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Resume

Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024

Suite de Harry Dursley.

L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.

Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.

Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)

Rencontre avec Lord Harry

— huuuuummmmmpf !

Dark-Harry se réveilla en sursaut prêt à affronter Voldemort. Tellement rapidement qu’il eut un début de vertige. A peine parcouru-t-il quelque mètre qu’il faillit tomber. Il n’avait jamais ressenti ça. Son corps semblait plus agile, moins tassé que d’habitude. Et pourquoi le sol semblait aussi loin ? Et qu’est-ce qu’il avait froid. Attends comment ça, le sol est loin ? Il regarda autour de lui. Il se tenait au milieu d’une rue inconnue dans une grande ville jonchée d’immondices, lors de ce qui ressemblait au début d’une journée d’été (mais qui lui semblait curieusement glaciale).

Il s’approcha d’une vielle voiture garée devant l’allée et incrédule, il la toucha pour s’assurer que tout ceci était bien réel. Le métal froid le fit frissonner. Il se demanda où il était et pourquoi il avait atterri ici, lorsque depuis la porte de la maison devant laquelle il se trouva, il entendit une voix appeler avec amour un certain Ryan pour le petit-déjeuner.

Aussitôt, toutes ses questions disparurent de son esprit et il se précipita aussi vite qu’il le put à l’intérieur de la maison. Il n’avait aucun souvenir de cette voix, mais il savait instinctivement à qui elle appartenait. Son vœu le plus cher était exaucé et pour la première fois de sa vie, il avait enfin un chez lui où retourner. Pour la première fois de sa vie, il rentrait à la maison.

Dark-Harry ouvrit précipitamment la porte et s’engouffra dans le vestibule de la maison inconnue. Il passa en trombe dans le hall somptueux recouvert de peinture sans même remarquer qu’elles bougeaient et se précipita vers la première porte à droite qui donnait sur une vase pièce caverneuse aux murs de pierre brute occupée en grande partie par une grande table éclairée par un lustre en cristal et une vaste cheminée où une drôle de créature faisait cuire du bacon.

Mais ce qui attira réellement son attention fut les 3 personnes attablées autour de la table devant un copieux petit déjeuner. Il y avait une femme d’une grande beauté à la chevelure de feu qui le fixait étrangement de ses grands yeux verts, un homme athlétique aux cheveux bruns indisciplinée semblables aux siens d’une quarantaine d’années qui lui ressemblait beaucoup dont le regard plein de malice était caché par d’épaisses lunettes qui passaient sa main dans les cheveux d’un adolescent de 14 ans qui malgré les années d’écart aurait pu être son jumeaux (à ceci près qu’il n’aurait jamais arboré une expression aussi confiante, ni rejeté les marques d’affection que son père).

Il avait tant rêvé à cette scène qu’il ne réfléchit même pas. Sans un mot, il se précipita vers la femme rousse et l’enlaça de toutes ses forces. Il n’eut même pas le temps de se rendre compte de ce qui se paissait qu’il fut violemment repoussé contre le mur et que sa tête tapa contra un meuble ou était accroché des casseroles qui lui tombèrent dessus sous la violence de l’impact. La douleur qu’il ressentit à l’arrière du crane suite à l’impact lui était familière. Ce n’était pas le cas de celle qui s’empara de son cœur lorsque sans se soucier de s’il allait bien sa mère le houspilla :

— Comment oses-tu voler l’attention dû à Ryan sale serpent ? Après tout ce que mon bébé a vécu.

— Pourquoi n’es-tu pas encore parti chez Remus ? Rajouta James Potter avec une sorte de dégoût avant de retourner son attention sur son autre fils qui semblait gêné de la réaction de ses parents, mais ne s’opposa nullement à eux.

