Potterverse

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024
Suite de Harry Dursley.
L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.
Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.
Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)
Contre-attaques
— Je suis mort ? Balbutia faiblement Harry Dursley.
— Oui, mais ce n’est pas ton plus gros problème. Répondit une voix suave qu’il ne connaissait que trop bien.
Harry Dursley sursauta et se rendit compte qu’il était immobilisé par des liens. Par réflexe, il essaya d’user de sa magie pour les briser, mais il eut pour seul résultat, des cris de douleur provenant de derrière lui.
— Bien que ce spectacle soit très distrayant, il est parfaitement inutile. Vos liens sont magiquement enchantés pour rediriger tout sort qui leur serait appliqué sur tes compagnons. Mais qui sait, si tu y mets suffisamment de pouvoir peut-être finiront-ils par mourir de douleur privant ainsi tes liens d’une cible pour se décharger de tes attaques.
— Putain de sadiques. Ça vous amuse ? Cria Harry Dursley.
— Pas vraiment. Je préférerais nettement pouvoir te convaincre de rejoindre le rang de mes alliées. Malheureusement, ton obstination passée m’empêche d’accorder le moindre crédit à cette possibilité. Heureusement, ton double est moins dogmatique. Répondit Tom Jedusor.
Harry Dursley pensa à Dark-Harry et pour la première fois jeta un rapide coup d’œil à son environnement. Ils étaient enfermés dans une cave sombre et poussiéreuse qui, s’il se fiait à la magie noire qui embaumait les lieux, se situait à côté de la masure des Gaunt. Probablement, était-il dans son sous-sol. Autour de lui, était attaché à une poutre par une longe corde ensorcelé ressemblant à un serpent : Lord-Harry et ses compagnons qui reprenait doucement conscience après le douloureux réveille qu’il leur avait infligé. Mais nulle trace de Dark-Harry.
— Qu’est-ce que vous lui avez fait ? Demanda Harry Dursley.
— Mais rien. Je n’ai pas suffisamment de serviteur pour me permettre le luxe de maltraiter ceux qu’il me reste. Surtout qu’il ne m’a pas été difficile de le convaincre de m’aider à vous capturer. Contrairement à vous, il sait où est son intérêt.
— On s’occupera de ce traître plus tard. Qu’est-ce que Voldemort compte faire de nous sale mangemort ? L’interrompit Lord Harry qui avait récupéré plus rapidement que ses compagnons de l’attaque involontaire d’Harry Dursley et de son évanouissement par étouffement.
— Ce n’est pas un traître. Tentât de le défendre, Harry Dursley alors que Tom Jedusor se lança dans un rire froid et cruel. Mais tous l’ignorèrent.
— Assurance est sœur d’ignorance. Je suis celui que tu as si maladroitement décidé de défier. Je suis Lord Voldemort.
Une vague d’incrédulité frappa la bande de jeunes adolescents.
— Vous ne ressemblez pas vraiment à Voldemort. Osa commenter Jenny Nott qui avait apparemment était également capturé après leur évanouissement.
— Intéressant ? Puis-je avoir davantage de détail, jeune héritière de noble lignée ?
— Déjà il est beaucoup plus vieux que vous. Répondit immédiatement Jenny Nott qui feignait de ne pas être sensible à son impuissance actuelle.
— Et puis vous avez vu sa gueule ? Comment est-ce que quelqu’un d’aussi laid a fait pour obtenir la confiance des gens ? Sérieux, j’ai vu des gargouilles avec un visage qui criait moins fort : ‘je suis une créature démoniaque’. Rajouta Lucas
— Et puis ...
— Assez ! Les interrompit, Voldemort en envoyant une vague de magie sur la corde qui en retour leur infligea à chacun une bonne dose de douleur. À bien y réfléchir, je n’ai pas besoin de tous vous garder en vie. Si mon plan initial échoue, ta présence suffira à contraindre mes ennemies à me céder la cape. Poursuivit-il d’un air dangereux en désignant Lord Harry du doigt.
Mais se fut à son tour d’éclater de rire :
— Si vous croyez que mes parents vont vous céder ne serait qu’un mouchoir en papier en échange de ma vie.
— C’est toi qui es bien naïf si tu crois que Lord Voldemort parie son avenir sur l’existence de faribole telle que l’amour maternel. Tes parents ne sont que des pions insignifiants. Dumbledore en revanche sacrifiera tout pour son précieux survivant.
Lord-Potter se retint de justesse de le contredire. Il avait trop peur de ce que cette version jeune et séduisante du seigneur des ténèbres leur ferait lorsqu’il comprendrait que dans ce monde, il n’était pas le survivant.
— Et puis je dois dire que j’étais curieux de rencontrer mon créateur.
— Qu’est-ce que c’est que cette nouvelle lubie ? Demanda Lord Harry interdit.
— La stricte vérité. Ce monde est celui qui a précédé le mien. Que ce soit à cause du peu de force d’âme que nous possédions encore après avoir scindé notre âme en sept morceaux ou parce que seule la baguette de sureau nous laissait accéder à l’ensemble de son pouvoir, mais jusqu’à présent, nous n’avions pas la possibilité de remonter au-delà de la précédente itération. Ta malhabile utilisation des reliques dans le futur ont résulté en la création d’un monde sans ce frère jumeau qui jusqu’au bout t’auras trahi. Un monde où je n’ai pas la mansuétude d’épargner tes parents. Expliqua le Voldemort de Dark-Harry en carrassent doucement la joue de Lord Harry afin de profiter du frisson de douleur et de dégoût qu’il ressentit à ce contact.
— Tu vois, je vous avais dit que vous devriez essayer de vous réconcilier avec Ryan. Il n’est pas si méchant lorsqu’on le connaît bien. Intervint Neville.
— Tu rigoles. On vient d’avoir la preuve que c’est plus facile de modifier la structure, même de l’univers que de s’entendre avec lui. Contra Elizabeth Black.
Une alarme retentit alors, faisant s’étirer les traits du jeune Voldemort en un sourire mauvais qui défigura ses traits.
— Même la pire des inconsciences ne saurait expliquer votre désinvolture. Quel dommage que vous ne viviez pas suffisamment longtemps pour que l’expérience vous apprenne à me craindre. Néanmoins, ce cher Petter fera ce qu’il peut dans les maigres délais dont il dispose.
Un rat s’avança et devant leur regard dégoutté se changea en un homme petit au crâne dégarni.
— Oui maître.
— N’oublie pas, pour le moment, il me les faut vivants. Dès que ce faible de Dumbledore aura cédé à mes exigences, je t’enverrais le signal convenu et tu pourras te venger de tes vieux amis.
— Je vous remercie maître pour l’opportunité que vous m’offrez. Se répandit Pettigrow avec servilité.
Voldemort l’ignora et se retourna vers les Harry Dursley :
— Ne t’inquiète pas. Nous savons tous les deux que la mort n’est qu’un mauvais moment à passer.
Puis il se lança dans un rire mauvais et s’éleva dans les airs jusqu’au plafond de la cave, qu’il traversa comme s’il était fait de brume.
oOoOoOo
Lord Harry désespérait de pouvoir se libérer. Après plusieurs essais infructueux, il se convainquit qu’il ne pourrait jamais briser le sort d’entrave de Voldemort. Malgré tous ses efforts, malgré tous ses entraînements, il était encore trop faible pour protéger sa famille d’adoption, pensa-t-il en regardant les visages inquiets et désespérés de ses amis. Mais il y avait encore une chose qu’il pouvait faire. Il se tourna vers Pettigrow qui tournait nerveusement sa baguette entre ses doigts désignant tour à tour chacun des enfants en face de lui avant de subitement se rétracter. Harry se souvenait qu’avant de partir le seigneur des ténèbres lui avait ordonnée de les torturer. Il décida de feindre la colère et de crier :
— Alors le rat, tu es content ? Je suis sûr que tu te crois très malin d’avoir réussi à tromper mon père pendant autant de temps. Mais en vérité tu n’es qu’un lâche qui passé sa vie à se cacher derrière plus fort que lui. Le nargua Lord-Harry.
Ce n’était sans doute pas très malin de le provoquer, mais si quelqu’un devait souffrir de ce fiasco se serait lui et non ceux qui l’avaient suivi. Mais Pettigrow ne sembla pas affecter par ses paroles et répondit d’un ton calme teinté de nostalgie :
— Tu ressembles vraiment à ton père. Sans le savoir Peter venait de lui adresser la pire insulte possible et cette fois, c’est avec une sincère émotion qu’il s’exclama avec virulence :
— On n’a rien en commun.
— Pour un Serpentard, tu fais peu de cas de ton héritage. Tu es le portrait craché de ton père au même âge. Dans les qualités comme dans les défauts. La même proportion à tous sacrifier pour ses amis, la même arrogance dans sa certitude d’être du bon côté, la même confiance excessive dans ses facultés à faire face à tous les dangers et à s’en sortir sans la moindre égratignure. Si tu ne veux pas lui ressembler, au lieu de t’enfoncer dans le déni, tu ferais mieux de te demander où te mène le chemin que tu as choisi.
— Et vous vous devriez vous demander si vous ne vous êtes pas autant illusionné sur mon père, que lui s’est trompé sur vous. Tout comme vous, il ne se préoccupe que de ses intérêts et ne recule devant aucune trahison ou mensonge pour arriver à ses fins.
Mais à sa grande surprise, c’est son double qui répondit.
