Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

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My name is thevenin

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Resume

Fanfiction d'animorph écrite en 2023

Et si le second yeerk de Tom avait été gentil.

Pas de slash. Bon en fait vers la fin, il y a la relation Yaoi la plus improbable de toute l’histoire du Yaoi. Mais c’est uniquement à but humoristique et ça dure que 5 lignes.

Survivre en territoires ennemis

Quelques jours plus tôt.

— Vous n'avez rien trouvé de plus. Je vous signale que je suis malade. S’exclama Marco en nous voyant revenir avec une quantité très insuffisante de nourriture de notre expédition de ravitaillement.

Cela faisant maintenant quelques jours que nous avions de justesse pu nous échapper du vaisseau permalite. Au dernier moment, le vaisseau nous avait transportées de force dans une capsule de sauvetage. Grâce à la technologie de camouflage extrêmement avancé des permalite notre fuite n’avait pas été détecté. Mais nous étions maintenant coincés sur la planète capitale des yeerk.

En plus, nous constatâmes très vite que les blessures de Marco n’avaient pas encore eu le temps de guérir complétement. Avec du temps, il s’en remettrait, mais son visage était définitivement défiguré. Lorsqu’il s’était vu dans un miroir, il avait d’abord eu, un mouvement de recul. Puis il avait tenté de faire une plaisanterie sur un personnage de BD nommé double face qui n’avait fait rire personne (ça, c’était normal avec les blagues de Marco). Par la suite, il avait insisté que tout allait bien, mais même si nous n’en parlions pas, nous avions tous vu son sourire forcé. En attendant, son état lui interdisait complètement d’avoir de nouveaux recours au pouvoir de morph. S’il se transformait, il prendrait le risque de rouvrir ses blessures et cette fois, nous ne pourrions pas le guérir.

Il devait donc rester allongé toute la journée dans notre cachette pendant que nous partions en expédition à la recherche de nourriture ou de renseignements (il fallait qu’on trouve un moyen de stopper Visser-one et de rentrer sur terre)

Je ne savais toujours pas si je devais l’engueuler pour avoir joué avec une grenade ou le féliciter de nous avoir sauvé la vie. Je commençais à comprendre le comportement du sergent qui m’avait élevé. Qu’est que j’avais pu le trouver injuste à l’époque. Mais aujourd’hui je comprenais qu’il avait choisi de privilégier notre sécurité à notre bien-être. Il avait fait ce qu’il pouvait.

— Marco, arête de te plaindre ou je t’arrache l’autre côté du visage. Explosa Rachel.

— Comment oses-tu t’en prendre à un homme faible et sans défense ? Je t’en prie Jack protège-moi de cette furie. Plaisanta Marco.

— Marco, ça suffit. Dit Jack avec lassitudes. Aucun d’eux n’était habitué à subir le manque de nourriture et la situation exacerbait tout le monde.

Dans les bas quartiers où nous nous étions réfugiés il y avait peu de nourriture comestible pour les humains. Quand je pense qu’ils osaient se prétendre omnivores, alors que la seule chose qui leur convenait était la viande des taxxons (et en plus, il fallait qu’elle soit cuite et qu’ils aient la garantie que ce ne soit pas de la viande humaine). Bien sûr, comme nous ne connaissions aucun yeerk établis, susceptible de nous aider, nous étions obligés de tout voler. Pour nos sorties, le pouvoir de morph nous était très utile. Même indispensable vu que nous avions retenue de notre première visite qu’il était hors de question que nous nous baladions sous forme humaine... Cependant, il avait ses limites. Les gestionnaires des dépôts de nourriture locaux devenaient de plus en plus méfiants, lorsqu’ils voyaient une bande de hork-bajir s’approcher de leurs locaux (surtout lorsque l’on sait que les hork-bajir se nourrissent exclusivement d’écorce d’arbre)

Je m’apprêtais à moi-même me nourrir lorsque je vis une ombre suspecte se faufiler en vitesse. Mes réflexes de soldat reprirent le dessus. Je me mis en position de combat et sortis l’arme que j’étais parvenu à voler il y a deux jours.