Pour ce qui lui semblait pour la énième fois de la journée, Dark-Harry perdit le contrôle de ses émotions et courut en dehors de la pièce sous le regard indiffèrent de James et Lily Potter qui était bien trop occupé à chouchouter leur fils préfère : Ryan Potter le survivant, qui fixait d’un air inquiet la fuite de son frère jumeau répartit à serpentard: Harry Potter.

oOoOoOo

Au début Harry Dursley avait été très content d’être de nouveau en vie (et d’avoir retrouvé son corps de 14 ans), pour faire attention à ce que faisait Dark-Harry. Puis il entendit des cris provenance du superbe manoir devant lui qui malgré plusieurs sorts destinés à le masquer embaumait la magie noire. Il jura en se demandant si son ami Cédric Diggory avait ressenti ce sentiment de lassitude à chaque fois qu’il avait dû le tirer du pétrin. Non, lui n’avait pas été aussi souvent en danger que ça (par-delà les dimensions, il entendit le fantôme de Cédric Diggory s’étrangler d’indignation devant ce manque flagrant de bonne foi).

Sans plus tergiverser Harry Dursley se précipita à l’intérieur du manoir par la porte encore ouverte, juste à temps pour intercepter son double quittant la cuisine telle un boulet de canon.

— Arrête, tu n’iras nulle part. Prononça Harry Dursley en attrapant son double par le bras.

Harry Dursley sentit alors une baguette être pointé contre son cou et une marque le brûla. Il s’apprêtait à user de magie sans baguette pour repousser l’opportun, lorsqu’une voix qui hantait ses cauchemars le menaça :

— C’est justement ce que j’allais dire.

— Jenny ! Hurla Harry Dursley en se retournant pour faire face à la jeune fille bien plus grande que dans son souvenir qui le fixait du regard d‘un air menaçant.

— Stupefix !

Harry Dursley bloque d’un bouclier qu’il invoqua à l’aide d’une seule main.

— Jenny, c’est moi, Harry.

Mais pour seule réponse elle utilisa sa baguette pour lancer un Sonorus et crier :

— À l’aide des mangemorts se sont infiltré.

Immédiatement, la maison sembla raisonner de bruit de course et avant qu’il n’ait eu le temps de réagir, ils furent encerclés d’une petite armée de baguette. Parmi les sorciers qui les menaçaient, la plupart des visages lui étaient inconnus, mais il n’eut pas de mal à identifier les deux sorciers qui avaient rejoint Jenny Nott et l’encadrait maintenant comme pour lui servir de garde du corps. Tout d’abord, il y avait Lucas Cross l’ami d’enfance née-moldu de Jenny Nott (La mère de Jenny avait tenté de fuir sans succès son frère mangemort lorsqu’il a appris que le père de sa fille était un moldu). Tous deux avait été ses meilleurs amis jusqu’à ce qu’ils se fassent tuer par le monstre de serpentard durant sa première année à Poudlard. En conséquence les revoir tous les deux en bonne santé et grandit de quelques années provoqua une vive émotion chez lui.

Le second sorcier qu’il identifiait sans mal n’était autre que son double de ce monde qui le fixait de ses yeux verts d’où émanait une menace de mort silencieuse à son égard. Quoi que le terme double était peut-être exagéré. En effet comme lorsqu’il regardait Dark-harry, il voyait de subtiles différences qui lui sautaient d’autant plus aux yeux que le reste de leur personne semblait être un décalque parfait de lui-même. Contrairement à lui ou à Dark-Harry, ce double arborait l’air hautain et la posture confiante qu’il n’avait vue dans son monde que chez certains sangs purs comme Drago Malfoy. Il remarqua aussi avec jalousie que son visage ne semblait n’être atteint par aucune des affres de l’adolescence comme l’acné et il semblait plus grand, plus musclé et surtout, ses cheveux semblaient presque disciplinés (presque). Si on y rajoutait la puissante magie qui émanait de lui, il dégageait un charisme incroyable. En un mot, il était le parfait héritier d’une grande famille de sang pur aussi bien dans son physique que dans sa manière d’être. Immédiatement, Harry Dursley le surnomma dans sa tête : Lord-Harry.