— C’est facile pour toi de juger les autres. Tu n’as jamais eu à subir aucune contrainte. Jamais eu à faire le moindre choix difficile. Tu as raison, tu es comme James. Tu juges sans savoir et tu es trop borné pour écouter ceux qui ont un avis contraire au tien.
— Toi aussi, tu veux rejoindre le seigneur des ténèbres. L’accusa alors Lord-Harry sans réfléchir.
— Le monde n’est pas aussi binaire. Répondit Harry Dursley.
— Dans une guerre si. Affirma Lord-Harry
— Silence ! Ordonna Petter, avant de leur jeter un sort de silence à tous les deux. Soyons clairs, je me moque de ce que vous pensez de moi. Vous êtes maintenant entre les mains du seigneur des ténèbres et il est bien décidé à en finir. La seule aide que je peux encore vous accorder est une mort rapide et sans douleur.
— Votre seigneurie est trop bonne. Nous vous en remercions à genoux. Ironisa Elizabeth Black.
— Si vous n’aviez pas grandi dans une bulle surprotégée de tout, c’est ce que vous feriez. Prenez ses derniers instants comme un privilège et utiliser les pour faire la paix avec vous-même. La plupart des ennemis du seigneur noir n’ont pas eu cette chance.
Puis sans attendre leur réponse Petter leur tourna le dos, leur laissant un peu d’intimité (même s’il restait présent). Après quelques instants de silence angoissé, Lord-Harry demanda à Harry Dursley :
— Qu’est-ce, tu as contre moi ?
— Je n’ai rien contre toi. Je ne te connais même pas. Répondit Harry Dursley.
— Vraiment ? C’est difficile à croire vu comment tu te comportes.
— Bon, je suis jaloux, voilà t’es content.
— Jaloux !? Mais de quoi ? Demanda Lord-Harry
— Oh, je pourrais passer la journée à en faire la liste, mais au final ça se résume à une seule chose : tu n’es pas le survivant.
— C’est bien la première fois que quelqu’un voit ça comme un avantage.
— Dans ce cas, les gens sont idiots. Être le survivant, c’est être seul, c’est perdre tous ses amis, sa famille, tout le monde.
Un silence suivit cette déclaration. Après un temps, Peter murmura si faiblement qu’il n’était pas sûr d’avoir entendu.
— Harry est le vrai survivant. Et ce n’est ni de ta faute ni de la tienne si des innocents meurent au cours des luttes de pouvoir entre Dumbledore et Voldemort.
Lord Harry s’emporta immédiatement :
— N’essaye pas de me mentir sale rat. C’est Ryan le vrai survivant.
— J’ai été sévèrement puni pour l’avoir cru. Indiqua Peter en enlevant un gant qui cachait un sinistre moignon prolongé par une fausse main dans une matière inconnue qui ressemblait à du cristal blanc. Mais le sang ne ment pas. Et celui de Ryan s’est révélé trop faible pour ressusciter mon maître. Lorsque nous avons essayé, le rituel à générer un corps trop faible pour contenir sa puissance plus de quelques minutes. Désespère et au bord de disparaître mon maître a dû admettre sa défaite et chercher un nouvel hôte. À cet instant, j’ai cru que ma dernière heure était venue. Être possédé par le seigneur des ténèbres doit être un sort pire que la mort. Rien que d’y penser… Mais ce n'est pas sur moi qu’il a jeté son dévolu, mais sur Ryan.
— Ryan ! Qu’est-ce que vous avez fait à mon frère ? S’exclama Lord-Harry.
— Tu devrais plutôt me reprocher, ce que je ne lui ai pas fait. Le seigneur des ténèbres était faible. Il m’aurait suffi d’achever Ryan avant qu’il ne finisse d’en prendre possession. Mais j’étais paralysé par la peur et l’indécision. Pour un gryffondor je n’ai jamais été très courageux. Mais ce qui est fait est fait. De toute façon, c’est à ce moment-là que le double de Voldemort est apparu. Apparemment, les portails ne s’ouvrent que vers des moments où l’utilisateur des reliques est mort. Ou dans le cas du seigneur des ténèbres un ersatz de mort. En-tout-cas même si j’avais décidé d’agir, il m’en aurait sans doute empêché. Quoi qu’il en soit, il ne leur a pas fallu longtemps pour comprendre la cause de notre échec et me reprocher de m’être laissé abusé par la propagande de Dumbledore. Ce jour d’Halloween il y a 13 ans ce n’est pas contre Ryan que Voldemort a tourné sa baguette, mais vers toi : tu es le vrai survivant, l’élu censé tous nous sauver. Ou plutôt tu l’étais. Quoi qu’en dise la prophétie, tu n’es plus en état de sauver qui que ce soit.
— Sauf si vous nous y aider. Proposa Harry Dursley.
Peter éclata d’un rire sombre.
— À quel moment as-tu posé les yeux sur moi et y a tu vu un héros ? Comme je l’ai déjà dit, je suis bien trop lâche pour être un Gryffondor. D’ailleurs, si je n’avais pas supplié le chapeau de m’envoyer dans la même maison que James, jamais le Choixpeau n’aurait fait le choix de m’envoyer chez les lions.
— Ses histoires de maison, c’est des fariboles. Je suis à serpentard et pourtant, je suis plus courageux que la plupart des gryffondors. Et quoi qu’en disent les adorateurs de Ryan, Neville fait preuve de plus de jugeote que les Serpentard qui n’ont pour seule ambition que de se prosterner devant ce monstre que vous osez appeler un maître. S’il vous reste une seule trace d’honneur, si à un seul instant vous avez vraiment été amis avec mon père, alors aidez-nous. L’apostropha Lord-Harry.
Ce fut extrêmement furtif, mais pendant quelques secondes Peter sembla hésiter. Mais finalement, il poussa un soupir exaspéré et répondit :
— Puisqu’il semble que vous ne soyez pas décidés à abandonner peut-être que pour avoir la paix, je devrais appliquer les méthodes préconisées par mon maître.
Afin de rendre sa diatribe plus crédible, Peter leva sa baguette de manière menaçante. C’est alors que raisonna un cri dans son dos :
— EXPERLIARMUS !
Avant même que son mystérieux ennemi ait fini son incantation, il avait par réflexe incarné un bouclier sur lequel vint s’écraser le faible sort de son adversaire, puis en même temps qu’il se retournait, il commença à incanter le sort de mort :
— Avada Kedavr
Mais avant de prononcer la dernière syllabe, il hésita quelques secondes. À moitié cachés derrière un vieux tonneau, deux yeux verts emplis de terreur le fixaient. Pendant quelques instants, il se rappela des jours qui avaient suivi la naissance des jumeaux Potter. Des heures, qu’il avait passé avec les 3 autres maraudeurs à s’extasier sur les nouveaux nés et à se moquer des cernes de plus en plus visibles sur le visage de leur père. Ça avait été leurs derniers moments ensemble. Leurs derniers moments de complicité non feinte avant que le soupçon puis la trahison ne vienne empoisonner leur amitié que tous avaient cru invincible.
Pendant quelques secondes, il suspendit son geste et hésita. Face à un adversaire aussi faible, cela n’aurait pas dû avoir de conséquence. Même s’il était un des plus faibles, il restait, un mangemort entraîné par presque une décennie de combat. Cependant, lorsqu’il chassa ses pensées parasites de sa tête et se décida à éliminer l’intrus, la prothèse magique qui remplaçait dorénavant sa main gauche se souleva de sa propre volonté et l’étrangla. Pendant plusieurs minutes, il lutta de toutes ses forces. Repoussant, griffant et mordant cet appendice maudit, fruit de la générosité du seigneur des ténèbres. Lorsqu’à bout de souffle, il s’effondra sur le parquet poussiéreux, il pria des yeux l’intrus qui doucement s’avançait vers lui :
— James aide-moi. Essaya-t-il de supplier, mais seul un mince filet de voix s’échappa de sa gorge.
De toute façon, l’intrus ne lui accorda pas la moindre attention et se contenta de l’enjamber sans la moindre compassion pour s’approcher de la bande d’adolescents. Avant de rendre son dernier souffle, il ne sut pas vraiment pourquoi, mais au lieu d’utiliser ce qu’il restait d’air dans ses poumons pour tenter de se libérer une dernière fois, il murmura le contre sort. Au moment où il fermait les yeux, les liens qui retenaient les adolescents se brisèrent, sans qu’ils n’aient conscience d’à qui ils devaient leur libération. Sa dernière pensée avant de s’éteindre fut que finalement sa forme animagus lui correspondait : quoi qu’il fasse, il ne suscitait qu’indifférence et dégoût.
oOoOoOo
Dès que ses liens disparurent, Harry Dursley se précipita vers Petter, mais il comprit vite qu’il ne pouvait plus rien pour lui. Il ne savait pas vraiment ce qu’il ressentait vis-à-vis de Petter. Traître à la solde de Voldemort responsable de la mort de ses parents, animal de compagnie fidèle qui lui as sauvé la mise à plusieurs reprises durant ses deux années à Poudlard, serviteur zélé de Voldemort et acteur au rôle indéterminé dans la chute finale du Voldemort de son monde et la fin de sa possession par celui-ci. Il était tout ça à la fois et il ne savait pas qui de la haine, de la pitié ou de la reconnaissance l’emportait lorsqu’il s’avisait de penser à lui. Finalement, il lui ferma les yeux et se retourna pour constater qu’il avait d'autres problèmes plus urgents à régler :
— Qu’est-ce que vous faites !? Libérez-le tout de suite. Ordonna-t-il en voyant que Lord Harry et sa bande avait commencé à malmener Dark-Harry pendant qu’il avait le dos tourné.
