via une sortie dissimulée. Hier, j’y avais à peine fait attention, mais aujourd’hui cela me paraissait être une vraie ascension.
Contrairement aux autres lieus de tété aménagé secrètement par les yeerk toute autour de globe, cette caverne n’abritait pas uniquement un bassin gigantesque ayant le volume de plusieurs stades olympiques, mais également toute sortes de bâtiment administratif, d’usine, d’arsenaux et de logement pour les contrôleurs de divers espèce qui vivait à demeure dans le QG (comme mes anciens collègues gardiens de piscine). C’était une vraie mégalopole souterraine et l’un des points névralgiques de l’invasion. En conséquence, la protection du lieu était vitale. Il avait donc été profondément enterré et les ascenseurs à gravité zéros proscrit. Le seul moyen d’entrer et sortir était de passer par d’interminables et labyrinthiques escaliers de pierre agrémentés régulièrement de poste de sécurité.
Je me retournai pour faire une pause et je pus alors avoir une vue d’ensemble de nos installations. Avec des yeux humains, c’était à couper le souffle. En dessous d’un ciel de pierre qui s’étendait au-delà de l’horizon, se trouvait un immense lac noir où se reflétait telles des étoiles la lumière des LED. Autour s’afférait dans une dance millimétrée toute sorte d’espèce bariolé. J’avais vraiment envie de prendre quelques minutes pour me reposer et admirer la vue.
Mais même d’ici on entendait les cris que poussaient les humains enfermés dans les cages et après la quasi-nuit blanche que je venais de passer, je n’avais pas l’énergie pour combattre l’envie de Tom de fuir ce lieu le plus vite possible. J’avais l’impression d’être aussi épuisé que la fois où j’avais dû défendre l’accès à la salle des moteurs du satellite x-301 pendant plusieurs jours avant que des renforts ne viennent briser le siège des andalites. Sans doute que je vieillissais.
Depuis cette nuit les sentiments de Tom à mon égard, c’était beaucoup amélioré. Mais consciemment ou non, il continuait à combattre mon emprise et à vouloir reprendre le contrôle de son corps. Je devais me rendre à l’évidence, jamais il ne deviendrait un hôte volontaire. Je n’avais obtenu aucun des avantages que j’espérais et ma situation était objectivement pire que lorsque je possédais mon vieil hork-bajir. Malgré tout, sans que je ne parvienne à me l’expliquer, j’étais content de ce changement d’hôtes. J’avais pris une sorte de plaisir bizarre à prendre soin de lui. Peut-être que la fragilité de Tom avait activé un vieil instinct de protection de nos hôtes. Ou plus probablement, j’avais découvert un autre aspect de ma déviance et je devais veiller à ce qu’aucun yeerk ne la découvre.
Une fois à la lumière du jour, je demandai à Tom où se trouvait la voiture de sa mère. Il hésita longuement, mais finit par me répondre. Cela me soulagea. Je commençais à croire que je devrais batailler en permanence contre lui. Finalement peut-être que sur certains aspects Tom était un meilleur hôte.
oOoOoOoOo
5 jours passèrent et les choses ne se déroulèrent pas si mal. J’appris progressivement à me faire passer pour Tom et l’examen psychiatrique que ses parents nous imposèrent (à Jack et à moi) ne révéla rien d’anormal, à part un niveau de stress élevé chez Jack qui fut mis sur le compte du début de l’adolescence. Tom cessa de s’inquiéter pour son petit frère quand il reprit brusquement un comportement normal. Je constatai qu’effectivement son comportement n’avait rien à voir, si ce n’est qu’il semblait me vouer une rancune profonde. Cela blessa Tom, mais il comprenait que son petit frère se sente abandonné étant donné l’indifférence teintée d’hostilité que Temrash114 avait eu à son égard. Malgré les protestations de Tom, je tentai de me rapprocher de Jack (il avait peur que je le transforme en contrôleur). Mais Jack ne me laissa pas la moindre chance et me repoussa froidement. Ce qui encore une fois déclencha des sentiments contradictoires de la part de Tom.