— Qu’est-ce que c’est que ça ? Encore un de tes tours pour attirer l’attention ? Tu ne trouves pas que l’on n'a pas déjà eu assez de problèmes avec l’enlèvement de Ryan par Pettigrow? Invectiva en direction de Lord-Harry, un homme grand, mince, avec des yeux gris voilés qu’Harry Dursley ne connaissait pas. Il avait une voix semblable à des aboiements et un beau visage à l'apparence aristocratique qui lui rappelait Bellatrix Lestrange.

— Papa arrête. Comment peux-tu croire qu’Harry nous mettrait volontairement en danger ? Tu avais pourtant promis de faire des efforts. Lui répondit sur le même ton une jeune fille de 14 ans accompagnés d’un jeune sorcier au visage rond.

En réponse son double originaire de ce monde déclara d’une voix trainante :

— Ta défense me touche profondément. Je crains néanmoins que nous ayons présentement des priorités plus présente que les lamentables préjugés de ton père. Comme par exemple découvrir l’identité de nos visiteurs et ce qu’ils espéraient accomplir en se faisant passer pour moi.

Il y avait quelque chose chez cette version de lui-même qui agaçait Harry Dursley. Il ne savait pas vraiment quoi. Peut-être que son air arrogant et son ton hautain qui lui rappelait décidément beaucoup Drago Malfoy. Ou alors c’était le fait que contrairement à lui, il semblait ne pas avoir connus le deuil. Cependant, l’autre n’avait pour le moment rien fait de mal, alors il mit de côté son malaise et leva lentement ses mains pour signaler qu’il n’était pas une menace. Puis il répondit avec un sourire ironique :

— Harry Potter et Harry Potter, mais si ça ne te dérange pas numéros 3, là, il faut qu’on voie Dumbledore de toute urgence.

Dark-Harry, qui était resté serré contre lui depuis qu’il l’avait intercepté, le repoussa violemment.

— Pourquoi tu veux retourner chez ce vieux schnock ? Il veut me tuer. Lui reprocha d’un air outré Dark-Harry.

— Mais non, il ne veut pas te tuer. C’est Voldemort qui t’a raconté une bêtise pareille ? Lui répondit Harry Dursley.

— Menteur. J’étais là lorsque vous en avez parlé. Je croyais que tu étais de mon côté. L’accusa Dark-Harry.

— Non mais c’est le monde à l’envers. C’est toi qui me trahis et c’est moi qui ne prends des reproches. Moi, je suis de ton côté au cas où tu l’aurais oublié. Écoute, je ne sais pas ce que tu as cru entendre, mais c’est un malentendu. Là l’urgence, c’est d’arrêter Voldemort. Tenta de le calmer, Harry Dursley.

— De mon côté ? Tu m’as tué ! L’accusa Violemment Dark-harry

— Je n’avais pas d’autre choix. Il te possédait. Et ça ne serait jamais arrivé si tu étais resté chez les Weasley comme je te l’avais demandé. On peut savoir ce qui t’a pris ? Je te pensais plus malin que ça. Répondit Lord Harry en élevant la voix au fur et à mesure. Durant ses dernières heures, la panique et le soulagement de l’avoir retrouvé en un seul morceau s’était succédé à un rythme si frénétique qu’il ne se rendait compte que maintenant qu’il était en colère contre Dark-Harry

— Si je n’avais rien fait, tu serais mort et après ça aurait été mon tour. Se défendit Dark-Harry.

— Résultat, on est mort tous les deux. Hurla Harry Dursley sur son double qui se ratatinait un peu plus sous le reproche.

— Je ne pouvais pas savoir. Pleura, presque Dark-Harry.

— Et tu crois que ça justifie ce que tu as fait ? Comment as-tu pu te rallier à ce monstre ?

— On fait quoi on appelle Snape ? Demanda Jenny Nott d’une voix forte pour interrompre leur dispute.