— Hors de question de laisser ce traître en liberté. D’abord, il va nous révéler tout ce qu’il sait et ensuite, on verra si on l’épargne. Répondit Lord-Potter pendant que d’un sortilège informulé, il fit s’élever dans les airs, par la cheville, le corps de Dark-Harry qui se débattait silencieusement. Apparemment, il lui avait appliqué un sortilège de mutisme pour l’empêcher d’appeler à l’aide et d’alerter d’éventuelles autres complices de Voldemort. Ce qui l’empêchait également d’utiliser les rares sorts qu’il connaissait pour se défendre.
— Non, mais ça va pas la tête ? Il est venu nous aider. Contra Harry Dursley
— Ça, ça reste à prouver. Tu as entendu Voldemort. Ces deux-là travaillent ensemble.
— Si tu avais un peu d’expérience, tu saurais qu’il ne faut rien croire de ce qui sort de la bouche de Voldemort. Sans lui, on serait encore prisonnier. Et de toute façon, j’ai confiance en lui. Relâche-le et laisse-le s’expliquer. À moins que tu n’aies peur d’un enfant de 9 ans.
Après un coup d’œil aux autres adolescents qui acquiescèrent. De mauvaise grâce, Lord Harry baissa la baguette de Petter Petigrow qu’il avait récupéré alors qu’elle avait roulé jusqu’à lui. Étonnamment, elle marchait plutôt bien pour lui. Immédiatement, Dark-Harry chuta lourdement au sol et Harry Dursley l’aida à se relever.
— Qu’est-ce que tu fais là ? Je t’avais dit de rester à l’abri. Ne put s’empêcher de lui reprocher Harry Dursley une fois qu’il se fut assuré qu’il n’avait rien.
— Vous devriez plutôt me remercier de vous avoir sauvé la mise. Le repoussa Dark-harry avec colère.
— D’accord. Excuse-moi, qu’est ce qui s’est passé le dehors ? Comment t’as fait pour nous retrouver ?
— Si ça ne vous dérange pas, j’aimerais d’abord savoir par où il est rentré. Ça va vous sembler égoïste, mais j’ai un besoin urgent de ne plus être enfermé dans la cave d’un psychopathe sanguinaire. Les interrompit, Neville en désignant l’absence de sortie évidente.
Que ce soit à cause du cadavre de Peter qui commençait à se décomposer, de la magie noire qui embaumait les lieux ou du fait que Voldemort pouvait revenir à tout instant pour les achever, tous s’accordèrent immédiatement que connaître les détails des aventures de Dark-harry pouvait attendre. Malheureusement, celui-ci fut bien incapable de leur indiquer la sortie.
— J’ai juste descendu un escalier, j’ai senti comme un courant d’air froid m’englober et je me suis retrouvé ici. Déclara Dark-Harry en désignant un mur désespérément solide.
Lord Harry essaya tous les sort qu’il connaissait pour ouvrir une porte ou révéler un passage secret, mais rien ne fonctionna. En désespoir de cause, il lança un bombarda, mais le sort fut comme absorbé par le mur. Apparemment, les murs de cette cave disposaient des mêmes protections que ceux qui avaient failli les écraser plus tôt dans la journée. Malgré les apparences, ils étaient toujours prisonniers. À se demander pourquoi Voldemort avait pris la peine de laisser Peter pour les garder.
Après un moment de réflexion, Lord Harry tendit la seule baguette qu’il leur restait à Jenny et Lucas.
— À vous de jouer les deux terreurs.
— T’es dingue ? Tu veux que l’on se retrouve ensevelis sous des tonnes de gravats ? Protesta Lucas.
— Le fait que l’on se soit tous volontairement jeté dans ce guêpier prouve que l’on a depuis longtemps dépassé les limites de la folie. Mais aussi fou que ça puisse paraître, c’est notre seul espoir. Essayez de contrôler la déflagration autant que possible. Répondit Lord Harry avant de fuir rapidement à l’autre bout de la pièce avec ses autres amis.
Harry Dursley et Dark-harry ne comprirent pas ce qui se passait, mais ils les imitèrent.
— Tu crois que ça va marcher ? Demanda tout doucement Elizabeth.
— D’après Dumbledore l’amour est la plus puissante des magies. Répondit Lord Harry en haussant les épaules.
— L’amour, c’est choisi. C’est pour ça que c’est aussi puissant. Ce qui les lie ça n’a rien à voir avec de l’amour. Répondit Elizabeth
— Hé bien, espérons que l’amour imposé est aussi puissant que le consentit, car sinon on est mal.
— Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ? Demanda Harry Dursley à haute voix
Mais avant qu’il n’ait sa réponse Jenny et Lucas se prient la main, ils furent immédiatement enveloppés d’une intense lumière blanche.
— Bombarda ! Crièrent Jenny et Lucas de manière synchronisée avant que ‘un immense choc ne retentisse et ne les mettent à terre. Lorsqu’ils rouvrirent les yeux, ils durent immédiatement les fermer tant, les rayons du soleil étaient insupportables à leurs yeux maintenant habitué à l’obscurité.
Une fois qu’il eut repris ses esprits Harry Dursley commentât :
— Whoua ! Qu’est-ce que c’était que ça ?
— On n'en a pas la moindre idée. Tout ce que l’on sait, c’est que depuis quelques mois lorsque l’on se tient la main nos sorts sont comme amplifié. Répondit Lucas.
— Ton Jenny et ton Lucas n’ont pas ce problème ? Demanda Jenny.
— Non. À si une fois, je crois qu’un truc similaire, c’est produit et puis… et puis...
— Qu’est-ce qui s’est passé ensuite. Ça pourrait nous aider à comprendre ce qui nous arrive.
— Après ils sont morts, tué par mon Voldemort alors qu’il possédait Ginny.
— Je ne sais pas ce qui est le pire à imaginer. Que je sois morte ou que cette peste de Ginny m’ait battue. Commenta Jenny.
— Elle n’est pas si désagréable lorsque l’on la connaît bien. La défendit Harry Dursley.
— Ah, tu vois, je n’arrête pas de le dire. Rebondis immédiatement Lucas.
— Si elle est si bien que ça qu’est-ce que tu attends pour rejoindre son fan-club de Ryan. Comme ça, elle pourrait devenir ta nouvelle meilleure amie.
— Peut-être qu’elle au moins, elle ne m’attaquerait pas sans raison dès que je ne vais pas dans son sens.
— Et mais qu’est-ce qui vous prend tous les deux ? Demanda Harry Dursley choqué de cette dispute soudaine et sans raison apparente entre les deux inséparables amis.
Mais ceux-ci l’ignorèrent et commencèrent à se crier dessus, sans se préoccuper d’être discret. En fait, on aurait dit qu’à part crier sur l’autre plus rien n’importait à leurs yeux.
— Laisse-les. C’est le contrecoup de la malédiction. Dans quelques minutes, ils se seront réconciliés. Lui expliqua doucement dans l’oreille Lord Harry en l’éloignant discrètement.
— C’est quoi cette histoire de malédiction ?
— Chut, ils ne doivent rien savoir. Répondit Lord-Harry.
— S’ils sont maudits, ils ont le droit de le savoir. Quel genre d’amis es-tu ? Contra Harry Dursley
— Le genre prêt à tout pour que ses amis survivent. Je crois que c’est quelque chose que nous partageons.. Expliqua Lord-Harry à Harry Dursley et à Dark-Harry (ce dernier s’était rapproché intéressés de connaître la source d’un tel pouvoir et dégoutté de savoir qu’il lui était hors de portée). Jenny et Lucas sont ce que l’on appelle des âmes-sœurs.
— Ils ne sont pas ensemble. Et depuis quand c’est une malédiction ? Répondit Harry Dursley
— C’est un phénomène magique très rare qui a inspiré l’histoire de Roméo et Juliette et sur laquelle on a très peu d’information. Tellement peu d’information que l’on n’est même pas sûr que ce soit ça qu’ils aient, mais les symptômes collent parfaitement. En résumé pour une raison obscure à leur naissance, aux lieux de rejoindre chacun leur corps respectif, leur âme s’est scindé deux et chacun a reçu une moitié de l’âme de l’autre. De telle sorte qu’ils forment en faites une seule et même personne séparé dans deux corps différents. Plus le temps va passer plus ils vont être contraints de passer du temps ensemble et à se rapprocher jusqu’à… Enfin bref, qu’il le veuille ou non ils sont destinés à finir ensemble. Si tout se passe bien, ils vivront une relation de plus en plus symbiotique jusqu’à ce que leur esprit fusionne et que leur magie rentre en raisonnance. Par contre si on interfère en les forçant à se séparer ou au contraire à se rapprocher précocement, ils en souffriront énormément. Durant ma seconde année Jenny et Lucas ont failli mourir. Et après ça a été Elizabeth et Draco. Depuis, je me suis promis de tout faire pour ne plus jamais revivre ça, alors tu n’as pas intérêt d’essayer d’interférer.
— Ok, je ne dirais rien,… Attendu, tu es ami avec Drago Malfoy ?
— Oui et alors ? Toi aussi, tu as des préjugés ?
— Oui, j’ai toujours considéré que les nazis étaient des ordures.
