Potterverse

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024
Suite de Harry Dursley.
L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.
Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.
Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)
La nuit
Harry Dursley regarda la petite chambre miteuse d’un hôtel de passe de l’Allée des Embrumes qu’il avait loué. Ce n’était pas terrible, mais tant qu’il payerait d’avance le propriétaire de l’hôtel ne poserait pas de question sur son âge ou sur son identité. Puis il leva sa baguette et commença à psalmodier les rares sorts de protection qu’il avait appris durant ses bien trop courtes années à Poudlard. Il essaya également de réciter certains sorts de Voldemort, mais abandonna au bout de la 5iéme tentative. Même si Voldemort avait utilisé son corps pour les lancer, ses sorts étaient bien trop complexes pour qu’il puisse les reproduire simplement en ayant observé le mage noire les lancer une dizaine de fois. Surtout qu’à l’époque, il était à peine conscient.
D’ailleurs pour la première fois depuis sa résurrection, l’étrangeté d’avoir des souvenirs de moment qu’il n’avait pas vécu le frappa de plein fouet. Des souvenirs où il prenait du plaisir à torturer des inconnus. Des souvenirs où il se voyait tuer les parents de ceux avec qui il avait passé presque deux années à Poudlard. Il faillit s’évanouir.
Harry se sentait de plus en plus faible. Sans doute parce qu’il n’avait pas mangé de la journée et abusé de la magie sans baguette.
Heureusement, maintenant, il avait récupéré sa bonne vielle baguette en houx et à plume de phenics. Ça n’avait pas été facile. Olivanders avait d’abord catégoriquement refusé de vendre une baguette à un mineur non accompagné d’un adulte. Surtout à un mineur qui ne semblait pas avoir l’âge légal minimum. Il avait dû sortir et demander à son double de lui prêter sa cape d’invisibilité. À sa grande incompréhension, son double avait semblé hésité. Mais il lui avait finalement tendu la précieuse relique, dont il s’était recouvert puis avait patienté jusqu’à ce qu’un client rentre.
Heureusement, il n’avait pas eu longtemps à attendre. En cette période bon nombre de parents parcourait le chemin de traverse pour acheter les fournitures solaires de leur enfant. Toujours recouvert de la cape, il se faufila derrière le premier client qui entra et pendant qu’Olivander était distrait par ce dernier, se faufila vers le coin reculé de l’arrière-boutique d’où il se souvenait qu’Olivander avait tiré la seule baguette du magasin qui lui convenait. Même s’il savait que c’était impossible dès qu’il eut la baguette en main, il lui sembla que sa baguette l’avait reconnu. En partant, il prit le risque de glisser 20 galions sur le comptoir en paiement pour la baguette.
Maintenant, qu’il avait de l’argent, il n’avait plus aucune justification pour continuer de voler. Bien sûr, il ne s’agissait pas vraiment de son argent, mais de toute manière, il comptait bien léguer sa baguette à son double lorsqu’il quitterait ce monde, alors il ne profitait pas vraiment de lui.
Il n’avait rien à voir avec le Dumbledore de ce monde. Penser à lui le mettait mal à l’aise, mais maintenant qu’il était dans une relative sécurité, il n’allait plus pouvoir reporter ses questions à plus tard. Même s’il n’avait pas de plan précis, il avait toujours implicitement compté demander de l’aide à Dumbledore. Cependant après ce qu’il avait appris, il ne pouvait plus lui faire confiance. Il se pourrait bien que cette version de Dumbledore soit aussi mauvaise que les Dursley de ce monde.
C’était inquiétant, mais en même temps un soulagement. Jamais le Dumbledore de son monde ne se serait abaissé à voler des enfants dont il avait la responsabilité. Et d’ailleurs, il ne l’avait pas fait dans son monde. À ses yeux, cela prouvait que les habitants de ce monde n’avaient rien à voir avec ses proches. Ses parents n’avaient aucun point commun avec ses êtres infâmes capable d’être aussi cruelle que des mangemort. Malgré tous leurs défauts (et leur haine bien compréhensible de la magie), ses parents l’aimaient sincèrement et jamais il ne lui aurait fait subir ça. Dans sa petite enfance, sa mère l’avait apparemment maltraité, mais c’était juste parce qu’elle avait du mal à faire face à tous les bouleversements qui étaient intervenus dans sa vie (comme l’assassinat de quasiment toute sa famille en moins d’un an). Une fois qu’elle avait eu le temps de se remettre, elle l’avait aimé et lui avait bien vite tout oublié. Harry Dursley se répéta cela plusieurs fois dans sa tête afin d’en être tout à fait persuadé.
