Potterverse

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024
Suite de Harry Dursley.
L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.
Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.
Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)
Chemin de traverse
Harry Potter ressentait une rage sourde.
Une fois descendu du train, son jumeau lui avait fait plusieurs fois le tour de Londres. Visiblement, il était perdu et cherchait un lieu précis. Au début, il avait trouvé ça génial. C’est la première fois qu’il voyageait et tout l’émerveillait. Mais maintenant il commençait à être épuisé et à suer à grosse goutte. Et en plus, il devait porter ce stupide chapeau que son double avait volé dans une friperie (la vendeuse lui avait donné, mais il n’était pas naïf et savait qu’il avait utilisé ses pouvoirs sur elle). À chaque fois qu’il essaya de l’enlever pour avoir moins chaud son double lui ordonnait sèchement de le remettre. De quoi est-ce qu’il avait peur ? S’il avait dû mourir d’une insolation, ça aurait eu lieu depuis longtemps vu le nombre d’heures qu’il avait dû passer en plein soleil sans protection à s’occuper des plantes de Pétunia. Et en même temps le voir se soucier de lui, lui réchauffait le cœur. Mais il n’avait pas besoin qu’on s’occupe de lui. Il n’était plus un bébé. Il faisait ce qu’il voulait et il n’avait aucune raison de lui obéir. Malgré tout, il garda le chapeau.
Au bout d’une interminable déambulation qui lui sembla infiniment long, son double s’arrêtât visiblement satisfait et l’emmena de force à l’intérieur d’un bar miteux.
Quoi !? C’est ça qu’il cherchait depuis tout à l’heure : Un bar ! Se scandalisa Harry Potter en pensée, avant de s’inquiéter que malgré son âge, ils se mettent à boire comme Vernon. Quand Vernon buvait, il changeait du tout au tout. Lorsqu’il était chanceux, il était presque gentil et se mettait à pleurer en disant qu’il regrettait et que tout était de la faute de Pétunia. Mais la plupart du temps, il devenait plus violent que jamais. Harry détestait l’alcool et savait que quoi qu’il arrive, il n’en boirait jamais.
Une fois à l’intérieur, son double, afficha un air perdu et s’approcha timidement du bar en regarda partout, autour de lui. Au bout d’un moment, le patron le remarqua et lui demanda :
— Et bien mon petit qu’est-ce que tu fais ici ? Tu sais, ce n’est pas un lieu pour les enfants.
Il plissa les yeux, comme s’il était sur le point de pleurer
— J’ai perdu ma maman. On est venu pour acheter les affaires d’école de ma grande sœur, mais je les ai perdus.
— Calme-toi mon grand. On va la retrouver ta maman. Elle doit être sur le chemin de traverse. On va faire le tour de l’allée ensemble et si on ne la voit pas, je demanderai à la milice de nous aider. Comment tu t’appelles ?
— Nott.
Le barman recula brusquement et lui lança un regard mauvais.
— Je t’ouvre le passage et après débrouille-toi tout seul sale … Bref suis-moi.
Le Barman, les emmena vers l’arrière-boutique. Harry Potter les suivit à reculons. Il n’aimait pas l’idée de se retrouver seul dans l’arrière-boutique avec un homme qui visiblement les détestait. Surtout que durant l’échange, il avait observé le bar et ses occupants et ça ne semblait pas être ce que son oncle Vernon appelait un endroit recommandable. Les clients étaient tous plus bizarres les uns que les autres. Il aurait même juré que l’un des clients mangeait de la viande crue.
Mais son double lui souriait, alors il se força à les suivre. Il espérait qu’il savait ce qu’il faisait. Le barman sortit un bâton en bois de son veston et tapa plusieurs pierres et le mur disparu comme par magie. Ce qu’il vit lui fit comprendre quelque chose qui le mit en rage : Des centaines voir des milliers de personnes avait également des pouvoirs et en plus, ils semblaient tous bien plus puissants que lui. Non seulement, il n’avait rien d’exceptionnel, mais en plus, il était encore le plus faible.
Il attrapa la main de son double et la serra le plus possible, terrorisé à l’idée qu’il l’abandonne dans cet endroit étrange dont il ne connaissait rien.
oOoOoOoOo
— Est-ce que monsieur Potter a sa clé ? Demanda le gobelin.
Harry Dursley arrêta de secouer sa main. C’est que malgré sa maigreur, ce petit avait de la poigne. L’enfant était visiblement effrayé, mais comme depuis le début de ce voyage, il était resté muet. Harry Dursley ne savait pas comment il devait interpréter ce comportement si différent du sien. Même s’il avait tenté de le cacher au Dursley, lui avait été émerveillé par sa première visite sur le chemin de traverse. Qu’il ait peur en entrant dans Gringotts et en voyant les gobelins ça, il pouvait le comprendre, mais qu’est-ce qu’il lui avait fait si peur tout le long de leur traversé du chemin de traverse ? Et pourquoi est-ce qu’il ne lui disait rien ? À sa place, il aurait eu mille questions. Jusqu’à présent, il n’avait pas réagi à son mutisme, car au fond ça l’arrangeait bien, mais maintenant, il se demandait si sou double n’était pas plus abîmé qu’il ne le pensait.
