Le blog de Serpentfou

Mes fictions et mes opinions dont tout le monde se fout

🇫🇷 Français

Potterverse

Icône de l’article

Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024

Suite de Harry Dursley.

L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.

Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.

Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)

Se mettre au vert

Harry Dursley ne put s’empêcher de pousser un hurlement de joie. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas touché à un balai, qu’il avait oublié à quel point il adorait voler. Lorsqu’il filait dans les cieux à toute vitesse tous ses soucis s’envolait pour être uniquement remplacé par l’impression de vitesse. Et dieu sait qu’il n’avait pas envie de penser en ce moment. Certes, il avait encore survécu, mais les horreurs qu’il venait de voir sur le chemin de traverse se rajouteraient à la longue liste d’images traumatisante qui peuplait son sommeil. Mais il était vivant, et même le froid intense qu’il commençait à éprouver ne parvenait pas à entacher l’intense sensation de vie que le vol lui faisait ressentir.

Cependant, il ne pouvait voler indéfiniment en ligne droite totalement au hasard. Il lui fallait une destination. Et accessoirement réfléchir à ce qui venait de se passer et à ce que sa rencontre avec Voldemort lui avait appris. C’est là qu’il se rendit compte qu’il avait une fois de plus totalement oublié Dark-Harry. Il ne s’était même pas assuré qu’il n’était pas blessé (à sa décharge déjà qu’en temps normal, il était plutôt discret, mais avec la cape d’invisibilité, il était… invisible)

Il se posa en catastrophe dans un champ, et libéra son double de sa poigne magiquement renforcé. Aussitôt, celui-ci s’éloigna de lui pour aller vomir dans un coin. Une fois son estomac vidé, il se mit à trembler. Remplis de culpabilité, Harry Dursley s’approcha de lui.

— Ça va ?

Pour toute réponse, il reçut un regard furieux que n’aurait pas renié Voldemort, mais continua à trembler de tout son long. Harry remarqua alors que son visage était maculé de trace de larmes. Il s’approcha alors de lui pour le prendre dans ses bras, mais Dark-Harry le repoussa.

— Oui bon, question stupide. Je suis désolé que tu aies été confronté à tout ça. Je ne pensais pas que Voldemort attaquerait le chemin de traverse. Je savais qu’il y avait des chances pour qu’il soit de retour, mais j’aurais cru qu’il se ferait discret le temps de réunir plus d’adeptes. Je pensais que le chemin de traverse était un endroit sûr. Enfin aussi sûr que possible quand on s’appelle Harry Potter.

— Je ne suis pas un bébé.

— Mais non, tu n’es pas un bébé. T’as même été très courageux.

Dark-Harry exigea alors :

— Alors dite moi la vérité ! C’était qui ses types ? Pourquoi vous vous faites passer pour moi ? Pourquoi il est devenu fou furieux lorsque vous lui avez montré ma cicatrice ? Pourquoi…

— Holà du calme. C’était des mangemorts, les serviteurs de Voldemort.

— C’est qui Voldemort ?

— Mam...Pétunia ne t’a jamais dit comment tes parents sont morts ? Dit Harry Dursley avec surprise

Il répondit sur un air ironique :

— Elle m’a dit qu’ils étaient morts dans un accident de la route parce qu’ils étaient complètement saouls.

— Quoi, mais c’est n’importe quoi. James et Lily Potter étaient des salops, mais ce n’était pas des drogués. S’exclama Harry Dursley. Pus, il se rappela que ce n’était pas son monde et qu’en fait, il ne savait rien des parents de Dark-Harry.

Sans qu’il ne comprenne pourquoi une larme perla des yeux de Dark-Harry, mais il l’essuya vite et demanda :

— C’est quoi le rapport avec ses malades ? Pourquoi ils m’en veulent ? Demanda Dark-Harry bien déterminé à obtenir des réponses à ses questions pour une fois.

Après un temps d’hésitation, Harry Dursley finit par répondre :

— Tes parents ont été tués par Voldemort, alors qu’ils tentaient de te protéger. Ce n’était pas des drogués, mais des héros de guerre qui se sont battu pendant des années pour protégés les autres, puis se sont sacrifié sans hésiter pour leur fils. Ils t’aimaient de tout leur cœur, tu sais.

Dark-Harry marqua un temps d’arrêt visiblement ému, mais repris :

— Pourquoi tu as dit que c’étaient des salops alors ?

— Je n’aurais pas dû dire ça. En fait je n’en sais rien de comment étaient tes parents. C’est juste qu’ils n’étaient pas parfaits. Répondit évasivement Harry Dursley en posant une main sur son épaule pour le réconforter. Harry Dursley constata alors qu’il était trempé et frigorifié. Il était tellement pris par le plaisir de vol qu’il n’avait pas pensé au fait que son double ne pouvait pas se sécher par magie lorsqu’il traversait un nuage.

