Potterverse

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024
Suite de Harry Dursley.
L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.
Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.
Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)
Voyage
Note de l’auteur : Je l’excuse d’avance, mais je crains que les derniers chapitres de cette histoire ne soient pas de la même qualité que ceux qui ont précédé. En effet, cela fait environ 18 mois que j’écris de manière intensive des fanfics Harry Potter et je crois que je commence à me lasser ou à manquer d’inspiration. Ou alors c’est que je me suis fixé un objectif trop difficile en tentant d’écrire une histoire avec autant de personae principaux qui interagissent ensemble dans le même chapitre, là ou auparavant je concentrais mes chapitres sur au maximum deux personnages principaux accompagnés de quelques personnages secondaires peu détaillé.
Quoiqu’il en soit jusqu’à présent les phrases coulaient tout seul et écrire me passionnait au point que j’avais bien du mal à me concentrer sur mon vrai travail (celui qui est inutile voir nuisible à la société, mais me rapporte des tonnes de galions). D’ailleurs si votre collègue de bureaux est en train de taper comme un malade sur son clavier en faisant un gros sourire digne du Joker, rassurez-vous ce n’est pas qu’il prépare votre assassinat dans une sombre ruelle. C’est juste moi, en train d’écrire une scène où le docteur housser martyrise ses patients alors que je devrais être en train de travailler (j’ai vraiment beaucoup aimé écrire les passages avec ce personnage).
Mais à partir de ce chapitre, j’ai commencé à perdre l’envie d’écrire et j’ai dû me forcer pour finir l’histoire. J’ai essayé de faire de mon mieux, mais j’ai l’impression qu’en comparaison du reste de ce que j’ai écrit, c’est un peu bâclé. J’espère que vous apprécierez quand même cette fin.
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— Donc si je résume, Ryan doit mourir pour qu’on puisse vivre ? Demanda Neville Londubat
Harry Dursley n’avait pas prévu de le leur en raconter autant. Cependant, il n’avait pas non plus prévu de se faire harceler de questions par les 5 adolescents pendant toute la durée du trajet. Ses 5, là avait apparemment l’habitude de tirer les vers du nez de leur interlocuteur
Lorsqu’ils avaient commencé à se faire trop insistants, Harry Dursley avait bien tenté de les semer, mais à son grand désarroi, lord Harry était encore plus doué que lui en vol. Bien sûr, devant l’air suffisant de son double, il avait mis son échec sur le dos de sa préoccupation pour la terreur que ses performances aériennes provoquaient chez Dark-Harry, mais une petite voix au fond de sa tête lui disait qu’il n’en était rien. En même temps, lui avait sans doute eu l’occasion de s’entraîner durant toutes son enfance avec James Potter, pensa-t-il avec jalousie. Ou pas se dit-il en pensant à la manière dont James et Lily Potter l’avaient traité, lorsqu’il avait tenté de leur demander de l’aide.
— Sauf si on arrive à réunir, les reliques de la mort avant Voldemort et qu’on parvient à s’en servir. Répondit-il.
— Pour la première fois de ma vie, je suis transporté d’allégresse à l’idée de ne pas être à la place de Ryan. Au moins, maintenant, je sais pourquoi nos parents et Dumbledore sont si excessivement préoccupé par son bien-être. Ils doivent savoir qu’il va mourir et penser qu’il doit être entourés d’amour pour ne pas être possédé par l’horcruxe. Commenta Lord Harry qui ne savait pas vraiment ce qu’il devait ressentir à cette nouvelle. Au fil du temps, son frère et lui étaient presque devenus des étrangers, mais comme il l’avait découvert lorsque Petigrow avait enlevé son frère, l’idée de sa disparition provoquait comme un vide en lui.
— Ce n’est pas de l’amour ça. Contra Neville.
— Et malgré tous ses défauts, mon père est trop franc pour marcher dans une telle combine. Protesta également Elizabeth.
— Je demanderai à oncle Remus s’il était au courant. Et si oui pourquoi il ne m’a rien dit durant tout ce temps. Insista néanmoins, Lord-Harry.
— Dans mon monde Dumbledore n’en avait parlé à personne. Même pas à moi. Cependant, tout est tellement différent ici. Je n’arrive même pas à comprendre, comment il a pu survivre à l’Avada-Kedavra sans le sacrifice de Lily. Si ça se trouve, il n’est même pas un horcruxe. Expliqua Harry Dursley.
— Comment on peut savoir ? Demanda Neville.
Harry Dursley réfléchit pendant quelques secondes.
— Sa cicatrice. Avant que l’horcruxe ne soit détruit ma cicatrice ma faisant toujours mal lorsque Voldemort était proche. Depuis plus rien. Est-ce que tu sais si la cicatrice de Ryan, lui a déjà fait mal ?