— Plutôt Saint-Mangouste si tu veux mon avis. Je ne sais pas qui sont ses types, mais… Commenta Lucas. Mais avant qu’il n’ait l’occasion de finir sa phrase l’homme ressemblant à Bellatrix s’emporta subitement :

— Bon, ça suffit avec cette farce. Harry dit à tes amis d’arrêter leur cirque et d’enlever ses déguisements ridicules. Pendant ce temps, je vais aller rassurer tes parents. Je suis très déçue que tu aies participé à ça, Jenny. Pareille pour toi Elizabeth. Ose dire après ça qu’Harry n’a pas une mauvaise influence sur toi.

Avant que la jeune fille furieuse qui était apparemment sa fille ne puisse lui répondre, il s’engouffra dans la cuisine, dont il claqua la porte.

— Mais qui c’est qui cet abruti ? S’exclamèrent en même temps Harry Dursley et Dark-Potter.

— Je vous présente mon père Sirius Black. Répondit Elizabeth Black.

— Sirius black ! C’est mon parrain, c’est ça ? Demanda Dark-Harry.

— Non malheureusement, c’est le mien. Et contrairement à lui, j’ai une capacité d’attention de plus de 3 secondes, alors n’escompter pas m’échapper. Je vais être généreux et vous donnez une chance de me convaincre de ne pas vous livrer aux aurors. Les menaça Lord Harry.

Mais Harry Dursley ne lui prêta aucune attention et se contenta de s’exclamer :

— C’est ça, je reconnais l’endroit maintenant : on est au 12 square Grimmaurd.

— Définitivement Saint-Mangouste. Commenta Jenny Nott.

— Dans le département des cas désespérés. Rajouta Lucas Cross en serrant machinalement la main de Jenny Nott.

— Alors ça y est, vous vous êtes enfin mis ensemble ? Ne put s’empêcher de les taquiner, Harry Dursley, bien qu’ils continuaient à pointer sur lui leur baguette d’un air menaçant.

— On n’est pas ensemble ! S’écrièrent-ils en même temps avant de se lâcher la main rouge de honte.

Même si au fond de lui, il savait que ce n’était pas sa Jenny et son Lucas, Harry Dursley sourit de revoir ses amis en vie.

— Harry, mon père, est un con, mais pour une fois, je crois qu’il a raison : ils ne sont pas une menace. De toute manière, ils n’ont même pas de baguette. Intervint Elizabeth Black.

— Celui-là sait utiliser la magie sans baguette. Il ne faut pas les sous-estimer. Précisa Jenny alors qu’elle et Lords Harry étaient les derniers sorciers présents dans la pièce à les maintenir en joue.

— Vraiment ? Cool ! S’exclama le jeune homme à côté d’Elizabeth Black.

— Et alors ? Moi aussi, je peux user de la magie sans baguette. Je m’en abstiens uniquement, car cela demande un effort harassant. Rouspéta Lord Harry.

— Écoutez tout ce qu’on veut, c’est voir Dumbledore. Il vous confirmera que l’on n’est pas un danger. Expliqua Harry Dursley

— Dumbledore ! Rien que ça ? Et pourquoi pas le ministre de la magie ? De plus l’onction de Dumbledore ne ferait que renforcer mes soupçons à votre égard. Répliqua calmement Lord Harry. Puis, après un moment d’hésitation, il baissa sa baguette et fit signe à Jenny Nott d’en faire de même. Une fois qu’elle eut obéi (en faisant bien savoir son mécontentement), Lords Harry poursuivit :

— Décliner votre véritable identité et la raison de votre venue céans. Si vous vous montrez suffisamment convaincant peut être pardonnerais-je votre piètre tentative d’intrusion

— Heu comment dire, c’est une longue histoire.

— Le temps est justement une ressource dont nous ne manquons pas en ces lieux. Aussi longue que soit votre historie, je crains qu’elle ne soit pas aussi ennuyeuse que l’interminable attente de la venue de mon oncle Remus. Répondit Lords Harry.

—Maintenant que leur précieux survivant a été retrouvé en un seul morceau, il ne devrait plus tarder. Rajouta la fille de Sirius Black en ayant un geste de consolation envers Lord Harry.

— Attends ce n’est pas toi le survivant ? S’étonna Harry Dursley.