— Merde, excuse-moi. S’exclama Harry Dursley en générant un vent chaud qui le sécherait et le réchaufferait rapidement d’un geste de sa baguette. Heureusement qu’ils étaient en août ou le gamin aurait déjà attrapé la crève.

— C’est mieux comme ça ? Lui demanda Harry Dursley tout en luttant contre un léger malaise. À cause de l’euphorie provoquée par le vol, il ne l’avait pas remarqué, mais lors du combat il avait beaucoup trop tiré sur ses faibles réserves magiques.

— Oui merci. Dit-il en lui adressant un sourire gêné.

— Est-ce que tu as des blessures ? Ou faim ? Ou…

— Ça va, je n’ai rien. Je ne suis pas en sucre. Répondit Dark-Harry d’un air faussement agacé.

— Mais c’est que c’est un grand garçon, ça. Répondit-il Harry Dursley avec un sourire moqueur

— Arrête de te moquer de moi. Exigea Dark-Harry avec colère.

— Mais oui mon grand garçon. C’est que c’est un grand garçon. Mais oui, mais oui. Dit Harry Dursley avec une voix mièvre normalement réservé au bébé en se préparant à courir pour échapper à la vengeance de son sosie. Mais celui-ci se contenta d’exiger d’une voix froide :

— Arrête !

— Désolé. Je voulais juste rigoler. Dit Harry Dursley d’une voix penaude en voyant que sa moquerie n’avait pas suscité la réaction espérée.

— Hilarant. Commentât Dark-Harry d’une voix froide d’où perçait la colère.

— Tu n’aurais pas croisé Snape des fois ? Dit-il sur un ton humoristique.

Devant le regard interrogatif de l’enfant, il rajouta :

— C’est un professeur de Poudlard vraiment… Enfin, c’est compliqué. Se reprit-il juste à temps pour éviter de le vexer une nouvelle fois.

— C’est quoi encore ça Poudlard ? Et arrête de noyer le poisson. Est-ce que vous allez me dire ce qui se passe ?

— Tu peux me tutoyer, tu sais. Ça me fait bizarre d’être traité comme un vieux monsieur. Je n’ai même pas 14 ans. Merde, c’est vrai que j’ai l’apparence d’un gosse.

— Tu n’as que 14 ans ! S’exclama Dark-Harry.

— Presque 15. Dit Harry Dursley presque vexé

Dark-Harry lui répondit par un haussement de sourcil très Snapsien, plus qu’équivoque sur ce qu’il pensait de sa réponse.

— Si tu t’avises ne serais que d’insinuer de me traiter de bébé, je te prive de chamallow jusqu’à la fin des temps. Plaisanta-t-il. Voyant que Dark-Harry ne lui répondait pas, il enchaîna :

— Écoute si je ne t’ai rien dit, ce n'est pas pour faire de la rétention d’informations, c’est juste que s’est compliqué et que je n’ai pas toutes les réponses. Ce que je sais, c’est qu’il y a 10 ans, Voldemort était à la tête d’un armé de mangemort et de créature démoniaque. Et il faisait régner la terreur dans le monde sorcier. C’était une époque si terrible qu’encore aujourd’hui la plupart des sorciers ont peur de prononcer son nom. Tes parents et d’autres sorciers se sont réunis dans une organisation paramilitaire dirigée par Dumbledore pour l’empêcher de prendre le contrôle du gouvernement sorcier et d’appliquer sa politique raciste envers les née-moldu comme ta mère. Cependant, malgré leurs efforts et les pouvoir incroyables de Dumbledore, ils étaient en train de perdre jusqu’à ce qu’une prophétie annonçant la naissance d’un enfant capable de le vaincre ne soit faite. Je te passe les détails, mais Voldemort décida que cet enfant, c’était toi et décida de tout faire pour te tuer avant que tu ne puisses le menacer. Et en même temps, il comptait t’utiliser comme sacrifice dans un rituel de magie noire qui le rendrait immortel. Tes parents se sont alors cachés, mais grâce à la trahison d’un de leurs amis les plus proches, Voldemort les a retrouvés. Ils auraient pu s’enfuir, mais même s’ils savaient qu’ils n’avaient aucune chance, ils ont décidé de rester pour tenter de te protéger. Voldemort les a tués et a ensuite retourné sa baguette contre toi, mais en se sacrifiant ta mère a invoqué une ancienne magie basée sur l’amour qui a perturbé son rituel noir et a eu pour conséquence que le sort de mort a été dévié sur lui. Depuis, il a été réduit à moins qu’un fantôme, alors que toi, tu t’en es tiré avec une cicatrice en forme d’éclair. Ensuite privé de son leader son armée s’est dispersé et toi tu es devenu célèbre. Les sorciers pensent que si le sort a été dévié, c’est parce que tu as quelque chose de spécial et ils te prennent pour une sorte de messie. C’est pour ça que j’ai tant insisté pour que tu portes ce chapeau lorsque l’on était dans le monde sorcier. S’ils avaient vu ta cicatrice, ils t’auraient reconnu et on aurait eu des ennuis. Enfin quoi qu’avec moi éviter les ennuis est un objectif un peu trop ambitieux. Cédric disait que j’étais un vrai chat noir. Se remémora-t-il avec nostalgie en espérant que le préfet des Poufsouffle avait pu survivre dans son monde.