Lord-Harry pâlit, alors que ses amis le regardèrent subitement avec pitié.
— Quoi !? Demanda Harry Dursley.
— Je t’en prie regarde devant toi. Hurla Dark-Harry en pointant d’un doigt tremblant un gigantesque manoir dont ils se rapprochaient à vitesse rapide. Le vol n’était définitivement pas son truc.
— Je descends exprès. Je crois que c’est le manoir Jedusor. Oui, je reconnaîtrais ce cimetière entre mille. Commenta Harry Dursley en frissonnant. La demeure des Gaunt ne doit pas être loin. Il faut qu’on trouve une cabane en ruine au milieu d’une forêt. Rajouta-t-il.
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Pour plus d’efficacité dans leurs recherches, ils décidèrent de se séparer. En-tout-cas, c’est l’excuse que Lord Harry donna pour s’éloigner rapidement des autres. Mais s’était sans compter sur l’insistance légendaire d’Elizabeth Black.
— Ça ne veut rien dire. Il l’a dit lui-même.
— Est-ce que tu y crois vraiment ? Évidement que je suis un horcruxe. Ça aurait fait tache, si ne serait-ce qu’une fois dans ma vie, j’avais pu avoir un minimum de chance. Une mort jeune, c’est tout ce qui manquait pour clôturer en apothéose une vie aussi pathétique.
— Le désespoir n’est pas dans ton caractère mon chéri. Quel que soit le problème, on trouvera une solution. Ensemble, comme toujours. Dit-elle en se rapprochant de lui pour tenter de l’embraser. Mais il le repoussa.
— Tu n’es pas dégoûté ? Maintenant, que tu connais ma vraie nature? Demanda Lord Harry avec fragilité
— Si tu crois que je vais laisser partir le seul garçon de notre année que mon père a été incapable de chasser, tu te fourres le doigt dans l’œil. Je me fiche d’à qui appartient ton âme, le reste est à moi. Dit-elle en réussissant finalement à capturer ses lèvres
— Je ne comprends toujours pas ce que j’ai fait pour te mériter. Commenta Lord Harry une fois le baiser terminé
— Moi non plus. Et pourtant, ce n’est pas faute de chercher. Répondit Elizabeth avec effronterie, avant de tenter de lui voler un dernier baiser.
Maintenant totalement oublieux de leur mission ou qu’ils étaient suspendant à 200 mètres au-dessus du sol, Lord Harry la laissa volontiers faire. Il ne savait pas comment elle s’y prenait, mais Elizabeth parvenir toujours à chasser tous ses soucis. C’était ainsi depuis ce jour, où à 6 ans, elle l’avait trouvé assis seul dans une pièce éloignée du manoir Potter où ses parents l’avaient consigné (avec des lignes à faire), afin qu’il ne gâche pas la fête d’anniversaire de son frère jumeau (en oubliant totalement que c’était également sa fête d’anniversaire).
— Les Blacks sont trop honnêtes pour leur propre bien.
— J’ai bien pensé à te sortir une banalité rassurant, mais la seule chose qui m’est venu en tête, c’est que je t'aime parce que tu es unique. Continua à se moquer Elizabeth
— Ah ah ah ! Je suis mort de rire. Raya gentiment Lord-Harry, en recommençant à se concentrer sur le paysage qui se trouvait à leur pied.
— Qu’est-ce que tu penses des autres ? Demanda Elizabeth au bout d’un moment.
Lord-Harry n’eut pas besoin que la jeune fille lui précise de qui elle parlait. Cependant, il ne savait pas quoi penser de ses doubles. En fait, il ne savait toujours pas, s’il devait croire cette histoire abracadabrantesque. D’un côté, à chaque fois qu’il y réfléchissait le plus probable, lui semblait qu’il s’agisse d’imposteur déguisé. Ou de n’importe quoi d’autre. Ce n’étaient pas les explications plus crédibles qui manquaient. Mais durant toutes ces années où il avait dû faire face aux complots de Voldemort pour atteindre Ryan, il avait appris à faire confiance à son instinct. Et là, il lui hurlait que les visiteurs lui disaient la vérité. Au moins sur leur origine, car il voyait bien qu’ils lui cachaient des choses. De toute façon, s’il existait des choses pires que les horcruxes il n’était pas sûr de vouloir les connaitre.
— Ce n’est pas parce qu’il me ressemble qu’il faut leur faire confiance. Même si ce sont effectivement mes doubles, ils restent de parfaits inconnus. Il faut rester méfiant.