Le soir venu, je pris un ballon et sortis discrètement de sa maison pour me rendre sur le terrain de basket le plus proche. Une fois que je me suis assuré qu’il était complètement désert, je passai le contrôle à Tom.
— Aïe ! Ça fait mal. S’exclama Tom tout en affichant malgré tout un immense sourire en reprenant le contrôle de son corps. Tant que j’avais le contrôle, je ressentais à sa place une grande partie de la douleur émise par son corps. Mais maintenant il devait supporter l’intégralité de la douleur en provenance des diverses blessures que lui avait occasionné les gardes.
— (C’est de votre faute, si vous ne résistiez pas autant les gardes hork-bajir ne vous ferait aucun mal. Enfin, il vous ferait moins de mal.)
— Ben oui c’est de ma faute, s’ils nous frappent pour qu’on aille plus vite. Dit-il avec agacement en commençant à essayer de faire des paniers et des dribbles contre un ennemi imaginaire.
— (Parlez dans votre tête, quelqu’un pourrait vous entendre.) Dis-je paniqué. (Si un autre humain-contrôleur passait par là et découvrait que je vous donne le contrôle, j’aurai de la chance si je subis une mort rapide.)
— (Désolé)
— (Ce n’est pas grave. Vous savez si vous arrêtiez de combattre les gardes, je pourrais les convaincre de mieux vous traitez.)
— (Je sais et j’essaye vraiment. Mais à chaque fois qu’il me ramène devant la piscine, je, je…)
— (C’est bon, je comprends. Ce n’est pas grave, on va y aller à votre rythme) répondis-je en lui faisant un câlin mental et en évaluant ses performances.
Le deuxième jour, alors que nous étions en cours de sport et que je croisai le regard de ses anciens coéquipiers, Tom repensa tristement au jour où Temrash114 avait décidé que Tom devrait quitter son équipe de basket pour qu’il puisse consacrer davantage de temps à servir l’empire. À ce moment-là, il avait été totalement déchiré de devoir assister impuissant à la destruction de ce pan de sa vie. Apparemment, avant son infestation, le basket était toute sa vie et il était pressenti pour jouer dans une organisation appelée la NBA (je ne savais pas ce que c’était, mais dans ses pensées, je vis que c’est très prestigieux pour les humains). Cela m’avait donné une idée.
La nuit venue, sans rien lui dire, je l’emmenai sur le terrain le plus proche et lui fit la surprise de lui donner le contrôle. Il ressentit alors une joie immense. Mais dès qu’il essaya de dribbler le ballon lui échappa des mains et il tomba par terre en essayant de le rattraper. Je tentai de le rassurer en lui disant que c’était temporaire. Que ça faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas eu le contrôle de son corps, qu’il était normal qu’il ait besoin d’un temps d’adaptation. Mais une heure après, il loupa un panier qu’il aurait auparavant réussi les yeux fermés et s’écroula par terre en larme.
En seulement quelques jours, il avait beaucoup progressé. Mais il ne pourrait plus jamais faire partie d’une équipe professionnelle. Malgré tout maintenant, qu’il l’avait accepté, il attendait avec impatience la prochaine fois où il pourrait jouer. Et ses sorties étaient un bon moyen pour lui permettre de se remettre des deux heures qu’il avait dû passer dans une cage au milieu des cris des autres hottes à se remémorer les nombreux traumatismes qu’il avait subis lors de ses précédentes visites en ce lieu. J’aurais bien aimé lui épargner ses visites, mais je devais me nourrir et faire mon rapport à mes supérieurs. Sans compter que pour moi ses deux heures en dehors de sa tête étaient une bénédiction. Deux heures sans aucune responsabilité à juste devoir être moi-même et à ne pas devoir subir de pensées parasites.
Une fois qu’il fut épuisé, je le convainquis d’accepter que je reprenne le contrôle et je lui chantai une berceuse yeerk pour qu’il s’endorme. Je rentrai à la maison avec mon hôte endormi (en retrait dans sa tête) convaincu que cette nuit-là, il ne m’infligerait pas ses cauchemars et que je pourrai penser en paix. Mais au bout de quelques heures, Tom fut réveillé par des cris en provenance de la chambre de son petit frère jack.