— C’est quoi un NAZI ? Une créature magique de ton monde ?
— C’est l’équivalent moldu des mangemort. Intervint Jenny Nott, qui venait apparemment de finir sa dispute avec Lucas.
— Drago n’est pas un mangemort !
— Celui de mon monde n’en avait pas besoin pour être aussi odieux qu’eux. Et de toute façon son père et le bras droit de Voldemort et tu es le survivant. Tu ne peux pas lui faire confiance.
— Pour la dernière fois, je ne suis pas le survivant.
— Mais tu as entendu ce que Peter a dit ?
— Si tu avais un peu d’expérience, tu saurais qu’il ne faut rien croire de ce qui sort de la bouche d’un mangemort.
— Tu es encore plus buté que mon père. Peter a raison, tu lui ressembles vraiment. Intervint Elizabeth Black avec fouge avant de s’éloigner de lui à grande enjambée.
— Je n’ai rien à voir avec cette pathétique excuse d’être humain.
— Mais pourquoi est-ce que tu refuses d’admettre l’évidence ?
— Et toi pourquoi est-ce que tu veux à ce point que je sois le survivant ? Si c’est la gloire que tu veux, tu t’es trompé de frère.
— Tu as raison, je raconte n’importe quoi. Tu es encore plus odieux et borné que mon père. Lui hurla Elizabeth avant de s’éloigner autant que possible.
— Ah les femmes ! Soupira Lord-Harry
— Et encore ne te plains pas, les mecs, c’est pire. Rajouta Jenny, suffisamment haut et fort pour que Lucas l’entende. Ce dernier dans une intense démonstration de maturité lui tira la langue et demanda :
— Bon alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
— Déjà, Harry va aller s’excuser auprès d’Elizabeth.
— Quoi !? Mais je n’ai aucune raison de m’excuser. S’offusqua Lord Harry.
— Il faut revernir à mon plan initial et prévenir Dumbledore. Les interrompit Harry Dursley qui n’avait que peu d’intérêts pour les histoires de couple de son double.
— Non, il y a plus urgent. Il faut immédiatement retourner au 12 square Grimmaurd pour aller libérer Ryan de l’emprise de notre Voldemort.
— Il n’est plus au 12 square Grimmaurd. Dit Dark-Harry d’une petite voix.
— Ça, ça m’étonnerait. Jamais nos parents ne l’auraient laissé quitter la sécurité du manoir des Blacks après ce qui s’est passé. Contra Lord-Potter.
— C’est-à-dire que …. Je n’avais pas le choix …. Je devais vous sauver…. Comment je pouvais savoir. Balbutia alors, Dark-Harry.
— Qu’as-tu fait ?
oOoOoOo
Une heure, plus tôt. Juste après que Voldemort n’ait laissé la bande d’adolescents aux soins de Peter Petigrow. Dumbledore et Remus venaient d’apparaître sur le seuil de la forêt.
À peine eurent-ils commencé à s’y enfoncer avec prudence, qu’une vague de magie noire leur coupa le souffle. Le ciel s’assombrit et une trouée apparut au milieu des arbres enchevêtrés revenue à l’état sauvage d’où descendit lentement sans le moindre support un jeune homme qui aurait pu être séduisant sans le sourire mauvais qui barrait ses traits :
— Mon cher vieux professeur. Je ne vous avais pas invité à venir assister à mon triomphe. Cependant, soyez certain que j’apprécie votre présence. Les accueillit le Voldemort de Dark-Harry.
— Bonjour Tom. Tu as l’air plus (…) entier. J’aurais espéré qu’un tel miracle te permette de remettre en question tes objectifs. Répondit calmement le directeur, alors que Remus se tenait tétanisait par la peur à ses côtés.
— C’est le cas. J’ai compris mon erreur. Divisée, mon âme m’a privé d’un accès à une forme d’immortalité bien plus grande. Seul un être dont l’âme est entière peut prétendre à pleinement utiliser le pouvoir des reliques à leur plein potentiel. Répondit Tom comme s’il s’agissait d’une conversation banale avec une vielle connaissance.
— Je commence à croire que tu es réellement un autre Voldemort. Tu n’essayes même pas de me convaincre de te rejoindre ou de douter de mes alliées. D’habitude le soupons et le fiel sont tes armes favorites.
— Tu me connais bien, vieil homme. Malheureusement, je ne connais pas assez cette itération de toi pour me livrer à de tels jeux. De toute façon le vrai divertissement ne commencera qu’après ta mort.
— Dans ce cas, je crains que tu ne doives patienter encore longtemps. Quels que soient tes plans, je te conjure d’y renoncer. Une nouvelle chance s’offre à toi Tom. Ne la gâche pas en te replongeant dans une nouvelle quête effrénée de pouvoir. Quelque part au fond de toi, il doit bien y avoir une part qui regrette. Qui aspire à autre chose qu’a cette vie.
— Ton double s’est assuré il y a bien longtemps de lui ôter tout espoir. Ça fait partie des nombreuses choses que je corrigerais lorsque je me serais emparé des reliques.
— Les reliques !? Le Harry de ton monde m’a tout raconté Tom. J’avais espéré jusqu’au bout qu’il m’ait menti. Que sais-tu d’elles ? Qu’elle est leur pouvoir ? Que comptes-tu en faire ?
— Je suis ravi d’apprendre que ce lâche t’ait tout raconté. Cela m’évite de fastidieuse explication et je veux qu’une personne au moins comprenne ce que je vais faire au monde.
— Tu parles trop. Lança Dumbledore en levant sa baguette au moment de lancer le sort qu’il avait discrètement préparé durant le monologue de cette version de Tom. Mais à sa grande incompréhension au lieu de voir le Voldemort de Dark-Harry et les alentours se faire déchirer par un afflux de magie pure, sa baguette lui échappa des mains pour être rattrapé par celle de Ryan Potter qui venait de sortir du néant avec un sourire mauvais
— Au contraire, je crois que c’est le début d’un beau spectacle vieux fou. Répondit Ryan d’un ton sarcastique.
— Avada Kedavra hurlèrent simultanément Voldemort et Ryan en direction de Dumbledore qui prit par surprise ne put réagir à temps. Un éclair de feu claqua et un gigantesque phenics apparut dans toutes sa gloire et intercepta l’Avada de Ryan, alors que Remus d’un ample mouvement de sa baguette souleva un immense rocher pour intercepter l’Avada de Voldemort.
— Qu’est-ce qui te prend Ryan ? Et qu’est-ce que tu fais ici ? Demanda Remus
— Ce n’est pas Ryan. J’aurais dû le comprendre dès son retour. Ou du moins l’envisager. S’exclama Dumbledore.
Ryan la raya alors d’une voix méchante :
— Tu es perspicace vieux fou, mais ne sois pas trop dur avec toi-même. Même moi, je n’avais pas envisagé de le posséder. J’ai été contraint à cette humiliante nécessité après que cette incapable de Pettigrow ait utilisé le sang de ce faux survivant pour me ressusciter. Il était tellement faible que le corps produit par son sang n’a pas survécu plus de quelques secondes à mon incroyable puissance. Sans l’intervention de mon double, ce morceau de mon âme aurait été détruit dans l’opération. Annonça Ryan d’une voix froide avant de transplaner à côté du jeune Voldemort
— Tu n’as pas touché à ma version de Potter comme je te l’avais demandé. Lui demanda le Voldemort de Dark-Harry.
— Oui, mais ça n’a pas été facile. Cet idiot a insisté pour venir avec moi. Il était persuadé que je voulais voler au secours du vraie survivant. Enfin, grâce à lui, j’ai pu m’emparer de la cape et m’enfuir sans donner l’alerte. Je les laisser partir au secours de ses amis. Peter devrait n’avoir aucun mal à s’occuper de lui.
Après cette réponse qui sembla à moitié le satisfaire, le Voldemort de Dark-Harry fit mine de se saisir de la cape et de la baguette.
Cependant, Ryan eut un mouvement de recul instinctif dont profitèrent Remus et Dumbledore pour les attaquer. Malgré l’absence de baguette, Remus fut stupéfait de constater que les sorts de Dumbledore restaient plus puissants que les siens. Même affaiblit le pouvoir du directeur terrifiait la bête à l’intérieur de lui au point de se demander comment il avait pu avoir l’inconscience de le défier pour quelque chose d’aussi futile qu’officialiser son adoption d’Harry. Cependant, c’est presque machinalement que Ryan renvoya leurs attaques.
— Cette baguette est stupéfiante. Je sais maintenant comment tu parvenais à faire jeu égal avec moi malgré toutes les limitations que ta stupide morale t’imposait. Mais c’est moi désormais qui détiens le pouvoir ultime. Nargua Ryan à l’intention de Dumbledore.
— Idiot ! Ce pouvoir n’est qu’un pâle reflet de celui qui pourrait être le nôtre. Affirma le Voldemort du monde de Dark-Harry.
— Le tiens-tu veux dire ? Crois-tu Voldemort suffisamment bête ? Contra le Voldemort de ce monde.
— Oui, car je suis toi. Mais nous en reparlerons une autre fois. La barrière anti-transplanage que je viens d’invoquer ne les retiendra pas éternellement. Rappela le Voldemort du monde de Dark-Harry.
— Avada Kedavra !
— Endoloris !