— Non, moi, je suis Harry Potter : le frère jumeau du survivant. Ne t’inquiète pas. Tu n’es pas le seul à ignorer mon existence. Expliqua d’un air las Lord Harry.

Cela expliquait sans doute pourquoi ses amis étaient encore en vie pensa amèrement Harry Dursley.

— Dans ce cas, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de vous impliquer. De toute façon, je ne vois pas, ce que vous pourriez faire pour nous aider. Dites-moi comment me rendre à Poudlard. Je suis sûr que Dumbledore m’écoutera.

— Bien sûr où avais-je la tête ? Le petit peuple n’a pas à être informé et doit juste suivre aveuglément le grand Ryan Potter. De quel droit exigerais-je la raison de cette effraction ?

— Tu n’aurais pas pris des cours de sarcasme avec Snape ? Tu es presque aussi imbuvable que lui. Commenta Harry Dursley.

— N’insulte pas Snape. C’est le meilleur professeur de Poudlard. Le défendit immédiatement Lord-Harry.

Pendant quelques secondes, Harry Dursley bugua. Lorsqu’il s’était retrouvé face à la mort, il n’avait pas été choqué. Lorsqu’il s’était retrouvé projeté dans un univers parallèle inconnu, il n’avait pas été choqué. Lorsqu’il s’est rendu compte qu’il avait rajeuni à l’âge de 9 ans, il n’avait pas été choqué. Lorsque Dumbledore lui annonça qu’il allait mourir (encore) il n’avait pas été choqué. Néanmoins, l’idée que Snape puisse être sympathique dépassait son entendement. Depuis que la remarque de son double était parvenue à se frayer un chemin jusqu’à sa conscience, son traître de cerveau avait immédiatement généré l’image d’un Snape souriant et cette vision le terrifiait.

Heureusement, au bout d’une longue minute de malaise, Dark-Harry lui secoua par l’épaule et il se réinitialisa.

— Mais où est ce qu’on est tombé !? S’exclama Harry Dursley en reprenant ses esprits.

— Moi ce que j’aimerais savoir, c’est comment. Comment avez-vous pu franchir les protections du manoir ? Depuis l’enlèvement de Ryan, Sirius et Dumbledore ont transformé le 12 square Grimmaurd en une véritable forteresse. Intervint le jeune homme au visage rondouillard.

— Bonne question Neville. Approuva Elizabeth Black.

— Je n’en sais rien. Moi, j’ai juste suivi mon double. Comment t’as fait pour vaincre les protections ? Demanda Harry Dursley à Dark-Harry qui continuait à essayer de se faire tout petit.

— J’ai juste poussé la porte. Répondit Dark-harry avec timidité. Il n’aimait pas du tout être le centre de l’attention. Et il n’était pas aussi à l’aise qu’Harry Dursley, dans ce corps de 14 ans. C’était tellement bizarre. Maintenant, qu’il y prêtait attention, il avait toutes sortent d’émotion et de pensées qu’il n’avait jamais éprouvées et qu’il ne comprenait pas, mais qui était pourtant les siennes. Et puis ce corps était tellement… poilus.

— Notre double de ce monde est autorisé à passer les protections, donc nous aussi. C'est comme à Gringotts. Poursuivit Harry Dursley sans se rendre compte du trouble de Dark-Harry.

— Vous êtes vraiment d’autre moi-même ? Dit Lord-Harry visiblement décontenancé

— En provenance directe d’un univers parallèle. Ou d’un voyage dans le temps. En fait, je ne sais pas bien.

— J’ai un énorme doute tout d’un coup : dites-moi qu’il n’y a pas deux autres Voldemort qui vous ont suivis ? Demanda avec une sagacité étonnante le dénommé Neville.