— Qui est là ? Hurlais-je

J’eus la désagréable sensation de sentir la lame d’un hork-bajir contre mon cou. Un rapide coup d’œil autour de moi et je compris que les autres animorph venait d’être immobilisé par des Gedd armées de couteau qui me semblait familier.

 Tiens comme on se retrouve. Je croyais vous avoir prévenue de ce qu’il se passerait si je vous retrouvais sur mon territoire. Mais d’abord vous allez nous rendre la nourriture pour hôte que vous avez volé. Demanda le hork-bajir contrôleur qui m’avait immobilisé.

— Qu’est-ce que vous comptez en faire ? Vos hôtes sont végétariens. Répondis-je en constatant avec agacement qu’il avait réussi à se faufiler derrière moi sans que je ne remarque rien. Comment avait-il pu faire ça ? Me demandais-je.

— Surprenant. J’aurais cru que vous commenceriez par nier être les voleurs. Dommage vous faire avouer aurait pu être amusant.

Il fit une pause pour laisser ses complices ricaner méchamment.

— Thévenin qu’est-ce qu’ils veulent. Demanda Jack avec colère.

— Je ne sais pas encore. Ne faites rien pour le moment. Lui répondis-je.

Puis le chef de la bande reprit :

— Sache que nos motivations ne vous concernent pas. Contente-toi de nous dire où elle est.

— À ton avis ? Qu’est-ce que font les gens qui volent de la nourriture ? On l’a mangé.

— Une aussi grosse quantité ? S’exclama le chef de bande avec surprise.

— Y’en avait pas tant que ça. Minimisais-je

— Vous mériteriez que je vous égorge. Vous savez à quel point la vie est dur ici ?

— Ce n’est que de la nourriture pour hôtes. Lui rappelais-je.

— Peu importe. Ses dépôts sont sur mon territoire. Il n’y a que moi qui peux que les racketter.

— Je croyais qu’ils nous payaient pour qu’on les protège boss. Intervint le gedd qui menaçais Rachel de son couteau (elle faisait un effort visible pour ne pas l’envoyer valser d’un coup de pied).

Le chef de la bande poussa un énorme soupir puis lui répondit :

— Eril841, arrête de faire ce truc avec ta bouche.

— Quoi, parler ? Demanda le gedd penault.

— Non, respirer. Tu ne peux pas savoir à quel point ça m’énerve.

Le gedd baissa les yeux, alors que son chef reportait son attention sur moi :

— On voit que vous n’avez jamais connu la galère. Bon et si vous commenciez par m’expliquer ce que des andalites foutent ici ? Demanda t’il.

— Des andalites ? Qu’est-ce qui vous faire croire que nous somment des andalites ?

— Ne jouez pas au con avec moi. Ce sont des hork-bajir que nous avons suivi jusqu’à cette planque. À moins qu’il se soit caché dans ton Falzar. Je suis un ancien membre des commandos d'élites. Vos petits tours de passe-passe ne fonctionneront pas sur moi. Rétorqua t’il en appuyant davantage sa lame contre mon cou.

— Pourquoi est-ce que des andalites auraient volé de la viande ? Tentais-je de me défendre (tout le monde sait que les andalites broutent de l’herbe)

— Pourquoi est-ce que des andalites viendraient sur la capitale des yeerks ? Répliqua t’il.

— Vous voyez ? Pour vous aussi ça n’a aucun sens. Répondis-je avec défis.

Il rigola. Puis il menaça :

— T’es un vrai mariole toi. Je me demande si tu rigoleras toujours, une fois que j’aurais étripé tes amis.

Il fit un signe à un autre gedd qui approcha son couteau de Rachel. Je criai précipitamment :

— Si vraiment, on est des andalites, alors tu sais que jouer avec mes amis n’est pas la meilleure des façons de vivre vieux.

Le gedd suspendit son geste et lança un regard interrogatif à son chef.

— Je croyais que vous n’étiez pas des andalites ? Demanda le chef convaincu de m’avoir poussé à la faute.