Hurlèrent-ils simultanément alors que leur adversaire se retranchèrent derrière une série de boucliers extrêmement élaborés. Remus pesta alors qu’il sentait sa magie se déliter sous les assauts à la puissance insensée des deux mages noirs. La bête en lui, hurlait de fuir à travers les bois et il aurait effectivement eu plus de chance de survie en tentant d’esquiver les tirs plutôt que de les bloquer, mais malgré toutes la rancœur qu’il avait accumulée au fil des ans envers la manière dont il traitait les Potter (et les conséquences que cela avait eues sur Harry), il ne pouvait abandonner le vieil homme dont la condition physique ne lui permettrait jamais de suivre le rythme de course du loup.
Dumbledore s’excusa alors avec une voix piteuse :
— Il semblerait que je vous doive des excuses. Vous aviez raison de dire que j’étais aveuglé par mon arrogance. Si j’avais un peu plus douter de moi-même jamais je n’aurais été au-devant du danger sans de solides renforts.
— J’espère que cela veut dire que lorsqu’on s’en sera sorti, vous allez reconsidérer votre obstination à maintenir Harry sous la garde des Potter. Prononça péniblement Lupin alors que de grosses gouttes de sueur perlaient contre son front.
— Je vais utiliser ce qui me reste de pouvoir pour vous permettre de vous échapper (…) . Répondit Dumbledore en ignorant sa dernière remarque.
— C’est hors de question. Si quelqu’un doit y laisser sa peau, c’est moi. Sans vous, nous n’avons aucune chance de faire face à ses monstres. S’offusqua Lupin en oubliant toute faiblesse.
— Croyez bien que je n’envisage pas cette possibilité de bon cœur, mais je crains que nous n’ayons pas d’autres choix. Notre seule chance de victoire est que l’un de nous survive pour apprendre la vérité à Harry.
— Harry apprendra bien assez tôt, ce qui est arrivé à son frère. Et il est hors de question que l’on fuit, sans avoir découvert ce qui lui est arrivé.
— Je ne parle pas de ça, ce que je voulais dire, c’est que (…)
— Qu’il est le vrai survivant. Sans vouloir vous vexer même Neville avait compris. Ne croyez pas qu’on vous laissera si facilement échapper à quelque explication sur votre comportement de ses dernières années.
— J’ai libéré les Potter et les Blacks du sort de contrôle mental qui les restreignait. Ils auront besoin de vous pour s’en remettre. Et il faut que quelqu’un leur explique ce qui s’est passé ici afin qu’il soit en mesure de sauver Harry sans tomber à leur tour dans un piège de Voldemort. À cause de moi personne d’autre qu’eux ne voudra sacrifier sa vie pour le sauver et Harry représente notre seul espoir désormais.
— Quoi ?!!!
Mais le loup fut tout d’un coup pris d’une telle panique qu’il ne put pas d’avantage réfléchir à ce que Dumbledore venait d’avouer. Avec ses sens d’humains, il ne remarqua pas la différence, mais la bête en lui avait un sixième sens pour tout ce qui concerna la chasse. Ils étaient dorénavant encerclés. Mais miraculeusement la violence des sorts qui tentait de percer leur bouclier diminua de moitié.
— Qu’est-ce qu’ils font ici ? Je t’avais dit que le moins de monde possible devait être impliqué. S’écria la voix du Voldemort de Dark-Harry.
— Si tu dis la vérité quelle différence la présence de mes fidèles mangemorts fera-t-elle ? À moins que depuis le début tu n’es eu l’intention de me tromper. Je serais curieux de savoir pourquoi tu ne m’as toujours pas rendu un corps digne de moi. Répondit Ryan.
Puis le visage de Ryan se couvrit de stupéfaction et de colère lorsqu’un des hommes en noir qui venait de transplaner dans la forte l’ignora superbement pour s’agenouiller au pied de son double aux traits non-marqués par les années et la création des horcruxes.
— Maîtres, nous n’osions à peine croire à votre retour. Nous sommes heureux de vous revoir plus jeune et plus fort qu’au moment de votre disparition.
— Imbéciles ! S’écria Ryan.
— Silence gamin, à moins que tu souhaites découvrir ce qu’il en coûte de dégrader le prestige de Voldemort devant ses fidèles. Le réprimanda le Voldemort de Dark-Harry avec beaucoup de morgue. Sa réponse agaça d’autant plus Ryan/Voldemort qu’en bon serpentard, il savait ne pas pouvoir affronter son rival et alliée frontalement. Il décida de se taire pour le moment. Voyant cela le Voldemort de Dark-Harry repris :
— Quant à vous, si vous tenait vraiment à ce que je pardonne votre trahison de ses 13 dernières années, sachez que Voldemort préfère les actes aux flatteries.
Voldemort et Ryan agitèrent leur baguette en une arabesque compliquée et une magie défiant l’entendement jaillit du sol et vient frapper de plein fouet les protections des assiégés qui se brisèrent en un son terrible capable d’assourdir de terreur le mangemort le plus endurci. Cependant, les mangemorts se ressaisirent vite et commencèrent à attaquer Dumbledore et Lupin avant qu’ils n’aient le temps de reformer leur protection.
— Remus à 3, courez sans vous retourner et revenez sauver Harry avec du renfort. C’est un ordre. Précisa Dumbledore avant que le loup ne puisse une nouvelle fois contester l’évidence : seul l’un d’entre eux avait l’énergie nécessaire pour échapper.
Voyant que le loup avait finalement capitulé, Dumbledore contra rapidement trois sorts qui lui fonçaient dessus et lui adressa comme dernier message d’adieux
— Dites au Potter que je les supplie de me pardonner, pour ce que j’ai fait il y a 13 ans.
— Et vous croyez que cela va suffire. Raisonna la voie pleine de colère de James Potter. Aussitôt, une vingtaine de membres de l’ordre du Phénix comprenant les époux Potter et Black débarquèrent en courant depuis les limites de la barrière anti-tranplanage crée par Voldemort.
Si on s’en sort vivant, je vous tuerai moi-même. Hurla Lily Potter tellement hors d’elle que sa magie faisant se dressait ses cheveux sur sa tête et que l’éclat meurtrier dans son regard fit reculer le mangemort qu’elle engagea avant même qu’un sort ne fut échangé. En cet instant, elle ressemblait énormément à Bellatrix.
— Comment avez-vous fait pour venir aussi vite ? Vous n’auriez pas dû pouvoir vous remettre aussi vite de la destruction de la toile du phenics. Demanda Dumbledore.
— J’ai eu des cuites bien plus douloureuses que le mal de crâne provoqué votre sort de contrôle mental et ce n’est pas ça qui m’empêchera de sauver mon filleul. De toute façon, on était déjà en route pour venir sauver Ryan lorsque le sort, c’est rompu. Hurla Sirius, black alors qu’il était aux prises avec deux mangemort.
— Je ne comprends rien à ce qui se passe, mais puisque vous avez subitement réussi à retrouver quelques neurones, l’un de vous pourrait-il donner une baguette à Dumbledore ? Les interrompit Lupin.
— Plutôt crever que ne serait que lui donner l’heure. D’ailleurs, toi aussi, j’ai deux mots à te dire, Remus. On peut savoir pourquoi ce que tu as foutu pendant toutes ces années ? Pourquoi as-tu attendu 10 ans pour me mettre un poing dans la gueule en voyant la manière dont je traitais Harry ? Lui reprocha James après avoir lancé un sort pas tout à fait blanc sur un mangemort qui s’effondra sous l’impact.
— Hein !? S’exclama Remus qui se demanda s’il ne s’était pas fait toucher quelques secondes plus tôt et ne rêvez pas cette scène surréaliste. En-tout-cas sous l’assaut surpris des membres de l’ordre, les mangemorts reculèrent et Remus en profita pour s’accorder quelques secondes de repos et reprendre son souffle. Mais ce furent des secondes de trop. Soudain, une immense lumière verte recouvrit le champ de bataille et aveugla toutes les personnes présentes forçant les combats à s’interrompre momentanément. Puis la lumière disparut aussi vite qu’elle était arrivée et en son centre à côtés du jeune Voldemort du monde de Dark-Harry se tenait un deuxième Voldemort en tout point semblable à celui dont tous se souvenaient qui riait à gorge déployée déformant dans un rictus macabre ses traits semblables à un serpent. À part Dumbledore, tous ployèrent de peur devant cette vision cauchemardesque et la perspective de devoir faire face à deux Voldemort. Puis le vieux Voldemort s’interrompit et pris quelques secondes pour contempler ses mains aux longs doigts à l’aspect squelettique. À part, les époux Potter nulle ne remarqua le corps de Ryan qui gisait inconscient à ses pieds.
— Incroyable, quel immense pouvoir.
— Et tu n’as encore rien vu. Maintenant, que tu es satisfait, réunissons les reliques et mettons un terme à tout ceci. Déclara d’une voix froide le Voldemort de Dark-Harry en baissa sa main ou luisait encore la pierre de résurrections d’une lumière verte malsaine.
Puis le vieux Voldemort se tourna vers les hommes présents qui reprenaient peu à peu leurs esprits.
— Vous tous ici réunis, amis comme ennemis représentaient la fine fleur de notre communauté. Les sangs les plus purs, les esprits les plus affûtés, les baguettes les plus habille, réunis pour assister à la naissance d’un monde nouveau débarrassé de ses imperfections. Je crains malheureusement qu’aucun de vous ne soit digne d’en faire partie.