Avant qu’il ne puisse en dire plus, Lord-Harry dut porter sa main à son front. Sa cicatrice le brûlait comme jamais. Par réflexes, il utilisa ses boucliers occlumantique pour repousser la douleur et rester concentré sur son environnement. C’était peut-être un effet de son imagination, mais il eut l’impression de voir quelque chose s’agiter en lui. Quelque chose qui ne lui appartenait pas. Quelque chose de malsain.
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Rapidement, le groupe d’adolescent se posa aux abords des bois sinistres. Dès qu’ils eurent posé les pieds par terre Dark-harry poussa un profond soupir de soulagement juste avant de s’éloigner de l’endroit, sans voir qu’Harry Dursley semblait peiné.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Tout va bien ? Demanda le garçon de son âge qu’Harry Dursley avait fini par identifier comme Neville Londubat. Encore une personne qui était été tué par Voldemort dans son univers.
— Oui, tout va bien. C’est juste qu’utiliser cette baguette m’épuise. Elle me résiste beaucoup trop. Répondit Harry Dursley en se forçant à se relever.
C’est là que Dark-harry intervint :
— Menteur. C’est comme la dernière fois. Sans la cape, tu vas mourir.
— Mais non ça n’a rien à voir. La dernière fois, j’ai mis deux jours à sentir les effets du voyage dans un autre univers. Tenta-t-il de rassurer Dark-harry en évitant soigneusement de préciser que c’était probablement, car la dernière fois, il avait rapidement mis la main sur la cape.
— Cesse de me mentir. Je ne suis pas un bébé. Moi aussi, je me sens faible. Répondit Dark-Harry
— C’est quoi cette histoire ? Demanda Neville.
— La dernière fois que je me suis retrouvé dans un univers qui n’était pas le mien, j’ai petit à petit perdu mes forces jusqu’à m’évanouir et d’après Dumbledore, j’en serais mort, si me recouvrir de la cape de la mort ne m’avait pas miraculeusement rendu mes forces.
— Vous auriez dû nous le dire. On l’aurait pris avant de partir. S’exclama Lord Harry.
— Et prendre le risque de la livrer sur un plateau d’argent à Voldemort. D’ailleurs, si son Voldemort m’a dit la vérité, alors Voldemort est encore plus affecté que moi et cela pourrait jouer à notre avantage. Répliqua Harry Dursley.
— En attendant, on ne peut pas prendre le risque que vous vous évanouissiez en plein milieu d’une bataille. Vous deux vous rester ici et vous faite le gué. Lancez des étoiles rouges avec votre baguette, si vous voyez quelque chose approcher.
— Hors de question. Je suis le seul à avoir une chance face à lui. Par contre pour toi, c’est une bonne idée. Répondit Harry Dursley en désignant Dark-Harry.
Après un moment d’hésitation, celui-ci répondit :
— Je veux pas rester seul ici.
— Ne fais pas l’enfant. Tu seras plus une sécurité ici.
— Tu ne me fais plus confiance, c’est ça ? Je t’ai expliqué pourtant. S’exclama Dark-harry.
— Ça n’a rien à voir. Et même si ça paraît dingue, alors tu ne te sois toujours pas excusé, je te fais toujours confiance. Quand est-ce que toi, tu me feras confiance ? Demanda Harry-Dursley.
— Pourquoi je te ferais confiance ? Tu es comme tout le monde. Dès que ça a été dans ton intérêt, tu t’es débarrassé de moi.
Harry Dursley soupira et répondit :
— Écoute j’ai merdé, je suis désolé, vraiment. J’aurais dû empêcher que tout ça se produise. Je ne peux pas te reprocher de t’être fait avoir par Voldemort. Des adultes bien plus aguerrit que toi se sont laissé séduire par ses mensonges. C’est moi qui aurais dû mieux te protéger. Mais j’ai été possédé par Voldemort et crois-moi la mort est un bien meilleur sort. Mais là, ce n’est pas le moment d’en parler. Rajouta-t-il devant l’air sceptique de Dark-Harry.
Après un moment Dark-Harry demanda gênée :
— Si tu ne reviens pas, qu’est-ce que je ferais ?
— Je reviendrais, je te le promets. Et si quelqu’un approche, tu pointes ta baguette vers le ciel en faisant ce geste puis tu cours le plus loin possible sans t’arrêter jusqu’au commissariat de police le plus proche. Là, tu demanderas à voir Tom hunter. Dans mon monde, c’était un policier à qui on pouvait faire confiance. Tu as compris.
Dark-harry fit doucement le geste et une gerbe d’étoiles rouge sortit mollement de sa baguette.
— Parfait tu seras un grand sorcier plus tard. Commenta Harry Dursley avec un sourire.