Sans même y réfléchir, il se leva et alla immédiatement voir ce qui se passait. Je n’aimais pas le laisser se déplacer sans mon contrôle à l’intérieur de la maison, mais pour une fois, je le laissai faire.
Une fois dans la chambre, il fixa son petit frère qui se débattait dans son sommeil en hurlant :
— Non ! Sortez de mon corps !
Tom s’approcha de lui et le saisit par l’épaule pour essayer de le réveiller. Aussitôt, il bondit de son lit et son visage se tourna vers Tom. Dès qu’il le vit, son visage se remplit de peur. Devant ce regard Tom eu le réflexe de reculer et leva les mains.
— Calme-toi, nain. C’est juste moi, Tom. Tu es en sécurité.
— Qu’est-ce que tu fais dans ma chambre ? Vociféra Jack avec un regard plein de haine à son encontre.
Je pus ressentir que cela bouleversa Tom. Jusqu’à présent Jack avait semblé froid et rancunier envers Tom, mais jamais il ne lui avait adressé un tel regard de haine. On aurait dit qu’il le détestait du plus profond de son être.
— Je, heu, tu faisais un cauchemar alors j’ai voulu t’aider. Tout va bien ?
— Tout va bien maintenant, alors dégage de ma chambre.
— (Retourne te coucher Tom, le Schtroumpf grognon sera plus calme demain matin). Lui demandais-je, mais il m’ignora
— Tu sais, je suis là, si tu veux me parler ? Tu peux tout me dire. Tu as hurlé ‘sortez de mon corps’. De quoi as-tu rêvé ?
Tout d’un coup je fus moi-même intéressé. J’étais tellement concentré sur ce que faisait Tom et sur le fait de me préparer à reprendre le contrôle à tout moment que je n'avais pas vraiment noté ce que Jack disait. J’eus un frisson en pensant à ce que cela pouvait signifier et aux implications que cela aurait. Mais je ne fis aucun commentaire et me contentais d’observer Jack à travers les yeux de Tom. La haine avait durant un bref instant laissé place à la peur.
— À rien. Tu as du mal entendre. Je rêvais que je me noyais. J’ai dû hurler sortez du port. Maintenant, dégage.
— OK, je m’en vais. Calme-toi. Bonne nuit le nain. Je suis là si tu as besoin de moi. Même si je dors, tu peux me réveiller.
Tom se décida à retourner s’allonger sur son lit, mais ne s’endormit pas pour autant. Il était furieux.
— (Thévenin tu peux m’expliquer, c’est quoi ce bordel ? Pourquoi mon frère rêve-t-il qu’il est infesté par un yeerk ?)
— (Je n’en ai aucune idée. Et si ça se trouve, il nous a dit la vérité. Il a peut-être juste rêvé de …)
Il m’interrompit :
— (Rejoue le souvenir maintenant.)
— (Tu es sûr ? Ce n’est peut-être pas une bonne idée.)
— (Fais-le !)
Encore une fois j’aurais dû m’indigner qu’il ose me donner des ordres, mais je m’exécutai sans un mot. Nous rejouâmes le souvenir et il était clair que Jack nous avait menti. Plus je revoyais le souvenir, plus il était clair pour moi que mon pire scénario, c’était réalisé.
— (Qu’est-ce que tu lui as fait ? Tu as profité de mon sommeil pour lui faire du mal saloperie. Dire que je commençai à te faire confiance) Me reprocha Tom.
— (Quoi ? Tom, je te jure que je ne lui ai rien fait. Tu dois me croire. Quel intérêt aurais-je à faire ça ?)
— (Je ne sais pas un autre de vos plaisirs sadiques.)
Je ne pris même pas la peine de répondre à cela et enchaîna :
— (Tu as entendu comme moi ? Il a rêvé que quelque chose était rentré dans son corps, comment j’aurais pu faire ça sans sortir de ta tête ?)
— (Tu crois qu’un autre yeerk l’a infesté ?) Dit-il en ressentant de l’effroi.