— On n'en est pas, mais ça ne veut pas dire qu’on est sans défense. Mais on préférerait éviter de se battre à cause des blessures d’un des nôtres. Par contre on peut vous dédommager pour la viande. En fait, si vous nous aidez, on pourrait faire de vous l’un des yeerks les plus puisant de la capitale.

— Ton babillage commençait bien. Mais tu ne trouves pas que la dernière partie est un peu exagérée. Qu’est-ce qui pourrait avoir une telle valeur dans ce cagibi ?

— Le cagibi. Répondis-je. Puis je criai :

— Capsule, J’ai faim.

Aussitôt, une lumière tomba du plafond et je pus me nourrir de Kandrona à volonté sans même quitter mon hôte. Après notre atterrissage, j’avais eu la très bonne surprise de constater que le vaisseau avait intégré cette fonctionnalité à la capsule de sauvetage. On avait tous été considérablement soulagé en comprenant que je n’aurais pas besoin de libérer David de mon emprise tous les 3 jours.

Nos agresseurs furent tellement stupéfaits que le hork-bajir libéra mon cou sans faire attention.

— Alors on fait affaire ? Demandais-je

— Vous vous n’êtes définitivement pas des andalites. Répondit-il.

Puis il prit quelque minute pour réfléchir avant de répondre :

— Ok, on fait affaire.

Ensuite, il ordonna à ses sous-fifres de libérer mes compagnons.

— Qu’est-ce que tu leur as dit ? Me demanda immédiatement Jack.

— En résumé, qu’on allait leur donner les restes de la capsule de sauvetage permalite, s’ils nous aidaient à nous infiltrer dans le vaisseau de Visser-one. Ou plutôt c’est ce que j’espère pouvoir négocier.

— T’es sûr de ton coup ? Qu’est-ce qui te dit qu’ils ne vont pas juste nous tuer dès qu’on leur aura donné ce qu’ils veulent ? Ou nous dénoncer ?

— Je n'ai pas l’impression qu’ils soient en bons termes avec les autorités. Sinon leur plan initial était bien de nous tuer, mais je leur ai fait croire que vous étiez dangereux. Alors essayez d’avoir l’air aussi menaçant que possible.

— Dès qu’ils auront vu Marco manger, ils seront terrifiés. Commenta Rachel.

— En parlant de ça. Tu pourrais leur demander s’ils ont de quoi grailler ? Demanda Marco.

— Mais tu ne penses qu’a ton ventre. Se plaignit Rachel.

— Tu pourrais peut-être leur proposer de leur donner en grosse somme d’argent lorsqu’on sera rentré chez nous ? Tu sais pour qu’ils aient intérêt à ce qu’on rentre chez nous. Demanda Jack qui était resté sérieux malgré cet échange entre sa cousine et son meilleur ami.

— Les yeerks ne connaisse pas le concept d’argent. Comme la plupart des races de la galaxie d’ailleurs. Répondis-je.

Ils semblèrent tous extrêmement surpris.

— Comment vous faite pour payer ce dont vous avez besoin ? Demanda Cassie.

— On ne paye pas. On prend tout simplement. À quoi ça sert de s’échanger des bouts de papier ou des bits sur un disque dur ? D’ailleurs, la réponse m’intéresse vraiment, car je n’ai jamais vraiment compris l’intérêt de ce rituel. Leur expliquais-je.

— Mais comment vous savez qui a droit à quoi ? Et comment vous faite lorsqu’il n’y en a pas assez d’un truc pour tout le monde ? Insista Cassie.

— Comme chez vous. Les yeerks de haut rang ordonne à leur subalterne de produire le plus possible puis il s’approprie la production et s’en servent pour maintenir leur pouvoir en la redistribuant à leur subalterne ou pour obtenir des nouveaux moyens de production. Par contre chez nous le rang d’un yeerk ne se matérialise pas par l’argent qu’ils possèdent, mais par le grade que lui attribue l’administration impériale. Les moyens de production ne s’achètent pas, ils s’obtiennent par décret impérial ou sur l’ordre d’un visser. Et contrairement à l’argent, ses derniers s’obtiennent par le mérite et non par l’héritage.