Dark-Harry lui absorbait avec difficulté le flow d’information. C’était beaucoup trop d’un coup. Petit à petit, une voix venue des tréfonds de son âme lui susurra que Pétunia avait raison et qu’il attirait le malheur. Que c’était de sa faute, si ses parents étaient morts et que son protecteur avait dû faire face au mage noir. D’ailleurs, un terrible soupçon lui vint, qu’il ne put s’empêcher de verbaliser les larmes aux yeux :

— Si vous vous occupez de moi, c’est juste parce que vous voulez m’utiliser pour vaincre ce Voldemort. En fait, vous n'en avez rien à faire de moi et dès que vous aurez trouvé un moyen de le vaincre, vous vous débarrasserez de moi.

— Non bien sûr que non. C’est même tout le contraire. Si je n’avais pas besoin de m’occuper de toi ou de te protéger, ce serait beaucoup plus simple pour moi. D’ailleurs, j’ai fait une connerie en t’embarquant avec moi, comme ça. Répondit Harry Dursley sur un ton rassurant en remontant sa main sur son épaule, mais cette réponse ne fit que bouleverser davantage Dark-Harry. Mais il se retint de pleurer. Il en avait marre de chialer toutes les deux minutes pour rien.

Comprenant sa gaffe, Harry Dursley bafouilla en tentant de l’obliger à le regarder dans les yeux :

— Non mais ce n’est pas ce que je voulais dire. Ce que je voulais dire, c’est que…

— Que je suis un boulet qui vous gêne. Ça va ce n’est pas grave, j’ai l’habitude. Répondit Dark-Harry.

— Si c’est grave et tu n’es pas un boulet.

— C’est gentil, mais ce n’est pas la peine de me mentir.

— Bon d’accord t’es un boulet, mais je suis content de t’avoir avec moi. T’es vraiment génial comme gamin. Et je ne dis pas ça parce que je suis narcissique. Moi à ta place, je me serais hurlé dessus tellement je m’occupe de toi n’importe comment. Si j’ai dit que je regrettais de t’avoir pris avec moi, c’est juste parce que ça te met en danger. Si j’avais réfléchi deux secondes, je t’aurais confié à un adulte et tu n’aurais pas eu à vivre… Tout ça. Merde, je t’ai quand même emmené dans un bordel. Si ma mère l’apprend, elle va me passer un de ses savons.

— C’est quoi un bordel ? Demanda Dark-Harry pour changer de sujet et cacher son émotion.

— Heu… Hé ben… T'es sûr que tu n’as pas une question plus simple ? Genre qu’elle est le sens de la vie ou pourquoi les magasins ouverts 24h/24 ont-ils des serrures ? Répondit Harry Dursley.

— Je veux rester avec toi. Dit-il si faiblement qu’Harry Dursley n’était pas sûr de l’avoir entendu. Ce dernier lui ébouriffa les cheveux et lui prit la main.

— Tu es prêt. Il est temps de repartir.

Voyant son air dégoutté, Harry Dursley demanda stupéfait :

— Tu n’aimes pas voler !!!?

— Qui serait assez fou pour aimer ça ?

— Qui serait assez fou pour ne pas aimer ça ? Quand on vole, on se sent tellement libre. Tous nos soucis disparaissent.

— Moi, j’avais surtout l’impression d’être ballotté dans tous les sens et sur le point de tomber en permanence

— Tu ne pouvais pas tomber, je t’avais magiquement attaché à moi. Bon d’accord, les loopings ce n'était peut-être pas l’idée du siècle. Je te jure que cette fois, je volerais plus calmement.

En voyant son air de condamné à mort résigné à son sort, Harry Dursley rajouta en les recouvrant tous les deux de la cape d’invisibilité.

— On va juste voler jusqu’à la gare la plus proche et après, on prendra le bus.

Pour la première fois, Dark-Harry lui sourit de toutes ses dents et lui demanda :

— On va où ce coup-ci ?

— Ça, c’est la question à cent mille galions. J’y ai beaucoup réfléchi et je pense que le mieux c’est d’aller chez les Lovegood. Ils sont complètement fous, mais c’est l’une des rares familles sorcière qui ne soit ni avec Dumbledore, ni avec Voldemort. Et il y a une faible chance pour qu’ils aient des informations sur les reliques de la mort. Cerise sur le gâteau, ils habitent dans un coin paumé en pleine cambrousse où personne n’ira nous chercher.

oOoOoOoOo

Harry Dursley avait oublié de préciser un point négatif sur les Lovegood : ils habitent dans un coin paumé en pleine cambrousse que personne n’arrive à trouver.