Puis il dit à son double que la pièce était sûre et qu’il pouvait retirer sa cape d ‘invisibilité. Harry Dursley lui avait ordonné de la porter dès qu’il avait compris que le seul endroit où il pouvait espérer trouver un hôtel qui accepterait de leur louer une chambre sans poser de question serait forcément dans l’Allée des Embrumes. Harry Dursley se doutait que porter la cape de manière prolongée en cette chaude journée d’été serait très inconfortable, mais sa première et seul visite de l’allée l’avait convaincu que c’était une nécessité. En fait, il aurait bien aimé lui aussi s’y cacher. Cet endroit sinistre lui rappelait de très mauvais souvenir. Il avait encore du mal à se dire que tout ça étaient réel, mais ça ne rendait pas la situation moins dérangeante.
Il regarda son double s’asseoir en silence sur le lit et tester les ressorts avec une satisfaction visible. Ce n’était pas le grand luxe, mais Harry Dursley n’avait pas de mal à imaginer que c’était bien plus confortable que son ancien placard et bien que sinistre, l’endroit était propre. Il métamorphosa quelques bibelots décoratifs en une table et une chaise. McGonagall n’aurait certainement pas été ravi du résultat plus qu’approximatif, malgré tout, il y vida la nourriture qu’il avait achetée sur le chemin de traverse.
Son plan initial était de se gaver de sucreries et de malbouffe bien grasse pour se remettre de cette journée éprouvante et profiter de l’absence d’adulte pour lui dire de manger équilibré. Cependant, son double avait choisi ce moment pour prendre sa première initiative en glissant d’autorité dans son sac des produits un peu plus sain. Mais il n’allait pas laisser ce triste sire lui gâcher la soirée. Que dark-Harry (c’est comme ça qu’il avait fini par surnommer le gamin dans sa tête, vue que ce monde semblait peuplé de double maléfique et d’une version de lui-même assez démoniaque pour aimer les légumes), le veuille ou non, ce soir, il allait le gaver de force de chocolat et il ne s’arrêterait pas tant qu’il n’aurait pas vu un sourire. Il aurait tout le temps de penser à un plan ou de se demander s’il reverrait un jour ses parents, lorsqu’il aurait profité d’une bonne nuit de sommeil. Pour une nuit, il voulait faire comme si tout allait bien. Comme si tout était comme avant. Pour le moment, il était vivant et il comptait bien en profiter.
oOoOoOoOo
Cette soirée ne s’était pas déroulé comme Harry Dursley l’avait prévu. Malgré toutes ses tentatives, Dark-Harry était resté crispé et méfiant. Le seul moment où il avait eu un semblant d’émotion est quand il avait failli mettre le feu à la pièce en tenant de réchauffer le pop-corn qu’il avait acheté avec sa baguette.
Mais cet essai malheureux avait donné une idée à Dark-Harry qui lui avait demandé s’il pouvait recommencer de manière plus maîtrisée. Il avait alors pu constater qu’il était extrêmement doué pour la cuisine. Dans cette petite pièce dénuée de tout équipement, il avait réussi à leur cuisiner (avec ce que Dark–Harry l’avait forcé à acheter) un plat qu’Harry Dursley trouvait digne d’un restaurant.
— Huumm ! Qu’est-ce que c’est bon. Dit Harry Dursley pour la énième fois (il le disait à chaque bouché)
— Merci. Répondit timidement Dark–Harry. En remuant de manière maladroite sa fourchette dans la large portion qu’Harry Dursley lui avait servie. Malgré sa maigreur inquiétante, l’enfant n’avait presque rien mangé. Harry Dursley prit sur lui de s’assurer qu’il mange correctement :
— Allez, mange.
— Je n’ai pas faim.