— Un seul. Celui de mon monde est mort. Et cette fois, j’espère que ce sera définitif. Cette réponse d’Harry Dursley ne les rassura en rien et un silence glacé s’abattit sur le groupe. Il profita du silence qui s’ensuivi pour enchainer :

—  Vous comprenez maintenant pourquoi on doit voir Dumbledore. Je parie que Voldemort va commencer par se mettre à la recherche de la pierre de résurrection. En tout cas, c’est ce que mon Voldemort a fait dans le monde de Dark-harry. Il faut agir avant qu’il n’y parvienne et qu’il ne l’utilise pour ramener le Voldemort de ce monde à la vie et s’allie à lui. Je sais où la pierre se trouve. Ou plutôt où Voldemort compte la trouver. Si on se dépêche, on peut l’intercepter avant qu’il ne devienne trop puisant pour être arrêté. Avec de la chance, on pourrait même s’emparer de la pierre avant lui et utiliser le pouvoir des reliques pour mettre fin à ce cauchemar une fois pour toutes. Réfléchis à haute voix Harry Dursley.

— Si vos paroles contiennent la moindre once de vérité, alors nous n’avons déjà que trop perdu de temps. Dites-nous où se trouve cette pierre. Jenny, Lucas, essayez de contacter Rogue ou Remus et expliquer leur la situation. Neville, Elizabeth, bien que je connaisse la vacuité de la chose, je tiens à vous signaler que rien ne vous oblige à m’accompagner.

— Pourquoi on devrait rester en arrière ? S’offusqua Jenny, avant qu’Elizabeth et Neville ne puissent répondre.

— Parce que vous êtes nos cadets et que nous aurons besoin d’une diversion pour ne pas attirer l’attention des Potter sur notre départ. Répondit Lord Harry en mettant un énorme dédain sur le mot ‘Potter’, comme s’il ne se considérait pas lui-même, comme un Potter.

— Ils sont trop occupés à fêter le retour de Ryan pour remarquer quoi que ce soit. Répondit Jenny.

— D’ailleurs, personne ne trouve que c’est une sacrée coïncidence que ses deux-là débarquent juste à ce moment-là. C’est peut-être un piège de Voldemort. Intervint Neville.

— Si c’était un piège, il serait pour Ryan, pas pour moi. C’est lui le survivant.

À ses mots Neville et Elizabeth, se lancèrent un regard interrogateur.

— Quoi !? Demande Lord-Harry

— He bien, c’est-à-dire… Bafouilla Neville.

— Tu ne t’es jamais dit que c’était peut-être toi le survivant ? Demanda de manière franche Elizabeth Black.

— Vous déraisonner. Ou alors vous aussi, vous venez d’une autre dimension. Évidement que c’est Ryan le survivant. Auriez-vous manqué la cicatrice en forme de cœur qui défigure son noble visage et qu’il passe son temps à arborer à la moindre occasion ?

— Toi aussi, tu as une cicatrice et quand tu y réfléchis bien, depuis le début tout le monde se base sur la parole de Dumbledore. À part ça, on a aucune raison de penser que Ryan est le survivant. Hasarda Elizabeth

— Justement, c’est Dumbledore. Même si je ne l’apprécie guère, je ne le crois pas capable d’affabulé sur un tel sujet. Quelle raison, aurait-il de faire ça ? Demanda Lord Harry.

— Il pourrait s’être trompé. Opposa Elizabeth

— On parle de Dumbledore là. Rappela Lord Harry d’un ton docte

— Et pourtant, c’est toi qui as empêché Voldemort de ressusciter à deux reprises. Contra Neville.

— C’était un heureux hasard, dénué de signification.

— Un coup de chance vraiment ? Tu crois que Ryan en aurait été capable ? Insista Elizabeth.

— S’il étudiait davantage, il serait aussi puissant que moi. Notre gémellité le garantit.

— Franchement, j’en doute. De toute façon, ce n’est pas qu’une question de magie. Tu crois que ce lâche l’aurait affronté ? Argumenta Jenny

— Toi aussi, tu crois à cette théorie fumeuse ? C’est un gryffondor. Bien sûr qu’il aurait eu la bravoure de l’affronter. Répondit Lord-Harry avec surprise en comprenant que ses amis avaient déjà discuté entre eux de cette théorie complètement dingue.