— (Non, on en a déjà parlé. Je le saurais si c’était le cas. Sans compter que s’il avait un yeerk dans la tête, il l’aurait empêché de crier. Il est libre et au courant pour l’invasion. Au courant pour nous).
— NON ! Hurla-t-il en comprenant les implications.
Je repris le contrôle total pour qu’il ne réveille pas ses parents ou son frère.
— (Calme-toi, Tom. Ce n’est pas si terrible. Si je m’occupe de son infestation, je pourrai faire en sorte qu’il obtienne un yeerk doux. Un qui a eu de bonnes relations avec ses anciens hôtes)
— (Non, on a peut-être mal compris. Il a peut-être juste vu Alien en secret et il rêvait qu’un xenomorph lui pondait des œufs dans la bouche).
— (Tom, tu connais les règles aussi bien que moi. Même s’il subsiste un doute, je dois organiser son infestation afin d’être sûr que l’invasion reste secrète. Si on découvre que je l’ai ….)
— (Je t’en supplie ne fait pas ça. Je ferais ce que tu veux, mais par pitié pas ça.)
Il était inutile de raisonner davantage avec lui. Je décidai de l’endormir de force (c’est quelque chose que nous ne devions faire que très rarement sous peine d’endommager notre hôte) et de rester seul pour réfléchir. Mais très vite, je fus assailli de cauchemars où à cause de lui sa famille était infestée puis torturé avant de devenir une de ses coquilles vide que l’on croisait de plus en plus souvent dans la file de la piscine. Cela m’irrita fortement. Il ne pouvait donc pas me laisser tranquille, même pour un moment ? Puisque de toute manière, je ne pouvais y réfléchir tranquillement autant reporter la décision. Et puis il avait raison. Peut-être que l’on s’inquiétait pour rien.
Le reste de la semaine, je passai beaucoup de temps à l’observer en secret. Je remarquai qu’il était extrêmement stressé. Beaucoup trop pour un adolescent humain. Au point que je me demandais comment il était possible qu’il ne tombe pas malade. De plus, il s’absentait régulièrement en donnant des motifs qui s’avéraient bidon après vérification. Néanmoins il rentrait dans l’adolescence. Peut-être qu’il était rentré dans un gang. Et on n’avait toujours pas écarté la possibilité qu’il puisse se droguer. J’espérais vraiment qu’il avait juste commencé à se droguer.
Cependant, à la fin de la semaine, je reçus un coup de téléphone bizarre :
— J’ai un message. Dit une voix épaisse et tordue juste après que j’ai décroché.
— Quoi ? Ai-je demandé.
— N'abandonne pas, Tom. N'abandonne jamais.
Ça a raccroché avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit.
— (Thévenin ça ne veut rien dire. Tu sais, tu n’es pas très doué pour te faire passer pour un humain) Déclara Tom avec une voix suppliante.
— (La faute à qui ? Si tu me laissais accéder à tes souvenirs librement, ce serait beaucoup plus facile)
— (Ce n’est pas ce que je veux dire.)
— (Je sais Tom. Je sais très bien ce que tu veux dire.)
J’utilisai la touche retour du téléphone pour en avoir le cœur net. Ça sonna dans le vide et au bout de 7 sonneries, je tombai sur le répondeur du téléphone portable du père de Marco (j’avais appris depuis le premier soir qu’il s’agissait du meilleur ami de Jack depuis sa petite enfance).
Je ne pouvais plus ignorer le problème. Plus le temps passait, plus il devenait probable que Jack tente quelque chose de stupide pour libérer son frère ou avertir les autres humains. Si cela arrivait, toute la famille serait infestée de force (et il y avait peu de chances que ce soit par des yeerk tendres.). Et moi au mieux je serai réaffectée à un hork-bajir pour incompétence (je n’ose pas imaginer ce qui se passerait si le cas était jugé suffisamment grave pour que visser-3 s’occupe en personne de choisir ma punition). Aussi désagréable que ça allait être, j’avais pris ma décision. Il ne me restait plus qu’à décider comment j’allais m’y prendre.