S’il se souvenait bien de la descente chez eux qu’avait effectués Voldemort (par dépit, lorsqu’il n’avait pas eu de meilleures pistes pour trouver des informations sur les reliques), ils habitent dans le Devon près d’un petit village moldu situé près d’Exeter et d’une rivière qui s’appelle Ober (ou un truc comme ça). Il pensait que ce serait suffisant. Bordel ça devrait être facile à repérer une grande tour noire sur une colline au milieu de nulle part.

Cependant après les deux heures de voyage en bus nécessaire pour atteindre la gare de Loutry Ste Chaspoule (et un arrêt dans une forêt pour déjeuner d’un sandwich acheté dans un magasin sur la route qui avait semblé ravir Dark-Harry), ils avaient passé ce qui lui semblait des heures à tourner en rond dans la campagne aux alentours sans trouver trace d’une maison magique. Pourtant, Harry Dursley sentait la présence diffuse d’une importante magie. Une magie qui lui semblait vaguement familière.

Comme à son habitude et contrairement à la plupart des enfants, Dark-Harry le suivait sans se plaindre, et même semblait ravis de ce voyage. Durant l’interminable voyage en bus Harry Dursley avait d’ailleurs trouvé très distrayant de le voir, le nez collé à la vitre commenter tout ce qu’il voyait avec enthousiasme (entre deux crises d’angoisse sur le fait de le déranger qui lui avait fait maudire les Dursley de ce monde). Pour lui par contre ce voyage ressemblait de plus en plus à un calvaire. Les combats de ce matin, puis sa séance de vol lui avaient fait oublier son étrange fatigue, mais elle s’était rapidement accru durant le voyage et bien qu’il n’était même pas 16h00, il ne rêvait que d’aller se coucher. Il avait même dû lutter à plusieurs reprises pour ne pas s’évanouir (et cette fois, il n’avait fait aucune magie). Il avait d’abord pensé qu’il n’avait pas assez mangé, mais ses problèmes n’avaient fait qu’empirer après leur pause-déjeuner.

Il continua néanmoins à marcher jusqu’à croiser un garçon roux de son âge (de l’âge qu’il avait actuellement, c’est-à-dire 9 ans) qui se tenait au milieu d’un champ en s’entraînant à frapper un ennemi invisible avec une batte de baseball aux dimensions démesurées. Normalement, il l’aurait ignoré, mais il avait besoin de demander son chemin et la batte lui faisait penser à une batte de Quidditch extrêmement usé. Il s’assura que Dark-Harry portait son chapeau et que sa propre cicatrice était masquée par son bandeau puis franchit la haie qui séparait le chemin du champ et le héla en disant :

— Salut.

Le garçon se retourna alarmé et dit :

— Attention !

Il n’eut que le temps de se coucher par terre en entraînant Dark-Harry, avant qu’un cognard ne fonce à toute vitesse à l’endroit où il se tenait il y a quelques secondes puis se dirige vers le garçon roux qui le renvoya vers l’horizon d’un puisant coup de batte.

— C’était quoi ça ? Demanda Dark-Harry apeuré.

Avant qu’Harry Dursley ne puissent lui répondre le garçon roux demanda avec peur :

— Ne me dites pas que vous êtes des moldu ?

— C’est quoi un moldu ? Demanda immédiatement Dark-Harry

— Oh non, non, non ! Maman va me tuer. S’exclama le garçon roux.

— Mon frère te fait marcher. On est des sorciers. Je m’appelle Harry et toi ? Demanda Harry Dursley en s’avançant la main tendue.

— Moi, c’est Ron. Fit celui-ci soulager en la lui serrant. Ça vous dit de jouer au Quidditch avec moi ?

— T’as des balais ? Demanda Harry Dursley avec enthousiasme en oubliant subitement sa fatigue ou les raisons de sa venue. Le Quidditch lui manquait tellement.

— Non, mais j’ai un cognard et un souafle et on pourrait dire qu’on marque un point si on fait passer le souafle entre ses deux branches, dit-il en désignant un arbre situé le long du pré.

— Désolé, mais on ne peut pas rester, on doit aller chez les Lovegood. Tu sais où ils habitent ?

Ron nia de la tête.

— Non, je ne sais pas. Mais je suis sûr que papa, lui, il sait. Mais il est parti au travail, alors que c’est son jour de repos parce que des cinglés jurent avoir vu Vous-savez qui dans l’Allée des Embrumes ce matin.

— Oui, c’est vraiment n’importe quoi. Dit Harry Dursley avec gène. Et ta mère elle saurait peut-être ?

— Sans doute, mais ce matin, elle est partie acheter les fournitures scolaires de mes grands frères en nous laissant avec tante Muriel. Soi-disant qu’on n’est pas assez grand pour aller tout seul et que sans papa elle peut pas tous nous surveiller. Mais je suis plus un bébé. Dit-il avec une rancune visible

— Elle devrait être rentrée depuis le temps. Dit Harry en espérant qu’elle n’avait pas été présente au chemin de traverse au moment de l’attaque.

— Je ne sais pas. Quelle heure il est ?