— Écoutez peu importe qu’ils soient le survivant ou non, on n’est pas de taille à lutter seul contre Voldemort. Il nous faut du renfort. Les interrompit Harry Dursley.

— Je pensais vous avoir convaincu qu’ils ne vous croiront jamais. Même moi, j’ai du mal à y croire. Riposta Lord Harry.

— Quand ils se rendront compte qu’ils ont deux fils supplémentaires, ils seront bien forcés de se poser des questions. Insista Harry Dursley

— Encore faut-il qu’ils s’en rendent compte. Un jour, j’ai fugué pendant 3 jours et ils ne s’en sont toujours pas aperçus. Répondit amèrement Lord Harry.

— Tu exagères. D’ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je perds du temps à essayer de te convaincre. Je vais leur parler tout de suite. Où sont-ils ?

— Dans la cuisine. Répondit Dark-Harry, dans un murmure.

— A-t-on aise. Commenta Lord Harry en lui faisant une courbette ironique d’une main et en lui indiquant la porte de la cuisine d’une autre.

Ne voulant plus perdre une minute, Harry Dursley se précipita vers la cuisine en entraînant de force Dark-Harry avec lui.

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— Si la connerie avait une masse, ses idiots seraient de véritable trou noir humain. Hurla Harry Dursley en sortant de la cuisine.

— Est-ce que c’est une manière subtile d’avouer que j’avais raison ? Le nargua Lord Harry.

— Pourtant, tu as dit que nos parents se sont sacrifié pour qu’on puisse vivre. L’interrompit, Dark-Harry d’une voix piteuse.

— Ils n’ont rien à voir avec nos parents. C’est juste cet univers qui est sens dessus dessous. Ce chacal de Voldemort a sans doute choisi d’ouvrir un portail spécialement vers le pire univers possible pour te détruire le moral et pouvoir te manipuler. S’écria avec détermination Harry Dursley.

Mais la scène qu’il venait de vivre lui rappelait avec une acuité nouvelle les paroles blessantes que sa mère adoptive avait parfois adressées à sa défunte sœur lorsqu’elle ne savait pas qu’Harry pouvait l’entendre.

— Notre univers va très bien. J’ai mis du temps à le comprendre, mais ce sont mes parents le problème. Ce sont des égoïstes obnubilées par la gloire et la célébrité que leur apporte Ryan. En-dehors de ça rien ne compte. Même pas moi. Expliqua Lord Harry avec amertume.

— Oui bon ça va, ce n’est pas si grave. Pour beaucoup de gens, tu as une vie de rêve. Si tu savais ce que c’est d’être le survivant, tu relativiserais. Rétorqua Harry Dursley sans réfléchir.

— C’est facile de dire ça pour toi. Toi, tu ne sais pas ce que ça fait d’être ignoré et rabaisser par tout le monde. Toi, les Dursley t’ont chouchouté. S’insurgea immédiatement Dark-Harry, avant que Lord Harry ne puisse répondre.

Harry Dursley fut tellement décontenancé que Dark-harry prenne le parti de Lord-Harry qu’il ne sut pas quoi répondre. Avec son passé, comment pouvait-il éprouver de la compassion pour un fils de millionnaire se plaignant que papa et maman ne passaient pas suffisamment de temps avec lui ? Se demanda Harry Dursley.

— Merci de me défendre, mais contrairement à ce que pensent mes parents, je ne recherche pas l’attention et encore moins la pitié. Tout ce qui m’importe, c’est que mes amis soient en sécurité. Et pour cela, j’ai besoin que vous me révéliez ce que vous savez. Dites-nous ce qu’est cette pierre, comment la reconnaître, où elle se trouve et comment votre Voldemort compte l’utiliser pour redonner forme humaine au nôtre ? Répliqua Lord Harry sur un ton impérieux.