Mais encore une fois, il chassa ses pensées parasites de son esprit et se concentra sur leur priorité actuelle : se procurer de l’argent.
— Je suis désolé, mais on l’a perdu. Qu’elle est la procédure pour en refaire une nouvelle ? Expliqua Harry Dursley
— Ce sera extrêmement long et douloureux. Et sachez que si nous découvrons que vous avez tenté d’usurper l’identité d’un de nos clients, nous serons sans pitié. Personne n’a jamais réussi à tromper les gobelins et à survivre suffisamment longtemps pour s'en vanter. Êtes-vous sûr de vouloir vous engager dans cette voie jeune gens ?
— Nous ne sommes pas des voleurs ! S’exclama-t-il sans réfléchir avant de se rappeler de ses actes de ce matin et de se faire la réflexion qu’il était un très mauvais exemple pour le gamin. Puis il rajouta :
— Qu’est-ce que vous entendez par long et douloureux ?
— Désolé, mais je ne suis pas habilité à vous donner davantage d’information sur nos processus de contrôle d’identité. Répondit le gobelin avec mépris.
Harry Dursley réfléchit, mais qu’elle que soit le bout par lequel il prenait le problème, il en concluait qu’il avait absolument besoin d’argent. La seule alternative serait de foncer directement à Poudlard pour demander de l’aide à Dumbledore, mais il trouvait cette solution trop risquée. Comment être sûr que Dumbledore croirait son histoire abracadabrantesque. Lui-même n’était pas sûr d’y croire. Le risque était grand qu’il ne voit en lui qu’un mage noir qui venait d’enlever l’élu (en blessant gravement ses tuteurs moldu au passage). Mais ce serait peut-être une meilleure solution pour son double. En apprenant comment les Dursley l’avaient traité, Harry Dursley n’avait aucun doute que Dumbledore mettrait tout en œuvre pour lui trouver une famille aimante et lui offrir les soins psychologiques dont il semblait avoir besoin. Finalement, Harry Dursley déclara au gobelin :
— D’accord, je vais faire vos tests. Qu’est-ce que je dois faire ?
Cette réponse sembla surprendre le gobelin qui se leva et se pencha vers lui avec un air menaçant.
— Vous avez conscience jeune homme que ce n’est pas un jeu ? Déclara le gobelin en montrant explicitement ses dents.
— Bien sûr. Affirma Harry Dursley sans l’ombre d’une hésitation.
— Fort bien. Suivez-moi.
Le gobelin les mena jusqu’à une petite pièce ressemblant à une infirmerie où au bout d’une vingtaine de minutes d’attente, un gobelin vint lui faire une prise de sang. Puis un autre arriva avec un objet en argent bizarre et lui demanda de jeter un sort dessus. Il s’évanouit presque en lui jetant un Wingardium-léviosa sans baguette qui échoua à soulever l’objet de ne serait qu’un millimètre. Néanmoins, le gobelin sembla satisfait (Il aurait même juré que le gobelin était impressionné, mais c’était très dur de juger des émotions des gobelins). Durant tout ce temps son double était resté silencieux dans un coin.
Finalement, ils furent déplacés dans une salle d’attente dépourvue de toute décoration où ils durent attendre deux heures avant qu’un gobelin ne leur apporte une clé dorée qui était encore chaude.
— Votre identité a été certifiée Monsieur Potter. Nous avons désactivé votre ancienne clé. Si un mécréant tentait de se présenter avec au guichet de Gringotts en pensant tromper, ainsi nos systèmes de sécurité, il serait immédiatement arrêté pour interrogatoire.
oOoOoOo
— Woh ! S’exclama le petit Harry en voyant la montage d’or qui s’étalait devant lui
— C’est tout. Il en manque là ? Où est le reste ? S’exclama son double. Le petit Harry ne cacha pas son incrédulité face à cette réaction.
— Insinuez-vous que nous détournerions l’argent de nos clients jeunes homme ? Répondit le Gobelin d’une voie dangereuse.
— Non, c’est … ? Pardonnez-moi, mais dans mes souvenirs, il y en avait beaucoup plus et je ne me souviens pas avoir effectué des retraits. Expliqua son double d’une voix hésitante.
Le gobelin se calma et lui expliqua :
— Effectivement, c’est la première fois que nous avons l’honneur de recevoir votre visite chère client. Cependant, en votre absence, votre tuteur est venu régulièrement ponctionner d’importante somme pour faire face à vos dépenses d’éducations.
Le petit Harry eut du mal à se retenir d’hurler. Pendant tout ce temps, Vernon le volait. Comment avait-il osé prétendre qu’il était un fardeau pour sa famille ?
— Mon tuteur ! C’est impossible. Jamais les Dursley ne seraient venus à Gringotts. S’exclama son double.
— Qui sont les Dursley ? Demanda le Gobelin.
— Et bien mes parents, enfin mes tuteurs. Expliqua son double
— Je ne connais aucune famille sorcière de ce nom.
— Ce sont des moldus.