— Tempus. Dit machinalement Harry Dursley en sortant sa baguette et l’heure apparue dans un écran de fumée. Cependant, ce simple sort suffit à lui faire ressentir un accès de faiblesse. Cela l’inquiéta tant qu’il en oublia de regarder l’heure qui s’affichait. Heureusement, aucun des deux autres enfants ne sembla remarquer qu’il avait un problème.

— Woh ! T’as déjà une baguette ? Dit tu me la prêtes ? Demanda Ron avec excitation.

— Non. Répondit fermement Harry Dursley sans réfléchir.

— Mais maman elle dit toujours qu’on doit partager nos affaires.

— Oui, mais c’est ma baguette.

— S’il te plaît, je te jure, je te la rends juste après.

— Tu ne sais même pas t’en servir de toute façon.

— Si je sais.

— Non, tu ne sais pas.

— Si.

— Non.

— Si.

— Non.

— Arrête ses idioties et montre à cette idiote qui est le plus fort. Le stoppa Dark-Harry avec un sourire mauvais en direction de Ron.

Cette déclaration jeta un froid, puis Harry Dursley dit d’une voie hésitante :

— Bon d’accord, je te la prête, mais pas longtemps. Et tu fais gaffe.

— Waouh vraiment. Répondit Ron avec excitation sans plus se soucier de la menace du frère jumeau de son nouvel ami.

Ron se saisit de la baguette et tenta de faire sortir des étincelles en la balançant dans tous les sens, jusqu’à ce qu’une explosion le propulse par terre.

— He, doucement, ce n’est pas un jouet. Cria Harry Dursley en faisant par réflexe revenir sa baguette entre ses mains d’un seul geste (cette énième usage de la magie sans baguette le fit chanceler)

— Cool ! Cria Ron en se relevant d’un bon. Tu m’apprends !

— Ça m’étonnerait que tu puisses apprendre. Sans vouloir te vexer, je ne pense pas que tu aies assez de puissance pour faire de la magie sans baguette.

— Oh d’accord, qui c’est qui t’as appris tout ça ? Mes parents et mes frères, ils refusent de m’apprendre quoi que ce soit. Ils disent que je suis trop petit. Dit Ron déçus.

— Il faut qu’on s’en aille. On doit être chez les Lovegood avant ce soir. Dit Harry pour changer de sujet.

— Venez chez moi. Vous pourrez utiliser la cheminée de mes parents.

Harry n’hésita que quelques secondes. C’était un risque de se rendre chez des inconnues, mais pour une raison qu’il ignorait le garçon lui inspirait confiance et de toute façon, il était trop épuisé pour continuer comme ça. C’était dangereux. S’il rencontrait un ennemi Harry Dursley doutait de plus en plus de pouvoir les défendre.

— Oui, ce serait génial.

Il aida Ron a rangé le cognard, puis ils le suivirent tout en parlant avec animation de Quidditch. Même s’il était beaucoup plus jeune que lui, Harry Dursley se rendit compte qu’il appréciait beaucoup l’autre garçon et se demandait comment ça se faisait qu’il n’était pas devenu ami à Poudlard. Sans doute avait-il fait partie de la masse de fanboy, puis d’harceleur qu’il s’était fait un devoir d’ignorer. Dans tous les cas, ça lui faisait du bien de rire et de parler de chose futile. Il tenta à plusieurs reprises d’intégrer Dark-Harry à la conversation, mais celui-ci, se montra renfrogné et se contenta de les suivre silencieusement en jetant des regards noirs à Ron qu’Harry Dursley ne comprenait pas. Cette réaction l’inquiétait un peu, mais il se dit qu’il devait juste être fatigué et éprouver par les événements récents. Cela le rassura un peu, car il se mit à penser que son étrange fatigue était peut-être dû au fait que son corps d’enfant n’était pas capable de supporter autant d’effort que le corps d’ado auquel il était habitué (sans compter la magie qu’il utilisait un peu trop abondamment). En-tout-cas, il se contenta de le laisser bouder en espérant qu’une bonne nuit de sommeil le ramènerait à de meilleurs sentiments.

Après 15 minutes de marche, ils arrivèrent devant la maison la plus bizarre qu’Harry n’avait jamais vue. On aurait dit une vaste porcherie qui aurait été agrandie au fil du temps. Haute de plusieurs étages, la maison paraissait si bancale qu'elle ne semblait tenir que par magie (ce qui était probablement le cas, songea Harry). Quatre ou cinq cheminées se dressaient sur le toit rouge et un écriteau tordu, planté près de l'entrée, portait le nom de la maison : « Le Terrier. » Des bottes entassées en désordre et un vieux chaudron rouillé encadraient la porte. Quelques gros poulets bien gras picoraient dans la cour.

— Ce n'est pas très luxueux, dit Ron.