Harry Dursley lança un tempus sans baguette et constata que deux heures s’étaient déjà écoulées depuis leur résurrection. Il ne pouvait pas se permettre de perdre deux autres heures à essayer de convaincre les egos surdimensionnés qui lui servait de parent dans cet univers, de le laisser contacter Dumbledore. Et il ne pouvait pas arrêter Voldemort tout seul. Néanmoins, même si son double de cet univers, lui était antipathique, il était un enfant innocent n’ayant rien à voir dans ce conflit. Un enfant qui ne lui serait sans doute d’aucunes aide. Cependant, il n’avait pas d’autre choix et c’est donc à contrecœur qu’il dit :

— La pierre se trouve dans l’ancienne maison des Gaunt, près d’un village nommé Little Hangleton. La dernière fois, mon Dumbledore m’y avait emmené en transplanage d’escorte, cependant, je pense pouvoir retrouver l’endroit. Mais d’abord, il me faut une baguette. Je suppose que c’est Ryan qui a la baguette jumelle de Voldemort. Tu penses qu’on pourrait lui emprunter.

— C’est ma baguette qui contient une plume de Phénix et je la garde. Et je ne vois pas comment on pourrait vous trouver rapidement une baguette qui pourrait vous convenir. Répondit Lord Harry

— Acio baguette des Potter ! Cria la jeune Jenny Nott avec toute sa puissance

Aussitôt, deux baguettes foncèrent dans sa main qu’elle tendit à Harry Dursley et Dark-Harry. Dark-Harry s’empara avec avidité du bout de bois, tandis qu’Harry Dursley fut plus circonspect.

— Puisqu’ils sont assez négligents pour les laisser traîner partout sans protection, vous pouvez utiliser les baguettes de James et Lily Potter. Elle devrait marcher puisque vous prétendez être du même sang. Maintenant, partons d’ici avant que tes regrettables géniteurs ne débarquent pour nous demander des explications. Se justifia Jenny Nott.

— Tu l’as fait exprès pour qu’on soit obligé de t’emmener avec nous. Lui reprocha Lord Harry.

— Comment oses-tu m’accuser d’une telle félonie ? C’est parce que je suis à serpentard, c’est ça !? Tu es tellement rempli de préjugés. Fit semblant de s’indigner Jenny Nott.

— Honnêtement un plan aussi irréfléchi, c’est plutôt digne d’un gryffondor. Lui reprocha Lord-Harry

— Ne m’insulte pas. Rétorqua Jenny en prenant un air outragé.

— Hé, ne dites pas de mal des gryffondors. S’insurgèrent Neville et Lucas.

Puis en entendant des pas courir dans la direction de leur petit groupe, ils s’empressèrent de quitter la maison. Une fois dehors Lord Harry les guida vers la remise où se trouvaient les 3 balais de la famille Black. Il se demanda brièvement comment ils allaient faire pour tenir dessus toutes les sept quant à la stupéfaction de tous (et à la terreur de Dark-Harry), Harry Dursley lança un sort d’allégement et de glu perpétuelle sur Dark-harry avant de s’élever dans les airs sans l’aide du moindre support en emportant Dark-Harry avec lui.

— Oui bon ça va moi aussi, je sais faire des choses impressionne. Rouspéta Lord Harry en réaction à l’air admiratif de ses amis.

oOoOoOo

Note de l’auteur : Cette partie se déroule dans un univers plus que fortement inspiré de la fanfiction :Revenge-is-so-sweet (à ce niveau, c’est du plagiat, mais je l’ai un peu adapté à mes besoins). Plus précisément, elle se passe dans une version alternative du chapitre 32 de cette fanfic.

J’ai demandé par PM l’autorisation de son auteur pour reprendre son univers, mais je n’ai jamais reçu de réponse et le compte est inactif depuis plusieurs années. Donc je suppose que ça ne la dérange pas. J’ai choisi cette fanfic pour y situer la mienne, car le thème me convient (elle est basée comme la mienne et celle de Dark-Harry sur une enfance alternative d’Harry), car je trouve les personnages de Jenny et Lucas particulièrement bien trouvé et pour une raison dont je ne peux pas parler sans spoiler légèrement la suite.