— Et bien force-toi. Tu es maigre comme un clou. Je ne sais pas ce qui te tracasse, mais il faut que tu manges. Et puis il ne faut pas gaspiller quelque chose d’aussi délicieux.
Le petit Dark–Harry se résigna à avaler tout ce qui se trouvait dans son assiette avec une lenteur affligeante. Harry Dursley se dit que finalement, il n’était pas un aussi mauvais tuteur. Pour détendre l’atmosphère, Il entreprit de lui raconter certaines blagues sorcières qu’il tenait de Zabini (repenser à son ami lui fit un pincement au cœur). Il était persuadé que la soirée se passait bien et qu’il allait atteindre son objectif sans même avoir entamé ça resserve de chocogrenouille, jusqu’à ce que le petit Dark–Harry lâche brusquement son assiette et se précipite jusqu’aux toilettes pour violemment vomir ce qu’il venait d’avaler.
Harry Dursley se précipita à son chevet, mais en le voyant arriver Dark–Harry eut un violent mouvement de recul qui entraîna le dépôt d’une partie des vomissures sur ses vêtements. En voyant cela Dark-Harry redoubla de terreur et se recula dans un coin de la petite salle de bain.
— Tout va bien, je ne vais pas te faire de mal. Dit Harry Dursley d’une voix rassurant. Puis il se mit à genoux sur le sol pour être à sa hauteur et apparaître moins menacent. Pour lui prouver que ce n’était pas grave (et faire disparaître l’odeur), il sortit sa baguette magique et fit disparaître le problème de ses vêtements.
— C’est mieux comme ça ? Est-ce que tu as mal quelque part ? Tu as de la fièvre ? Demanda Harry en approchant lentement la main de son front pour ne pas l’effrayer.
— Non. J’ai juste trop mangé. Répondit celui-ci d’une petite voix.
Le visage d’Harry Dursley se décomposa.
— T’aurais pu me dire que t’avais plus faim. Pourquoi tu t’es forcé comme ça aussi ? Le vilipenda Harry Dursley, avec toute la mauvaise foi d’un adolescent. Non mais c’est vrai pensa Harry. Comment il pouvait deviner qu’il avait un appétit d’oiseau. Ou qu’il se forcerait à manger au point de se faire vomir. Son double ne répondit rien et se contentât de l’observer l’un des murs de la salle de bain en se repliant davantage dans le coin à côté de la cuvette (Harry Dursley voulait vraiment qu’il s’éloigne, car il doutait que la propriétaire de l’hôtel face le ménage régulièrement).
Il prit une serviette prés de levier, fit couler de l’eau chaude et commença à nettoyer tout doucement le visage de Dark-Harry. Au bout d’un moment, il lui dit :
— Écoute je suis désolé. Je ne savais pas. La prochaine fois, je te laisserai manger comme tu veux. Du moment que t’es rassasié, c’est l’essentiel.
Le garçon se laissa faire puis Harry Dursley passa une main dans ses cheveux.
— Voilà, tu es tout propre.
— Pourquoi vous faite ça ? Demanda le jeune Dark-Harry en le regardant fixement.
— Euh… ben… je ne sais pas. Ça aurait été plus vite avec la magie, mais….
— Non, pourquoi vous faite tout ça ? Devant l’air interrogatif d’Harry Dursley, il précisa :
— Pourquoi est-ce que vous vous occupez de moi ? Vous avez votre or maintenant, vous pouvez partir.
— L’or ? De quoi tu parles ? Quand je t’ai vu chez les Dursley, j’ai juste pas réfléchi et je t’ai embarqué avec moi et maintenant, j’essaie de faire au mieux. C’est tout. Répondit Harry Dursley en étant encore plus confus qu’avant.
— Je ne veux pas de votre pitié. Allez-vous-en et laissez-moi tranquille. J’ai besoin de personne.