— C’est un euphémisme. Commenta sur un ton sarcastique Dark-Harry en lançant un regard de pure jalousie à Ron

— Comparé, à là où on a dormi hier soir, c’est un château. Offrit charitablement Harry Dursley, en ramenant d’autorité son double près de lui avant de lui lancer un regard le défiant de rajouter un mot. Harry Dursley commençait à revoir son jugement et se disait qu’il devrait avoir une conversation désagréable avec lui avant la fin de la journée.

Cependant, ce dernier baissa les yeux avec un air extrêmement triste et redevint mutique, ce qui fit se sentir mal Harry Dursley. Il laissa Ron passé devant et pendant ce temps pour réconforter Dark-Harry, il lui passa la main dans les cheveux puis lui prit fermement la main pour l’entraîner à l’intérieur à la suite de Ron qui criait qu’il était rentré.

— Ron, tu ne devineras jamais ce qui s’est passé sur le chemin de travers, on a rencontré… Toi ! S’exclamèrent les jumeaux Fred et George en le fixant avec de grands yeux après avoir déboulé avec excitation devant eux suite à l’arrivée tonitruante de Ron. Mais ils se figèrent avec de grands yeux en remarquant ses invités.

— Encore vous !? Vous me poursuivez ou quoi ? Qu’est-ce que vous faites ici ? S’exclama alors Harry Dursley

— Vous vous connaissez ? Demanda Ron visiblement perdu.

— Mais c’est… c’est… Balbutièrent Fred et George.

— C’est qui ? Demanda une petite fille qu’Harry reconnu à peine comme étant Ginny.

— Oh non, ça ne va pas recommencer !? Se plaignit Harry Dursley avec désolation. Alors pour la énième fois. Oui, je suis Harry Potter, oui, j’ai une cicatrice, non, vous ne pouvez pas la voir et j’ai déjà montré ma grosse baguette à Ron… Ce n’est pas ce que je voulais dire. Rajouta-t-il juste après. (Note de l’auteur : c’est une référence à une blague du tome 2 chapitre 3 de Harry Dursley)

— Tu es Harry Potter !? S’exclama Ron.

— Menteur. Harry Potter est…Commença Ginny.

— Oui, je sais, il est beaucoup plus beau et musclé. Tu devrais sortir avec lui d’ailleurs. Le coupa Harry Dursley résigné.

— Non, je voulais dire qu’il n’a pas de frère jumeau. Et les garçons, c’est trop dégueu, moi, je n’aurais jamais d’amoureux. Répondit la petite Ginny avec innocence.

— Excellente remarque. Je ne suis pas Harry Potter et on va s’en aller.

— Attends, on s’en fiche de qui tu es. Tu nous as sauvé la vie. Laisse-nous au moins te remercier. Le retinrent les jumeaux.

— C’est quoi cette histoire ? Demanda Ron

— Tu aurais vu ça, Ron, le seigneur des ténèbres, c’est ramené avec une troupe de mangemort et lui il les a défiés tout seul pour qu’on puisse s’enfuir. En un seul sort, il a pulvérisé un mangemort et après, il a commencé à un duel avec le seigneur des ténèbres en personne. Il y a eu des éclairs, ils sont se sont envolé…

— Cool. S’exclama Ron en affichant une adoration manifeste pour son nouvel ami.

— Ce n’était pas cool, c’était terrifiant. Il n’y a rien de cool à tuer quelqu’un ou à risquer sa vie contre un psychopathe mégalomane. Le contredit Harry Dursley.

— C’est vrai, c’était horrible. Déclara Fred

— Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie. Compléta George.

— Mais sans toi, maman serait morte. On a une dette envers toi. Déclarèrent-ils en cœur.

— Vous ne me devez rien, s’il a attaqué le chemin de traverse et que vous vous êtes retrouvé en danger, c’est à cause de moi.

Avant que quiconque ne puisse répondre, Molly et Arthur Weasley transplanérent au milieu du salon.

— Ron. On t’a cherché partout. Mais où tu étais passé bon sang? S’exclama immédiatement Molly en se précipitant sur son ainé.

— Ben, j’étais parti jouer…

— On s’en fiche regarde qui il a ramené. S’exclama le jeune Fred, en désignant Harry Dursley qui tentait de s’enfuir discrètement en traînant son double famélique à sa suite.

Immédiatement, le regard des deux adultes se tournèrent vers lui. Leur réaction fut si rapide qu’avant que quiconque ait pu comprendre ce qui se passait les enfants c’était retrouvé poussé de force derrière Molly Weasley qui faisait barrage de son corps et pointait sa baguette sur Harry Dursley avec un regard de haine pendant qu’Arthur Weasley tentait de séparer Dark-Harry de son protecteur ce qui avait déclenché le cri effrayé de celui-ci qui sortirent subitement Harry Dursley de son état catatonique.

— Lâchez-le, immédiatement. Ordonna Harry Dursley en sortant sa baguette et en faisant crépiter sa magie. S’il ne s’était pas senti aussi mal, il l’aurait immédiatement dégagé avec un répulso, mais il avait peur de ne pas être capable de produite un sort suffisamment puissant (et encore moins de s’en sortir si un combat s’ensuivait).

