Potterverse

Resume
Fanfiction d'Harry Potter écrite en 2024
Suite de Harry Dursley.
L’histoire d’Harry Dursley s’est terminé, mais une interrogation m’obsède : Qu’y a-t-il de l’autre côté du voile ? Cette dernière aventure permettra d’y répondre.
Depuis que j’ai découvert Underverse , je voulais écrire une histoire similaire, mais pour l’univers de Harry Potter. C’est-à-dire une histoire où les fanfic d’Harry Potter serait des univers parallèles. Une histoire où les archétypes d’Harry Potter les plus courant devrait se réunir pour vaincre un ennemi commun qui menacerait l’ensemble des mondes. Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.
Le problème c’est que je suis lent et qu’entre le moment où j’ai eu cette idée et sa réalisation le multivers est devenu à la mode et on en a bouffé à toutes les sauces au point d’en faire une indigestion. C’est dommage que mon histoire arrive dans ce contexte mais d’un autre côté je ne crois pas avoir lu beaucoup de multivers Harry Potter donc ça reste quand même orignal (enfin j’espère car depuis que j’ai commencé à écrire je lis beaucoup moins de fanfic)
Attaque sur l’Allée des Embrumes
Le lendemain Harry Dursley fut réveillé par des cris en provenance de la chambre d’en face. Pensant d’abord que quelqu’un était attaqué, il se leva prestement en sortant sa baguette puis il rougit en comprenant que ce n’était définitivement pas des cris de douleur. Il termina de se réveiller en se frottant le dos (visiblement, les matelas de cet hôtel n’étaient pas faits pour que l’on dorme dessus). D’un regard, il vit Dark Harry assis sur son propre lit, le regarder fixement en silence depuis un moment si on en jugeait par son regard ennuyé et le fait qu’il était intégralement habillé et prêt à partir. Apparemment, lui n’avait pas trouvé le matelas trop inconfortable.
Harry Dursley jeta un Tempus et vit qu’il était déjà 11h00. Et pourtant, il était presque aussi fatigué que la veille. Il avait vraiment un problème. Peut-être le contrecoup de sa possession. Peut-être que c’était comme sortir d’un long coma et qu’il lui fallait un temps de réadaptation. Il priait pour que ça ne soit que cela, mais quelque chose au fond de lui en doutait.
Pour se redonner de l’énergie, il ouvrit une tablette de chocolat et en croqua un morceau goulûment.
— Tu en veux ? Proposa-t-il à Dark-Harry.
Dark-Harry nia de la tête. Harry Dursley continua plus délicatement de manger la tablette et rajouta à l’attention de son double :
— Tu as mangé quelque chose, au moins ?
Il hocha la tête en signe d’assentiment pendant que la femme dans la chambre d’à côté poussa un cri perçant qui lui vrilla les tympans.
Exaspéré, il lâcha sa tablette de chocolat et commença à ramasser ses affaires.
— Viens on s’en va.
— On va où ?
Harry Dursley prit cette simple question comme un coup au ventre, mais fit appel à l’occlumancie pour ne rien laisser paraître de son trouble et répondit simplement :
— N’importe où sauf ici. Répondit Harry. Dans un endroit calme où je pourrais m’entendre penser, rajouta-t-il après un énième gémissement de plaisir qui cette fois venait de l’autre chambre en face de la leur.
Une fois qu’il se fut assuré que Dark-Harry était bien recouvert de la cape d’invisibilité et que l’on ne pouvait pas voir son visage sous le large chapeau qu’il portait, il ouvrit la porte et sortit. Dans une vengeance bien puérile, avant de partir, il sortit sa baguette et commença à incanter un sort que George Weasley avait utilisé contre lui lorsqu’il croyait qu’il voulait s’en prendre à sa sœur (ce qui était le cas, mais pas de la manière qu’il pensait). Cependant, il s’arrêta brusquement, lorsqu’une lame fut collée contre sa gorge.
— Pas bougé. Murmura une voix fluette.
Sans même y réfléchir, il laissa s’échapper de lui une vague de magie corrompue par le seigneur des ténèbres, qui dans un bruit terrible, repoussa son agresseur et détruisit une bonne partie de l’étage. Les bruits de jouissances disparurent et un silence de mort envahit la pièce désormais remplie de débris et de poussière. Il regarda alors autour de lui à l’affût d’autre agresseur et d’un signe de vie de Dark-Harry (il craignait d’avoir par mégarde fait du mal à son protégé). Mais il fut rassuré lorsqu’il sentit une main invisible serrer la sienne jusqu’à lui faire mal.
— Teignous !
Il se retourna et vit sortir de ce qui restait de l’appartement de ses horripilants voisins, une femme à moitié nue. Elle se précipita en direction de ce qui ressemblait à une version miniature de son ami Théodore Nott. L’enfant ne devait pas avoir plus de 5 ans et à ses pieds gisait un couteau qui prouvait sans l’ombre d’un doute qu’il s’agissait là de son agresseur.
Harry Dursley poussa un soupir et dit à son double :
— Attend moi là.
Puis sous le regard d’homme et de femme dénudé qui sortait hagard de leur chambre, il rejoignit la femme, qui tentait tant bien que mal d’arrêter le sang de couler de la tête de son fils en criant de toutes ses forces que l’on appelle un médicomage.
— Poussez-vous, je vais le soigner.
Sans attendre sa réponse, il posa sa baguette sur sa blessure et commença à incanter sa routine de soin. Aussitôt, la blessure se referma.