— Ah, je comprends. Sachez que dans la loi sorcière les moldu n’ont aucune existence légale et ne peuvent être le tuteur d’un sorcier. Depuis l’emprisonnement de votre parrain, légalement Albus Dumbledore est votre seul tuteure reconnus. Ainsi que celui de beaucoup d’autres orphelins de guerre. Bien entendu nous somme conscient qu’il n’occupe cette fonction que de manière symbolique. Néanmoins, à notre plus grand agacement, nous ne pouvons, nous opposer à ses demandes de retrait sur les comptes de ses pupilles. Si vous pensez avoir été abusé, alors notre service juridique est à votre service. Expliqua le gobelin.
— Moyennant finance bien entendu. Répondit avec un sarcasme visible son double.
Son double réfléchit quelques secondes avant de rajouter :
— Merci de votre proposition, mais bien que je reconnaisse l’extraordinaire qualité de vos services, je doute qu’ils soient de taille face à Albus Dumbledore. Je ne vais pas prendre le risque de vider davantage mon coffre, pour une entreprise aussi hasardeuse. Pourriez-vous juste l’empêcher d’y avoir de nouveaux accès ?
— Normalement, je devrais vous renvoyer vers notre service juridique, mais je pense devoir vous annoncer que malgré votre statut d’unique héritier de la famille Potter, en l’absence d’un procès en bonne est dû forme, cela est peu probable. Comme beaucoup de riches familles de la lumière, dans le but de soutenir l’effort de guerre, avant de mourir, votre père a signé à Albus Dumbledore une procuration sur le compte de la famille Potter. En dépit du bon sens, après la guerre toutes nos tentatives pour faire révoquer celles qui portaient sur les comptes des familles décimées par la guerre ont toutes été rejetés par le Magenmagot.
— Le Magenmagot dont Dumbledore assure la présidence. Commenta cyniquement son double.
— Gringotts ne peut tenir des propos aussi subversifs sans risquer de se voir condamner pour diffamation par le Magenmagot. Répondit Le gobelin en effectuant une courbette.
Harry Dursley s’adressa alors à son double :
— Dès qu’on le pourra, on reviendra pour tout vider. En attendant, prends tout ce que tu peux.
Le petit Harry s’empressa de lui obéir. Après ce qu’il venait d’entendre, il était hors de lui et avait besoin de faire quelque chose. Il était en colère contre ce Dumbledore qui avait osé le dépouiller, contre les Dursley qui lui avaient visiblement menti sur les causes de la mort de ses parents.
Mais par-dessus tout il était en colère contre son soi-disant jumeau. Bien qu’il semblât vouloir défendre ses intérêts, le petit Harry avait bien noté que d’après l’ignoble créature, les Potter n’avait qu’un seul héritier. Et ça ne pouvait qu’être que lui. Qui que soit son mystérieux guide, il s’agissait visiblement d’un voleur qui avait utilisé ses pouvoirs pour adopter son apparence. Il commençait à y voir plus clair. Il n’était pas venu pour lui (comme si quelqu’un pouvait vraiment s’intéresser à lui), mais parce que pour une raison ou une autre, il avait besoin de sa présence pour tromper les tests d’identité de ses orgueilleuses créatures. Quoi de mieux pour accéder au contenu d’un coffre que de se faire accompagner par son propriétaire légitime ? S’il s’était montré gentil avec lui, s’était uniquement pour obtenir sa confiance. Mais il n’avait jamais été dupe se mentit Harry à lui-même.
De manière bien visible, le petit Harry débarrassa son sac à dos de ses livres d’école puis le rempli de pièce d’or. Afin de faire de la place, il hésita à se débarrasser également des jouets qu’il avait volés à Dudley, mais ne put se résoudre à jeter ses précieux trophées des rares fois où il avait pu prendre le dessus sur ses salopards. Contrairement à ses livres, il ne pourrait pas les racheter.
Discrètement, il mit quelques galions dans sa poche. Pour une fois, il était heureux que ses vêtements soient trop grands pour lui. Pendant toute l’opération, Harry Potter regarda le voleur examiner les meubles qui se trouvaient au fond du coffre en restant à l’affût d’un mauvais coup de sa part. Tout d’un coup, le voleur sembla éprouver une vive surprise et se précipita sur une tringle dont il détache une cape qu’il examina sous toutes les coutures. Puis sans crier gare, il se précipita vers lui. Il se releva brusquement en espérant qu’il ne l’avait pas vu tenter de subtiliser SON or.
Mais le voleur se contenta de lui tendre la cape en lui murmura de manière à ce que le gobelin ne puisse les entendre :
— Tiens garde là. C’est une cape d’invisibilité. C’est un objet extrêmement rare et précieux qui appartenait à mon père. Enfin ton père. Elle se transmet dans la famille Potter depuis des générations et maintenant, elle est à toi. Garde là tout le temps sur toi. Au moindre signe de danger mets là et va te cacher dans un coin sans poser de question. Prends aussi la clé du coffre au cas où on serait séparé.
D’abord sceptique, le petit Harry fut stupéfait de voir sa main disparaître, lorsqu’il la recouvrit avec le fin tissu. Il ne savait plus quoi penser de l’inconnu.