Arthur Weasley le lâcha et sortit à son tour sa baguette et se mit à côté de sa femme dans une formation parfaitement optimisée pour le combat en duo qui trahissait l’habitude qu’ils avaient prise durant la dernière guerre de combattre ensemble.

— N’aie pas peur Harry, c’est fini. Il ne te fera plus de mal. On va te ramener chez les Dursley. Déclara Arthur Weasley d’une voix rassurante en direction de Dark-Harry.

— Pour ça, il faudra me passer sur le corps. Menaça Harry Dursley pendant qu’il commençait à perdre le contrôle de sa magie qui fracassa les vitres et divers petits objets décoratifs (il se rendit alors compte que contrairement à ce qu’il pensait ses réserves magiques étaient à un niveau élevé et n’était donc pas responsable de son sentiment de faiblesse).

— Mais qu’est-ce qui vous prend ? C’est Harry Potter… Tentèrent les jumeaux.

— Ce n’est pas Harry Potter, mais un imposteur. Après la bataille Dumbledore a été chez ses tuteurs et à découvert qu’un mage noir les avait attaqués et avait enlevé le vrai Harry Potter.

— La vérité est le meilleur des mensonges. Commenta Harry Dursley d’un ton sarcastique en pensant à l’un des mantras que Voldemort répétait lors de ses nombreuses phases de monologue à sa gloire que personne d’autre qu’Harry n’écoutait vraiment.

— Les enfants, dès qu’on vous le dira courez-vous réfugiez chez tante Muriel en utilisant la cheminée.

— Mais il nous a sauvé la vie. Objectèrent les jumeaux solidaires de Ron qui tentait d’échapper à l’emprise de ses parents pour défendre son nouvel ami.

— Pour une fois dans votre vie, obéissez. Leur cria Molly Weasley.

— Mais pourquoi tout le monde nous dit ça ? Demandèrent les jumeaux.

— Parce qu’on vous connaît. Répondirent en même temps Arthur Weasley et Harry Dursley.

— Écoutez, je ne sais ce que vous a raconté Dumbledore, mais je ne vous veux aucun mal. Laissez-nous partir. Rajout Harry Dursley.

— Papa laisse le s’en aller. C’est moi qui ai insisté pour qu’il vienne. Supplia Ron, les larmes aux yeux dans l’indifférence de ses parents qui n’avait d’yeux que pour leur ennemi.

— Libère ce pauvre enfant. Il ne te sert à rien. Répliqua Molly Weasley sans baisser sa baguette d’un pouce.

— Pour que vous le renvoyiez chez les Dursley. Hors de question. Est-ce que Dumbledore vous a dit comment il le traitait ? Est-ce qu’il s’en est seulement inquiété en presque 10 ans ? À non suis-je bête, il était trop occupé à s’emparer de sa fortune.

— N’espère pas t’en tirer avec quelque mensonge mage noir. Libère-le et après, on te laissera partir. Contra Molly.

— Mais vous êtes aveugle ou quoi ? Vous ne voyez pas qu’il n’a pas envie de vous suivre.

— Dumbledore ...

Mais Harry Durlsey n’écouta pas la suite, car Dark-Harry choisi ce moment pour lui murmurer à l’oreille :

— Même s’il nous laissait partir, il nous poursuivrait. Le seul moyen de s’en sortir, c’est de tous les tuer.

— Je ne tuerais personne. Cria Harry Dursley

— Pourtant, ça ne t’a pas dérangé ce matin. Lui reprocha Dark-Harry

— C’était de la légitime défense.

— Et là, c’est quoi à ton avis ? C’est eux ou nous.

— Hum ! Hum ! Dite, vous le dites si on vous gêne ? Déclara Arthur Weasley en baissant sa baguette.

— Arthur !

— Molly regarde les. Et puis il t’a sauvé la vie et il aurait eu mille occasions de faire du mal aux enfants. Je suis sûr que tout ça n’est qu’un malentendu. Je vais appeler Dumbledore et on va éclaircir tout ça.

Harry Dursley se laissa presque tenté de baisser sa baguette à son tour, mais rétorqua :

— Désolé monsieur Weasley, mais je ne fais pas confiance à Dumbledore.

— Que proposes-tu, alors jeune homme ? Vous ne pouvez pas fuir éternellement. Annonça Arthur Weasley d’une voix calme.

Harry se posait la question depuis ce matin, mais il n’avait toujours pas la réponse. Il tenta de réfléchir intensément pour trouver une solution qui n’impliquerait pas un affrontement potentiellement mortel dans le salon des Weasley. Cependant l’urgence du moment n’était pas propice à la réflexion. Et il était de plus en plus fatigué. En cas de duel, il doutait de plus en plus de pouvoir ne serait-ce que retarder suffisamment la matriarche des Weasley pour permettre à Dark-Harry de s’enfuir (Contrairement à son mari, elle continuait à le maintenir fermement en joue). Surtout qu’il se souvenait que Voldemort en personne avait loué ses capacités au combat lorsque Lucius Malfoy les avait rabaissés après que Petter les …

— Mais oui Croutard ! Ginny ton rat où est-il ? Demanda subitement Harry Dursley comme prit d’une illumination.