Mais au lieu de la reconnaissance à laquelle il s’attendait, il vit de la terreur dans le regard de sa mère. Réfléchissant à ce qui pouvait l’effrayer à ce point, il finit par dire :
— Oui, bon, je sais de quoi ça doit avoir l’air, mais c’est lui qui m’a attaqué en premier avec son couteau. J’ai juste agi par réflexe. Je ne lui veux pas de mal, je le jure.
Le garçon ouvrit alors les yeux et en le voyant saisi son couteau et le pointa de nouveau dans sa direction. Harry Dursley, qui avait connu bien pire, ne flancha pas et dit juste :
— Là vous voyez
— Teignous lâche ce couteau. Ordonna-t-elle à son fils en lui donnant une violente tape sur la main. Puis elle s’agenouilla et dit dans sa direction :
— Mon seigneur veuillez pardonner à mon fils, je vous en supplie, je ne sais pas ce qui lui a pris. Il ne devrait même pas être là. Et toi, excuse-toi.
À contrecœur, le garçonnet s’agenouilla à côté de sa mère, mais au lieu de supplique se contenta de lui adresser un regard noir.
— Hein ! Je ne suis pas un seigneur. S’exclama Harry Dursley.
Mais sous son regard stupéfait tous les occupant de l’étage s’agenouillèrent en tremblant de peur.
— Si, c’est votre souhait, nous ne révélerons pas votre présence en ses lieux mon seigneur, nous vous le jurons. Mais laissez-nous en vie, je vous en supplie. Continua la femme.
— Relevez-vous. Demanda-t-il mal à l’aise. Et vous foutez-moi le camp ordonna-t-il avec colère aux spectateurs qui se dépêchèrent d’obéir.
La femme se releva avec prudence, mais son fils ne se fit pas prier. Apparemment, il n'avait pas du tout apprécié de devoir s’agenouiller devant son agresseur et sauveur.
— Il a déjà le doux caractère des Nott. Commenta Harry Dursley à haute voix en pensant avec nostalgie à son amie à l’enfance difficile. Apparemment, dans cette réalité, sa mère avait décidé de tromper son mari plutôt que de se suicider. Ou alors elle avait divorcé pensa-t-il en voyant la pauvreté apparente de la mère et la maigreur de l’enfant.
En-tout-cas, sa remarque fit paniquer la femme encore plus. L’enfant repris alors son couteau et dit d’une voix aigüe :
— Touche pas à maman.
D’un geste négligent de la main, Harry Dursley changea l’horripilant couteau en un bouquet de fleurs, qu’il saisit :
— Pour moi merci, il ne fallait pas. Puisque c’est demandé si gentiment, j’accepte tes excuses. Maintenant dites-moi, pourquoi vous m’avez appelé seigneur ? Et pourquoi est-ce qu’il m’a attaqué ? Demanda-t-il à la femme.
— Pardonnez-moi je n’aurais pas du…
— Arrêtez, je ne vais rien vous faire. Juste répondait à ma question.
— Menteur. Il a voulu utiliser magie pour faire bobo maman, comme Joe. Balbutia le gamin.
— Qui est Joe ? Ne put s’empêcher de demander Harry Dursley.
— Tais-toi petit imbécile. Joe est mon ancien mac, mon seigneur.
Harry ne comprenait pas ce qu’un ordinateur venait faire ici, mais ne demanda plus d’explications. Il commençait à en avoir marre de l’endroit et entendait qu’en bas une foule de curieux commençait à s’amasser.
— Bon écoutez, je n’ai rien à voir avec vos histoires. Moi, je suis nul en informatique et de toute façon, je préfère Windows. Reparo !
Aussitôt, les morceaux de l’étage commencèrent à se réarranger. Il cria alors en direction de la femme et de son fils :
— Ne dites à personne que vous m’avez vue ici. Ordonna sèchement Harry Dursley.
Puis il disparut sous la cape d’invisibilité de son double. Celui-ci l’accueillit en lui jetant un regard d’admiration auquel il ne fit pas attention. Ils étaient si petits qu’ils tenaient aisément à deux dessous, mais il devait se concentrer pour pouvoir se faufiler sans se faire repérer dans les escaliers réparés où commençait à affluer des sorciers en robe d’aurore. Une fois, dehors, il se mêla aux passants et écouta les murmures.
— T’as bu combien de verre ce matin ?
— Je te jure, il m’a lancé tellement de doloris que je reconnaîtrai sa signature magie entre mille.
— À qui tu vas faire croire que tu es encore sobre après 10h00, sacrées Jeannot ?
— J’en suis sûr, c’était du Fourchelang.
— Il faut quitter le pays
— Germaine vite ouvre la boutique, on va faire fortune
— déguisé en enfant.
— il ressemblait à Potter, vous ne trouvez pas ?
— Ce salop de Dumbledore va bientôt recevoir ce qu’il mérite
— Vous allez voir les sangs de bourbe ce qu’on va vous faire lorsqu’il nous aura rendu le pouvoir, hurla un mendiant à l’odeur immonde juste à côté de lui.
Dégoutté, il s’enfuit. Apparemment, la routine de soin de Voldemort n’était pas en latin. Il partit le plus vite possible en direction du chemin de traverse. Il ne savait toujours pas où il allait, mais il savait qu’il était hors de question de passer une nuit de plus dans l’Allée des Embrumes.