Le jeune et le vieux Voldemort se prirent la main et les trois reliques qu’il détenait à eux deux se mirent à luire et une magie aussi étrange que suffocante se mit à en émaner. Une magie ni noire ni blanche. Dumbledore fut le premier à se ressaisir. Il commença à incanter et un puissant rayon blanc se dirigea vers les deux mages noirs, mais disparut avant même de les atteindre. Sans sa baguette et après avoir été épuisé par son précédent combat Dumbledore n’avait plus la puissance de s’opposer à ce qui se passait. Lentement, comme s’il s’était s’agit d’un signal, les combats reprirent entre les membres de l’ordre du Phénix et les mangemorts.
Dumbledore se tourna alors vers un mangemort aux yeux gris qui se tenaient à la lisière des combats comme s’il hésitait sur la conduite à tenir.
— Lucius, nous devons l’arrêter ou il détruira tout. Pense à ton fils. Le supplia-t-il.
En réponses, les deux petits yeux qui étaient la seule partie visible du visage de Lucius, se remplirent de colères.
— Et que restera-t-il de notre monde et de nos traditions, si vous ne ressortiez victorieux une fois de plus ? C’est justement parce que je pense à lui que je n’ai pas d’autres choix.
Puis il commença à envoyer une série de sorts vers Dumbledore qui les paras tous même si sans sa baguette, il commençait à peiner. Tout en lançant ses attaques visiblement inutiles Lucius énonça plus calmement à Dumbledore :
— Vous devez être sacrément désespérée pour tenter de me convaincre. Qu’espérez-vous donc pouvoir me proposer ? Si vous parvenez à vos fins égalitaristes, Drago n’aura plus aucune chance d’obtenir une position digne de son rang. Et si vous perdez que Merlin nous protège des conséquences si le seigneur des ténèbres ait le moindre doute sur ma loyauté.
— Oui, je suis désespéré. Ne comprenez-vous donc pas que les plans du seigneur des ténèbres viennent de changer de nature ? Vous le sentez comme moi n’est-ce pas ? Le seigneur des ténèbres joue avec des forces qui ne devraient pas être réveillées. Des forces qu’aucun humain n’est digne de maîtriser.
— Je comprends surtout que sa puissance magique dépasse maintenant très largement la vôtre. Êtes-vous si obstinément accroché au pouvoir, pour ne pas comprendre que votre ère est désormais révolue ? Quels que soient ses noirs desseins dorénavant plus personne ne peut y faire obstacle. Même pas vous et votre maudit ordre.
Comprenant qu’il ne pourrait jamais le faire changer d’avis et voyant que la magie déployée par Voldemort commençait à prendre forme. Dumbledore se résolut à franchir la seule barrière morale qu’il s’était juré de ne plus jamais briser.
— Avada Kedavra ! Acio baguette de Lucius ! Endoloris ! Avada Kedavra ! Inferiarme !
En utilisant ainsi la magie noire, Dumbledore se débarrassa de ses adversaires les plus proches et transforma leur dépouille en inferi afin de s’ouvrir un passage jusqu’au centre de la plaine où se déployait maintenant une magie qui glaça le sang du vieux mage blanc. Cependant, malgré sa détermination, il fut bloqué à quelques mètres de l’endroit où les mages noirs psalmodiaient. L’air était si chargé en magie qu’elle s’amoncelait en minuscule particule où se reflétaient les rares rayons de soleil qui parvenait à franchir les nuages de fumée et de suie résultant des incendies provoqués par les combats. Dumbledore aurait trouvé ce phénomène magnifique si l’heure n’était pas aussi grave et s’il ne donnait pas à l’air une consistance de mélasse dans laquelle le vieux sorcier parvenait à peine à respirer et qui l’empêchait de continuer plus avant. Il déploya alors toute sa puissance et usa de tout son gigantesque savoir, fruit de plus d’un siècle d’études et d’échanges avec les esprits les plus brillant de son temps. Cependant, ses tentatives furent toutes repoussées et absorbées avec une élégante grâce. Contre l’étrange puissance qui se déployait dans la forêt ses efforts semblaient avoir autant d’effet que des coups d’épée dans l’océan. Néanmoins, elles attirèrent l’attention des Voldemorts qui tout en continuant leurs psalmodies lui adressèrent un sourire moqueur.
— Tom, tu joues avec des forces qui te dépassent. Arrête immédiatement avant d’être blessé. Hurla Dumbledore en espérant que d’une façon ou d’une autre ses paroles leur parviendraient. Heureusement, il n’eut pas longtemps à attendre avant que les Voldemort décident de cesser leur incantation pour le narguer. Même si ce ne faut qu’intérieur, cette fois se fut à son tour de sourire. Tom avait toujours été incapable de supporter qu’on lui interdise quoi que ce soit et encore moins pour son propre bien.
Dumbledore ne savait pas s’il devait être soulagé ou inquiet que les dépositaires d’un tel pouvoir ait conservé de telle faiblesse, mais présentement, il ne se priverait pas d’utiliser leur orgueil pour gagner tout le temps qu’il pourrait.
— Tu es juste jaloux que nous ayons eu le courage d’avancer là où tu as toujours reculé. Que ce soit dans ce monde ou dans les autres, tu as eu maintes fois l’occasion d’utiliser les reliques pour corriger tes nombreuses erreurs. Mais était-ce bien des erreurs. Devant tes fidèles, tu joues les saints, mais nous savons tous les deux que tu n’accordes que peu d’importance aux fourmis qui se dresse sur ton chemin. Cracha le vieux Voldemort.
Après ses mots, le Voldemort de Dark-Harry leva sa bague et à la stupéfaction de Dumbledore certaines des particules magiques qui surchargeait l’atmosphère prirent la forme fantomatique d’Arianna Dumbledore. Ou du moins une copie lisse de toutes d’émotions du souvenir qu’il avait du visage de sa sœur au moment où l’éclair vert avait frappé sa poitrine alors qu’elle essayait d’empêcher le combat entre Grindelwald et les frères Dumbledores. Le Voldemort de Dark-Harry prit alors la parole.
— Avant de disparaître, mon double originaire du monde de cet Harry Dursley, m’a raconté certaines choses très intéressantes sur ton passé. Je savais que ton âme était noire, mais je n’imaginais pas à quel point. Dire que dans certaine circonstance tu aurais été jusqu’à tuer ta propre sœur parce qu’elle se mettait entre toi et le chemin menant à la grandeur. Dis-moi est-ce aussi le cas de cette version de toi ? Je suis sûr que oui. Jamais cet enfant, corrompu par tous tes discours hypocrites, n’aurait su pousser le pouvoir des reliques jusqu’à leur dernier retranchement et retrouver un moyen d’influencer une époque antérieure à sa naissance.
L’autre Voldemort qui avait précédemment possédé Ryan rajouta.
— N’aie pas de regret Dumbledore. Même si tu avais eu le courage d’user de leur pouvoir, tu n’aurais jamais pu débloquer leur véritable potentiel. La baguette se soumet, certes, à celui qui a vaincu son précédent propriétaire, mais ce n’est pas le cas des deux autres. La cape ne se soumet que s’il a été légitimement hérité de son propriétaire précédent, tandis que pour la pierre, il faut réussir à accepter la mort de ses proches. Les frères Peverell ou quel que soit le créateur de ses reliques s’est ainsi assuré que seul un sorcier de leur lignée aussi puissant que sage pourrait s’emparer de se pouvoir. Tu n’aurais jamais pu être assez sage et sans le lavage de cerveau que tu as fait subir aux Potter, jamais James Potter ne m’aurait donnée la cape alors que je possédais Ryan Potter. Grâce à toi, pour la première fois, j’ai pu m’emparer du pouvoir complet des reliques. Grâce à toi, je vais pouvoir ouvrir un portail vers n’importe quel univers et non pas seulement vers la dernière version de celui-ci.
— Ça ne change rien Tom. Ou que tu ailles, tu trouveras toujours une armée de juste prêt à se soulever contre la tyrannie. Tu comprendras vite que même dans un univers ou je ne saurais pas présent pour te faire obstacle tes projets de domination sont voués à l’échec.
Le Voldemort originaire de l’univers de Dark-Harry repris :
— Au contraire, cela change tout. Lorsque nous aurons concentré suffisamment de puissance, nous pourrons ouvrir un portail vers la première version de cet univers. Vers la première fois où ton pathétique élu s’est emparé des reliques et les a utilisés pour créer la première timeline alternative. Vers ce moment où le premier Potter a vaincu la première version de moi-même. Ainsi, nous pourrons empêcher cet acte sacrilège de se produire et nous emparer avant lui des reliques. Ainsi toutes ses versions alternatives disparaîtront pour ne laisser place qu’à un seul univers que je remodèlerais selon ma volonté. Cette fois, aucun ennemi venant d’un autre univers ne viendra menacer ma victoire et je modifierai l’histoire jusqu’à ce qu’à annuler la naissance de toute opposition. Quoi que je ferais peut-être une exemption pour toi. Je te garderai en vie et ferais en sorte que tu deviennes mon plus fidèle serviteur. Tu seras la pièce maîtresse protégeant mon règne, le dernier as que je garderai dans ma manche pour les situations les plus critiques ou les missions les plus compliquées.