— On a tous besoin des autres. Même le puissant Albus Dumbledore. Franchement, tu penses vraiment que je pourrais survivre tout seul ? Si tu n’avais pas été là, je serais mort de faim. Ou j’aurais foutu le feu en essayant de griller les marshmallows. Hum des marshmallows grillés. Rajouta Harry Dursley en sur-jouant la gourmandise. Puis il reprit :
— Ça ne te dirait pas de sortir de là et de m’en faire griller un paquet ? Si t’es sage, je te laisserai peut-être en manger un ou deux. Enfin, si tu veux en manger, tu pourras. Ce n’est pas une obligation, c’est juste si tu en as envie. Tentât maladroitement d’expliquer Harry Dursley en ne sachant pas vraiment comment s’exprimer pour que l’enfant ne le comprenne pas de travers.
Pour toute réponse, Dark-Harry sortit lentement de sa cachette à quatre pattes ? Harry Dursley se força à rester le plus immobile possible, mais à chacun de ses mouvements Dark-Harry lui lançait de petit regard craintif. Finalement une fois qu’il fut complètement dégagé et qu’il constata qu’Harry Dursley n’en profitait pas pour l’attaquer, il se rassura.
Harry Dursley se leva à son tour et passa une main dans ses cheveux et après l’avoir forcé à se laver les mains l’entraîna vers le salon où comme promis, ils se gavèrent de marshmallow grillé. Enfin, surtout, Harry Dursley, mais Dark-Harry avaient semblé beaucoup apprécier la soirée et les sucreries (même si comme d’habitude, il resta silencieux).
Puis Harry Dursley décréta qu’il était l’heure d’aller se coucher et commença à se mettre en pyjama (il avait pris soin d’acheter des vêtements sorciers à leurs tailles durant l’après-midi). Habitué à la vie dans les dortoirs de Poudlard, Harry Dursley n’avait pas hésité avant de commencer à se mettre en caleçon devant son double, mais celui-ci éprouva un malaise visible et demanda timidement :
— Je peux aller me changer dans la salle de bain ?
— Oui bien sûr. Répondit Harry Dursley dans un haussement d’épaule indifférent.
Puis lorsque l’enfant referma pudiquement la porte de l’autre pièce derrière lui, Harry Dursley se fit la remarque que c’était la première fois que le gamin lui demandait quelque chose.
Harry Dursley s’endormit dans un des deux petits lits de la pièce avec un sourire en pensant que l’enfant commençait enfin à lui faire un peu confiance. Finalement s’occuper d’un enfant ce n’était pas si compliqué. Il suffisait d’avoir en permanence quelques excuses et une boite de marshmallows prête pour la prochaine fois qu’on allait merder.
oOoOoOoOo
La femme refusa d’obéir et se mit à le supplier pour qu’il épargne son fils. Son visage se remplit de haine et de colère, il leva sa baguette et lança un doloris qu’il maintint jusqu’à ce qu’elle meure d’une crise cardiaque ou d’un anévrisme au cerveau. Cette mort était plus longue, mais dorénavant, il était prêt à le prendre pour faire comprendre à toutes les Lily Potter du monde ce qu’il en coûtait de s’opposer à lui. Puis il s’avança vers le jeune homme de 20 ans qui avait refusé de rentrer à son service. La terreur et la douleur qu’il lut dans ses yeux l’ennuyèrent. De toute façon il avait déjà que trop perdu de temps avec cette insupportable matrone. D’un geste négligent Harry Dursley incanta le sort mortel, puis il se réveilla en sursaut en poussant des halètements.
Il n’était pas dans une ville ravagée par les flammes, mais dans la chambre d’hôtel du chemin de traverse. Harry Dursley se toucha le corps paniqué pour constater qu’il avait toujours le contrôle puis il se calma enfin. Ce cauchemar avait été si réaliste. Il entendait encore ses victimes murmurer doucement leurs suppliques dans sa tête. Et le fait d’être couvert de sueur ne l’aidait pas à oublier la fournaise démoniaque qu’il venait de retraverser. Silencieusement, pour ne pas réveiller son double, il se leva et alla s’essuyer avec une des serviettes de la salle de bain. Cela le calma. Mais il entendait toujours les suppliques. Dark-Harry, cria-t-il en pensée lorsqu’il comprit que ses murmures suppliants étaient réels.