— Pourtant, vous avez un empereur et je croyais que tu disais que toi et tes frères étaient destinés dès la naissance à être soldat. Demanda Cassie

— D’ailleurs Tom dit que pour toi les yeerks qui couraient après les promotions sont des idiots et que c’est pour ça que tu ne nous as pas dénoncé au départ. Intervint Jack.

Je ne sut pas quoi répondre (Note de l’auteur : S’il avait lu Bourdieu, il saurait quoi répondre), alors comme tout politicien se sentant acculé par les questions d’un électeur, je changeai de sujet

— Oui, enfin, chez nous, il n’y a personne qui meurt de faim. Pour garder son rang un yeerk doit distribuer au maximum la production, alors que chez vous, il faut épargner le plus d’argent possible. Et pour épargner, il faut forcément qu’il y ait des dettes et donc des gens qui se retrouvent à avoir moins que rien pendant que les autres ont tout.

— Quoi ? S’exclamas t’elle incrédule.

— Bah oui. Pour épargner, il faut vendre plus qu’on achète. Cela n’est possible que si certains achètent plus qu’ils ne vendent. Les dépenses des uns sont forcément les revenues des autres. Donc le patrimoine des uns sont forcément les dettes des autres. Lui expliquais-je.

— Oui, mais chez nous, on est libre. Si je comprends bien, chez vous pour obtenir le moindre bout de pain, il faut mendier à son supérieur. Argumenta Cassie.

— C’est considéré comme un dû et le supérieur a intérêt à donner ce bout de pain pour garder son pouvoir. Et chez vous il n’y a que la minorité qui épargne qui se retrouve libre. Le reste se retrouve dans une position de mendicité pire que celle du yeerk le plus mal placé. Vous avez l’illusion que votre système permet à une majorité d’être libre, car vous avez la chance de vivre en occident. Sinon vous sauriez que votre liberté est le pendant de l’esclavage des autres.

— Oui, bon arrêtez tous les deux. Ce n’est pas le moment. Nos invités s’impatientent et je ne sais toujours pas parler le galard. Est-ce qu’on est d’accord que les deux systèmes sont complètement pourri et qu’li faudrait trouver autre chose ? S’interposa Jack.

— Oui, je suis d’accord. Dit-elle avec réluctances.

— D’accord aussi. Mais quand même le système des yeerk est supérieur. Lâchais-je énervé par cette discussion.

— Non, c’est celui des humains.

Jack se fit un facepalm.

oOoOoOo

Note de l’auteur : J’ai beaucoup hésité avant de rajouter ce dernier passage.

Lorsqu’à l’insu de mon plein grès mes personnages ont décidé d’aller visiter le cœur de l’empire yeerk j’ai été très embêté. Ce n’était pas ce que j’avais prévu à la base mais c’est là que m’a mené l’écriture. En tant qu’auteur, j’adore ses moments où mon histoire m’échappe et où mes personnages semblent vivre leur propre vie dans ma tête (mon psy est formelle je ne suis pas fou mais original). Mais le problème c’est que dans les romans originaux, on ne sait pas grand-chose des planètes contrôlées par les yeerks. J’ai donc passé quelque temps à inventer une société yeerk, qui me semble cohérente avec les quelques indices donnés dans les livres originaux.

Mais lorsque j’ai finalement écrit ses 3 derniers chapitres, je n’ai eu aucune occasion d’inclure dans mon histoire ce que j’avais inventé. Je me suis rendu compte que la logique oblige les animoprhs à passer en coup de vent sur la planète, en baisant le plus possible les yeux pour ne pas se faire remarquer. Résultat, ils ne visitent et ne découvrent rien de la société yeerk. Et tout ce que j’avais imaginé était donc parfaitement inutile. Mais en même temps, je trouvais ça vraiment dommage (et décevant pour le lecteur) que les personnages arpentent une planète extraterrestre et ne découvre rien d’un minimum exotique. J’ai donc décidé avec beaucoup d’hésitation de rajouter ce passage, un peu au forceps pour combler ce manque.

J’aimerais bien avoir votre avis en review. Est-ce que c’est un ajout utile ou non ? Non, ce n’est pas une astuce pour avoir plus de review (merde ils ont déjoué mon plan).