Sûres de sa réussite, les Voldemort se désintéressèrent de leur environnement pour se concentrer sur la dernière phase du processus. Ainsi, ils ne remarquèrent pas la bande d’adolescents qui durant le discours de Voldemort avait émergé de ce qu’il restait de l’ancienne demeure des Gaunt et c'était avec difficulté dégagée un passage à travers les combats pour tenter sans succès d’approcher des Voldemort.
oOoOoOo
Après que Dark-harry leur eût expliqué qu’avec son aide Ryan/Voldemort avait faussé compagnie aux Potter et s’était emparé de la cape, ils avaient été profondément abattus. En effet ils étaient persuadés qu’après-avoir poussé Dark-Harry dans cette cave, Ryan/Voldemort avait rejoint l’autre Voldemort. Ensemble, il possédait dorénavant deux reliques de la mort et Dumbledore était en route pour les rencontrer avec la troisième sans savoir à quoi il devrait faire face. C’est donc sans surprise que quelques minutes après s’être mise en route pour sortir de cette forêt, ils eurent l’impression que la fin du monde avait commencé. Ils se précipitèrent vers les lieux d’où provenaient les fumés d’incendie et le déferlement de magie insensé qu’il ressentait tout et constatèrent qu’un combat faisait rage entre les membres de l’ordre du phenics et les mangemort. Mais surtout, ils remarquèrent le grand cercle vide ou deux Voldemort accomplissaient un rituel inconnu, mais dont rien de bon ne pouvait sortir.
Les adolescents s’approchèrent le plus discrètement possible jusqu’à tomber aux milieux des combats. Dark-Harry regretta beaucoup de s’être laissé subtilisé la cape par Ryan/Dumbledore, lorsque sans même se consulter, ils décidèrent d’essayer de se faufiler au milieu de combat. La seule chose qui l’empêcha de se révolter violemment contre cette décision, outre que ça risquait d’attirer l’attention sur eux, était sa peur de ce qu’ils lui feraient s’ils prenaient ses réticences pour la preuve définitive qu’il était un traître. Au début, tout se passa bien et ils progressaient rapidement ramassant au passage les baguettes des combattants qui gisaient inconscient au sol jusqu’à tous disposé de leur propre baguette.
Puis alors qu’il n’était qu’à quelques mètres du centre de la plaine où les deux Voldemort incantez. Un mangemort au nez difforme parvint à atteindre d’un Avada Kedavra son adversaire de l’ordre puis jeta un regard sur le champ de bataille à la recherche d’un nouvel adversaire. C’est là qu’il décida de fixer son regard sur Jenny Nott.
— Eh bien. Il semblerait que mon maître m’ait apporté un cadeau. Déclara-t-il en s’avançant tranquillement vers le groupe d’adolescent. Immédiatement, les adolescents lancèrent avec colère une pluie de sorts dans sa direction, mais il disparut bien avant qu’ils eussent une chance de l’atteindre. Quelques secondes, plus tard, il réapparut dans le dos de Jenny et la désarma en la soulevant du sol. Jenny cria de toutes ses forces et les autres adolescents s’apprêtaient à lui venir en aide, lorsqu’il pressa contre son cou la lame d’un couteau noire d’obsidienne à l’apparence malsaine qui semblait absorber la lumière.
— Il me suffit d’une goutte de son sang pour la condamnée à une mort lente et douloureuse. Rendez-vous immédiatement et peut-être, convaincrais-je le seigneur des ténèbres d’épargner certain d’entre vous.
— Il me tuera de toute façon.
— Si tu ne te tais pas maintenant vermine indigne, tu apprendras qu’il existe des sorts bien pires que la mort. Tes parents ne méritent que la mort pour avoir souillé notre noble lignée. Toi en revanche, si tes amis baissent immédiatement leurs baguettes, tu serais un ajout de valeur aux possessions de mon domaine. Si tu te montres suffisamment gentille, je pourrai même accepter de t’intégrer à notre illustre famille. Dit-il d’un air lubrique en descendant lentement sa main gauche en direction de ses seins.
En voyant l’air horrifié de Jenny, une haine sans nom s’empara de Lucas et de Lord Harry, mais lorsque Nott fit mine d’entailler la peau de son cou, ils n’eurent d’autres choix que de jeter leur baguette au sol. Mais avant que Nott ne puissent se réjouir un gigantesque chien noir se précipita contre lui et lui mordit la main jusqu’au sang, le forçant à lâcher son couteau en poussant un hurlement de douleur. Puis le chien se transformant en un homme aux cheveux bruns et au regard fou.
— Ne touche pas à ma meilleure élève, vieux tarés.
— Black ! Je n’arrive toujours pas à croire que Poudlard soit tombé assez bas pour te confier le poste de professeur contre les forces du mal. Je vais immédiatement corriger cette aberration. Menaça Nott en attaquant Black.
— Moi non plus, mais les temps changent. Rétorqua Black en contrant avec difficulté, les attaques de Nott
— Ça, c’est sûr. Et les traîtres à leur sang comme toi n’y ont plus leur place. Harangua Nott en intensifiant ses attaques jusqu’à ce que Sirius ploie sous leur poids.
Sirius jura. Normalement, il aurait usé de sa forme d’animagus pour esquiver facilement ses tirs jusqu’à ce que l’énervement provoqué par la fatigue et quelques provocations bien sentit ne le pousse à la faute et lui offre une ouverture. Cependant, cela voulait dire laisser libres une ligne de tir entre lui et les enfants et il était hors de question qu’il prenne ce risque. Il les aurait bien maudits de s’être mis en danger inutilement, mais il ne savait que trop bien que son attitude, lorsqu’il avait été sous la toile, ne leurs avaient pas laissé d’autre choix. Lorsque Nott réussi à percer son dernier bouclier, il crut que sa dernière heure était venue lorsqu’une barrière magique d’une magie plus que familière se mit entre lui et le sort noir qui lui fonçait dessus. À ses côtés, se tenait un sorcier aux cheveux en bataille noir de jais qui lui tendait la main pour l’aider à se relever. Rapidement, il s’en saisit sereins quant à la suite des événements. Maintenant que son frère d’adoption l’avait rejoint plus rien ne pourrait les arrêter. Sauf que ce n’était pas James, réalisa-t-il rapidement, lorsqu’il lança un sort qui n’avait rien de blanc en direction de Nott.
— Allez, bouge sale cabot. Si tu meurs ici, Elizabeth ne me le pardonnera jamais.
Lorsque la toile qui enserrait son esprit depuis maintenant 13 ans s’était brisé, il s’était promis que lorsqu’il se retrouverait en face de son filleul, il le supplierait à genou de lui pardonner son attitude. Mais lorsqu’il mentionna sa précieuse file, son sang ne fit qu’un tour.
— Je ne serais pas en danger, si tu t’étais tenu à distance d’elle, comme je te l’ai demandé. Répondit Sirius en attaquants Nott sur le côté le contraignant à reculer.
— Je me doute que quoique te dise le serpent sournois que je suis, tu n’envisageras jamais que ta rose des sables puisse avoir son libre-arbitre, mais je crains que sur ce sujet comme sur beaucoup d’autre elle n’ait jamais envisagé de nous demander notre avis.
Cette réplique prononcée alors qu’il esquivait un sort vicieux envoyé par Nott lui donna comme un coup au cœur et lui rappela ses manquements en tant que parrain. Il vit aussi que les amis d’Harry en avaient profité pour s’enfuir et qu’il était resté seul pour l’aider à faire face à Nott alors qu’il ne lui avait jamais montré autre chose que de la haine. Finalement, les insinuations de ses amis au sujet de leur couple supposé ne lui parurent plus si abominables. Enfin, disons qu’elles étaient rentrées dans le domaine de l’acceptable, s’il n’y pensait pas trop.
— Harry, va temps. Je m’occupe de lui. Hurla Sirius.
— Est-ce que tu as définitivement perdu la tête, vieux débris ?
— Une fois rentré à la maison, je te montrerai que le vieux débris à de beaux restes. En attendant, va protéger Elizabeth. Je te la confie. Et je suis désolé pour tout ce qui s’est passé. Pour tout ce que je t’ai dit. Même si tu es à Serpentard, tu es un meilleur sorcier que je ne l’ai jamais été. Avoua Sirius.
Estomaqué, par cette réplique qu’il avait toujours rêvé d’entendre lorsqu’il était plus petit, Lord-Harry faillit ne pas contrer le dernier sort que lui envoya Nott. Jusqu’à ce qu’une femme à la chevelure rousse ne se jette sur lui et ne le force à se baisser.
— Maman.
— Oh mon chéri, je suis tellement désolé. Tout va bien aller maintenant, je te le promets. Prononça Lilly en le serrant dans ses bras.
— Je suis mort et je suis en train de rêver. Déclara Lord-Harry en la repoussant violemment et en pointant sa baguette de manière menaçante contre elle. Prouvez-moi que vous êtes bien Lily Potter. Ordonna t’il.
Mais à ce moment un autre mangemort les attaqua, les forçant à remettre les explications à plus tard.
— Je n'ai pas le temps de t’expliquer, mais dorénavant, les choses vont changer, je te le promets. En attendant, retourne te réfugier au 12 square Grimmaurd. On s’occupe de sauver les autres. Répondit Lilly Potter.
— Non merci. C’est à cause de moi s’ils sont ici. Je ne partirais pas tant qu’ils ne seront pas en sécurité. Contra Lord-Harry.
— Tu es le portrait craché de ton père, répondit Lily. Comment ai-je fait pour ne pas le remarquer avant. Dit-elle avec un air tendre tout en condamnant à mort le mangemort qu’avait osé s’en prendre à son fils. À cet instant Lord Harry compris pourquoi tout le monde comparait sa mère à une lionne féroce. Mais lorsqu’elle poursuivit la colère l’envahis : mais tu dois partir maintenant. C’est toi qu’il veut. Dumbledore nous a menti. Tu es le vrai survivant.