Il courut plus qu’il ne marcha dans le salon, la baguette à la main (il ne s’était pas résolu à se séparer de sa baguette même pour aller dormir). Il constata alors que tout était calme. Sauf que Dark-Harry se tordait de douleur dans son sommeil et suppliait doucement qu’un agresseur invisible l’épargner. Un rapide sort de diagnostique (le seul qu’il connaissait) lui apprit que l’enfant n’avait rien. En-tout-cas physiquement.
Pendant un instant, Harry Dursley se dit qu’il serait très simple de retourner se coucher en prétendant n’avoir rien remarqué. Que de toute façon s’ils étaient un minimum semblable, Dark-Harry n’apprécierait pas son intervention. Puis il s’avança doucement du lit de son double et secoua doucement son épaule avec sa main. Immédiatement Dark Harry ouvrit les yeux, s’éloigna de lui autant que lui permettait la faible largeur de sa couche et le regarda avec les yeux paniqués d’un lapin prit dans les phares d’une voiture.
— Chut ! Tout va bien. Tu as fait un cauchemar. Déclara le plus doucement possible Harry Durlsey en levant les mains.
— Pardon, je le ferais plus…
— Tout va bien. Je ne suis pas en colère. Et tu ne m’as pas réveillée. Moi aussi, j’ai un sommeil agité. Dit Harry Dursley en s’assaillant sur le lit et en ouvrant les bras pour qu’il s’y réfugie.
Dark Harry se détendit, mais ne comprit pas l’invitation explicite qui lui était faite, alors Harry Dursley s’avança vers lui et le prit dans ses bras et lui murmura des mots apaisant. Pendant quelques dizaines de secondes (où Harry Dursley se sentit très idiot) Dark-Harry resta extrêmement tendu. Même s’il ne le repoussa pas, ni ne tenta de s’enfuir comme il l’avait craint, il resta immobile et droit. Puis il lui rendit avec hésitation l’étreinte, comme s’il ne savait pas comment faire.
— Ça va mieux ?
— Oui. Dit-il doucement.
— Tu veux me parler de ton cauchemar ?
Il nia de la tête en lui lançant un regard effrayé.
— D’accord. Je ne vais pas t’y forcer. Le rassura immédiatement Harry Dursley.
Après quelques minutes à rester collé l’un à l’autre, Harry Dursley rompit l’étreinte et se leva en poussant un bâillement.
— Allez, il faut dormir maintenant. Puis prit d’une soudaine inspiration en pensant à sa mère adoptive, il proposa :
— Tu veux dormir avec moi ?
Il nia de la tête. Harry Dursley n’en montra rien, mais il préférait cela. Depuis qu’il avait été possédé, il tenait à son espace vital. Il fit signe à son double de se rallonger et quand il se fut exécuté tentât de la border comme sa mère adoptive l’avait fait si souvent pour lui et se rallongea à son tour. Alors qu’il s’apprêtait à se rendormit une question perça l’obscurité :
— Qu’est-ce que vous allez faire de moi ?
Une excellente question, pensa-t-il. Mais auquel il n’était pas sûr d’avoir la réponse lui-même. Ce qu’il fallait, c’était lui trouver des parents adoptifs. Et sans doute une bonne thérapie (ce ne serait sans doute pas du luxe pour lui aussi). Mais à qui pourrait-il faire suffisamment confiance dans ce monde corrompu pour leur confier Dark-harry ? Sans compter qu’il y avait toujours le problème de Voldemort et des Horcruxes. Dans ce moment de confusion, qui sépare l’état d’éveil et de sommeil, il répondit dans un état semi-conscient :
— Quoi qu’il arrive, tu restes avec moi.
oOoOoOoOo
Note de l’auteur : Sachez que j’autorise les parents à venir m’étrangler dans mon sommeil, pour avoir écrits que c’est simple d’élever un enfant.
En vrais on sait tous que les enfants sont des engeances du diable envoyé sur terre pour nous punir d’avoir autant forniqué (et nous empêcher de recommencer). Mais il faut bien qu’on mente un peu aux enfants, sur ce qu’ils nous font subir, si on veut qu’ils nous croient lorsqu’on leur dit qu’on les aime. Et puis comme ça quand ils seront grands, ils tomberont dans le piège à leur tour et on pourra bien se marrer en les voyant se dépatouiller avec leurs monstres tout mignons.