— Quel rat je n’ai pas de rat.

— Qu’est-ce, tu veux à Croutard? Demanda Ron.

— Mais oui, c’est vrai Ginny n’en héritera qu’après ta mort.

— Quoi ? Firent tous les Weasley présents alors qu’Arthur Weasley relevait sa baguette.

— Croutard, est un animagus et un ancien mangemort du nom de Peter Petigrow.

— Tu es complètement fou. Petigrow est mort. Contra Arthur Weasley.

— C’est ce qu’il fait croire à tout le monde, mais Sirius Black est innocent et c’est lui qui devrait avoir la garde d’Harry.

— Même si c’était vrai après avoir passé presque dix ans à Azkaban, il n’est probablement plus en état de s’occuper d’un enfant. Je ne sais pas pourquoi tu inventes un tel mensonge, mais...

— Je ne mens pas.

Simplement, d’un geste de la main, il lança un accio qui attira Croutard jusque dans sa main, alors qu’il était apparemment en train de tenter de s’enfuir par une des fenêtres ouvertes. Il essaya immédiatement de le mordre, mais Harry Dursley le maintenait fermement.

— Petter, je t’aime bien, mais si tu ne redeviens pas immédiatement humain, je te lance des doloris jusqu’à ce que tu en meures. Menaça Harry Dursley en faisant douloureusement crépiter sa magie entre ses mains en signe d’avertissement.

Le rat se figea alors puis gonfla de volume jusqu’à ce qu’Harry ne puisse plus le tenir dans sa main et doivent le jeter au sol.

Une tête sortit du sol, puis des bras poussèrent, et des jambes… Un instant plus tard, un homme se tenait debout à l'endroit où Croutard était tombé. L'homme, recroquevillé sur lui-même, se tordait les mains.

La respiration saccadée, il regarda autour de lui. Harry vit ses yeux se tourner brièvement vers la porte, puis changer à nouveau de direction.

— Bonjour, Peter, dit Harry Durlsey, comme s'il était tout naturel de voir un rat se transformer en un petit sorcier au crâne dégarni.

— Harry comme je suis... Commença Petter d’une voix mielleuse à son encontre, avant de se faire interrompre.

— Arrête, je n’ai pas la patience pour tes mensonges.

Il se retourna alors vers les Weasley qui contemplaient avec horreur, le mangemort qui avait partagé leur intimité depuis des années.

— Vous n’allez pas croire les élucubrations de ce mage noir. Supplia Petter. Je me suis juste transformé afin de me cacher de Sirius Black et des autres mangemorts encore en liberté. Puis j’ai passé tellement de temps sous ma forme animagus que j’ai oublié qui j’étais vraiment. Je ne suis pas un mangemort. Dumbledore, lui-même à affirmer que ce n’était pas moi, mais Sirius Black le gardien du secret. Pourquoi aurait-il menti ? Pourquoi m’aurait-il couvert si c’était moi qui avais livré les Potter à Dumbledore ? Et si j’étais, un mangemort pourquoi je ne l’aurais-je pas rejoint lorsqu’il est revenu. Plaida Petter

— Parce que tu n’as jamais eu aucune envie de servir Voldemort. Comme bien d’autres, tu as rejoint ses rangs que parce que tu n’avais pas d’autre choix pour survivre et tu n’as aucune envie de revenir à son service. Quant à Dumbledore, il n’est pas omniscient et pour une raison que je ne comprends pas mes… les parent de Harry se méfiait de Dumbledore et lui ont caché qu’il t’avait choisi à la place de Black comme gardien du secret. Expliqua Harry Dursley à en se frottant la tête pour faire partir le mal de crâne intense qui commençait à poindre.

— Moi tromper Dumbledore. C’est insensé, Arthur, Molly, vous me connaissez. Comment pouvez-vous imaginer que je vous aurais trahis ? Supplia Petter en se rapprochant des Weasley

— Tiens-toi loin de mes enfants vermine ! Siffla Molly Weasley en tournant sa baguette contre le mangemort

— N’ai-je pas été un bon rat ? Implora Petter en direction de Ron en désespoir de cause.

Mais avant que celui-ci ne puisse répondre. Harry Dursley tomba à genoux. Il sentit divers personne s’agiter autour de lui et Dark-Harry s’approcher de lui en déversant diverses paroles incompréhensibles. Il tenta de se relever et de lui dire qu’il ‘n’avait rien de grave, mais il se mit subitement à cracher du sang et sentait qu’il était sur le point de s’évanouir. Il se mit sur le dos et vit apparaître le visage inquiet d’Arthur Weasley :

— Je vous en supplie ne laisser pas Dumbledore le renvoyer chez les Dursley. Protégez-le…. Dumbledore. Réussit-il à lui murmurer avant de sombrer dans l’inconscience.