— Alors c’est pour ça que vous vous souciez moi tout d’un coup ! Vous avez peur que la célébrité vous passe sous le nez. Eh bien, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous : je vous emmerde vous et votre putain de prophétie. Je ne serais jamais votre élu. Et votre affection factice, Ryan peut la garder. Hurla Lord Harry l’esprit embrumé par la colère.
Profitant que Lily Potter était occupée par son combat, il s’enfuit rejoindre sa vraie famille. Celle qu’il s’était construite au fil des ans.
Il les rejoignit assez rapidement et prit discrètement la main d’Elizabeth. Comme à chaque fois qu’il était confronté à ses parents biologiques, il ressentait le besoin de la savoir à côtés de lui. Elle était l’une des rares personnes avoir toujours vu autre chose en lui que le frère jaloux du survivant. La seule personne avec Remus qui durant son enfance avait toujours pensé qu’il avait de la valeur. Il ne lui dit rien des raisons de son trouble et elle ne lui demanda rien, se contentant comme à son habitude d’être là. Finalement, il se ressaisit et la remercia d’un bref baiser qu’il espérait ne pas être un baiser d’adieu. Puis il se reconcentra sur la bataille et constata qu’ils avaient dépassé la zone où se concentrait l’essentiel des combats. Dorénavant, ils avancèrent assez rapidement jusqu’à bloquer sur le même obstacle que Dumbledore. Il le voyait d’ailleurs à quelques mètres accaparer l’attention des Voldemorts. Il fallait en profiter pendant qu’ils étaient distraits.
— Laissez-nous faire. Dirent Jenny et Lucas. Ils se prirent la main et lancèrent les plus puissants sorts qu’il connaissait afin de leur dégager un passage dans l’étrange barrière qui les empêchait de progresser.
Cependant, leurs tentatives ne donnèrent rien. Lucas et Jenny rejoignirent alors les autres qui s’étaient regroupées en cercle, afin d'intercepter les quelques sorts perdus qui fonçait dans leur direction de temps à autre et se tenir prêt à repousser tout mangemort qui tenterait de venir en aide à leurs maîtres, laissant les Potter seuls pour tenter de résoudre ces problèmes. Après quelques essais infructueux, Lord Harry s’énerva :
— Je ne comprends pas pourquoi Lucas et Jenny n’ont pas pu faire une brèche. La magie d’amour est censée être plus puissante que tout.
— Si j’ai bien compris ce que tu m’as dit, d’après les livres de la bibliothèque plus ils se rapprocheront plus leur magie rentrera en raisonnante et s’amplifie. Peut-être que s’ils se rapprochaient davantage... proposa avec Harry Dursley avec gêne, mais Lord Harry.
— Ils disent aussi que si on force la réunion précoce de deux âmes-sœurs cela pourrait les tuer. Rétorqua Lord Harry.
— Et alors c’est le sort du monde qui est en jeu. Contra Dark-Harry.
— Ha toi aussi. S’exclama immédiatement Harry Dursley.
— Moi quoi ? Lui répondit-il avec hostilité.
— Toi aussi, tu es prêt à sacrifier une vie pour en sauver des millions. Expliqua Harry Dursley.
— Ça n’a rien à voir. Retoqua Dark-harry.
— Ah oui en quoi ? C’est différents justes parce que c’est toi ?
— Non, parce que c’est toi. Mais je suppose que c’est trop demandé qu’il existe une seule personne qui vous aime suffisamment pour faire passer votre intérêt avant celui des autres. Lâcha Dark-harry, avant d’avoir pu réfléchir
— Je,... heu… Balbutia Harry Dursley.
— Non, c’est moi le problème. Lança immédiatement Dark-harry en baissant les yeux
— Non, je réagirai sans doute pareil à ta place.
— Vous trouvez vraiment que c’est le moment de résoudre vos problèmes de couple. Lucas et Jenny sont mes amis et il est hors de question de les sacrifier. Les interrompit Lord Harry.
— Ce sont mes amis aussi. Enfin, leurs doubles étaient mes amis. Mais il a raison. Tu n’as aucune idée de ce que ce monstre fera à ton monde si on ne l’arrête pas. Aussi cruel que ce soit, c’est notre seule chance et il faut la saisir.
— C’est hors question. Je croyais que les poufsouffle étaient censés être loyaux ? S’opposa Lord-Harry
— Et moi les serpentards rusés. Qu’est-ce que tu proposes d’autres ? Répondit Harry-Dursley.
— Qu’est-ce que vous manigancer tous les trois ? Cria Jenny qui malgré leurs effrois pour être discret, les avait entendus prononcer son nom à plusieurs reprises.
— On préparait ton mariage avec Lucas. Répondit Harry Dursley.
— ON EST PAS ENSEMBLE
— Et personne ne dira le contraire. Appuya Lord Harry ne lançant un regard noir à ses deux doubles.
— Pourquoi est-ce que vous vous sentez autorisé à décider pour les autres vous deux ? Énonça Dark-Harry avec un doigt accusateur en direction de Lord Harry et Harry. Vous ne croyez pas qu’ils méritent qu’on leur dise la vérité et de décider eux-mêmes de ce qu’ils veulent faire.
— Te fous pas de moi. Tu t’en fiches d’eux. Tout ce que tu veux, c’est qu’il se sacrifie pour sauver ton cul. S’écria Lord-Harry.
— Une telle vulgarité dans une bouche si noble, je suis choqué
— Si Harry se met à jurer, c’est qu’on est vraiment dans la merde.
— Qu’est-ce que tu nous caches Potter. Demanda Jenny en menaçant son ami Lord Harry de sa baguette.
— Je….heu… heu
— Il existe un seul pouvoir plus puissant que tous ceux que Voldemort pourrait déployer. Un seul pouvoir qui a une chance de contrecarrer celui des reliques et d’atteindre les Voldemort. La bonne nouvelle, c’est que toi et Lucas êtes capable de l’invoquer. La mauvaise nouvelle, c’est que ça risque de vous tuer. Expliqua Harry Dursley.
— De toute façon, si on ne fait rien, on va crever. Affirma Lucas qui s’était rapproché en comprenant qu’on parlait de lui
— Quelle chance de survie a la sang-mêlé des Nott et un née-moldu dans le monde de Voldemort. Approuva Jenny. Qu’est-ce que l’on doit faire ?
— Embrassez-vous. Dit simplement Harry Dursley avec gène
— PARDON !? S’écrièrent les deux de manière synchronisée. Puis ils se regardèrent brièvement avant de détourner les yeux en rougissant.
— Ne posez pas de question et faites ce que je vous dis. Plus vous en saurez, plus vous risquez de mourir.
— Et plus vous perdez du temps, plus on risque de tous mourir. Allez, dépêchez-vous. Ce n'est qu’un bisou. Se sentit obligé d’insister Dark-Harry qui ne cachait pas sa peur en voyant que le sortilège des deux Voldemort était presque achevé et que ce qui ressemblait au portail qu’ils avaient franchi pour venir dans ce monde venait de se former devant eux. Sans compter que du haut de ses neuf ans d’âge mental, il avait du mal à comprendre pourquoi une telle réticence (surtout étant donné les enjeux).
Lucas et Jenny hésitèrent quelques secondes en se déhanchant nerveusement.
— Je te préviens quoi que tu aies en tête ça a intérêt à marcher ou c’est toi qui risques d’en mourir.
Puis ils avancèrent leurs lèvres l’un de l’autre. D’abord maladroitement et avec ce qui semblait être une forte réluctance puis dès que leurs lèvres se touchèrent, ce fut l’explosion. D’abord une explosion de plaisir qui leur fit oublier toutes pudeur et à se fondre dans une étreinte quasi-fusionnelle. Leur chaste baiser se transforma bien vite en un combat pour obtenir le plus de cette sensation délicieuse qui se répandant dans tout leur corps au fur et à mesure qu’ils approfondissaient ce qui avait commencé comme un chaste baiser. Leurs vêtements commencèrent alors à les gêner.
Au grand dam des lecteurs les plus prudes, ils commencèrent alors à se dénuder, mais les bonnes mœurs et le rating de cette fanfic furent sauvées, car au même moment, leur corps furent caché par une gigantesque décharge de magie qui s’échappa d’eux et illumina la forêt. Les combattants tous aveuglés furent obligés de cesser le feu et d’observer l’invraisemblable confrontation entre la magie qui émanait des deux adolescents et celle bien plus obscure qui émanait des reliques. Cependant, cette dernière se dissipa bien vite. Quelle que soit la nature de la magie qui s’échappait des reliques elle ne pouvait rien face au concentré d’amour pur et de désir de vivre qui émanait des deux adolescents.
C’est alors que le chemin vers les deux Voldemort se dégagea clairement et que tous les virent avec horreur franchir le portail. Refusant d’abandonner. Refusant même d’y réfléchir, ils se mirent tous à courir en direction du portail qui commençait déjà à se refermer. Ils sautèrent alors à l’intérieur, mais alors que les Potter passèrent sans problème et disparurent avec le portail dans une dernière émanation de la magie terrifiante les autres adolescents, Dumbledore et ce qu’il restait des maraudeurs traversèrent le portail comme s’il s’agissait d’une simple illusion d’optique.